À travers la campagne Des Pas Pour La Vie, initiée il y a trois ans, une première journée de dépistage de l’AOMI (Artériopathie Oblitérante des Membres Inférieurs) d’envergure nationale a été organisée à l’initiative de la Société Française de Médecine Vasculaire et de l’Institut de l’Athérothrombose.
Le jeudi 20 novembre 2008, la première journée nationale Des Pas Pour La Vie a mobilisé 78 centres (hôpitaux publics et privés, mairies…) à travers 55 villes de France métropolitaine et d’Outre-mer. Plus de 350 médecins vasculaires se sont investis bénévolement auprès des plus de 60 ans pour un dépistage gratuit et anonyme de l’AOMI.
Environ 6 200 personnes ont souhaité savoir si « leurs chevilles avaient quelque chose à leur dire » et se sont déplacées pour bénéficier de ce dépistage. Parmi celles-ci, 25 % présentaient effectivement une AOMI asymptomatique.
« Le succès remporté par cette première mobilisation nationale associé au taux élevé d’IPS pathologiques confirme que l’AOMI est une affection méconnue et sous-diagnostiquée en France, alors qu’elle représente un sur-risque de mortalité cardiovasculaire » soulignent les organisateurs dans leur communiqué.
Pourtant, « la mesure de l’IPS est un geste simple qui ne prend que quelques minutes et peut augmenter considérablement l’espérance de vie du patient » remarque de son côté le docteur Jean-Pierre Laroche, médecin vasculaire, membre de la Société Française de Médecine Vasculaire.
Le jeudi 20 novembre 2008, la première journée nationale Des Pas Pour La Vie a mobilisé 78 centres (hôpitaux publics et privés, mairies…) à travers 55 villes de France métropolitaine et d’Outre-mer. Plus de 350 médecins vasculaires se sont investis bénévolement auprès des plus de 60 ans pour un dépistage gratuit et anonyme de l’AOMI.
Environ 6 200 personnes ont souhaité savoir si « leurs chevilles avaient quelque chose à leur dire » et se sont déplacées pour bénéficier de ce dépistage. Parmi celles-ci, 25 % présentaient effectivement une AOMI asymptomatique.
« Le succès remporté par cette première mobilisation nationale associé au taux élevé d’IPS pathologiques confirme que l’AOMI est une affection méconnue et sous-diagnostiquée en France, alors qu’elle représente un sur-risque de mortalité cardiovasculaire » soulignent les organisateurs dans leur communiqué.
Pourtant, « la mesure de l’IPS est un geste simple qui ne prend que quelques minutes et peut augmenter considérablement l’espérance de vie du patient » remarque de son côté le docteur Jean-Pierre Laroche, médecin vasculaire, membre de la Société Française de Médecine Vasculaire.
20 novembre 2008 : une première journée nationale de dépistage de l’AOMI riche d’enseignements
Ce dépistage concernait les femmes et les hommes de plus de 60 ans qui n’étaient pas connus pour avoir une artérite mais qui avaient au moins un facteur de risque cardiovasculaire : tabac, diabète, hypertension artérielle, dyslipidémie, antécédent personnel ou familial de maladie cardiovasculaire (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral), obésité, sédentarité.
L’analyse des facteurs de risque cardiovasculaire de la population ayant participé à la journée a révélé que plus de 70 % d’entre eux présentaient au moins trois facteurs de risque cardiovasculaire.
Au total, 25 % des personnes dépistées ont présenté une artériopathie asymptomatique, soit près de 1.500 participants qualifiés à haut risque cardiovasculaire qui ont été orientés vers leur médecin traitant pour un suivi médical. Un contact téléphonique avec ces personnes est prévu trois mois après cette journée de dépistage pour savoir quelles auront été les conséquences de celui-ci et les bénéfices apportés par une prise en charge ciblée.
Diagnostiquer une AOMI, c’est dépister dans le même temps un patient potentiellement polyartériel à haut risque cardiovasculaire qui peut dans certains cas engager le pronostic vital, d’où la nécessité d’un dépistage le plus précoce possible permettant une prise en charge médicale adaptée et une diminution du risque. « Grâce au dépistage de près de 1 500 patients présentant une artériopathie jusque-là asymptomatique, la campagne Des Pas Pour La Vie pourrait permettre de sauver 100 à 400 vies (JA Beckman et al., Circulation, 2006) » estiment les responsables de cette action dans leur communiqué.
Le résultat de l’édition 2008 de la campagne Des Pas Pour La Vie confirme l’intérêt du dépistage de l’AOMI chez les plus de 60 ans dès qu’ils ont au moins un facteur de risque cardiovasculaire. L’IPS doit alors nécessairement devenir un « geste réflexe » pour le dépistage du risque vasculaire chez les jeunes seniors.
« L’AOMI est une affection grave qui réduit considérablement l’espérance de vie du patient si elle n’est pas prise en charge. Pourtant seul un tiers des personnes souffrant de cette pathologie est aujourd’hui diagnostiqué » remarque enfin le professeur Patrick Carpentier, médecin vasculaire membre du Conseil Scientifique de l'Institut de l'Athérothrombose.
L’analyse des facteurs de risque cardiovasculaire de la population ayant participé à la journée a révélé que plus de 70 % d’entre eux présentaient au moins trois facteurs de risque cardiovasculaire.
Au total, 25 % des personnes dépistées ont présenté une artériopathie asymptomatique, soit près de 1.500 participants qualifiés à haut risque cardiovasculaire qui ont été orientés vers leur médecin traitant pour un suivi médical. Un contact téléphonique avec ces personnes est prévu trois mois après cette journée de dépistage pour savoir quelles auront été les conséquences de celui-ci et les bénéfices apportés par une prise en charge ciblée.
Diagnostiquer une AOMI, c’est dépister dans le même temps un patient potentiellement polyartériel à haut risque cardiovasculaire qui peut dans certains cas engager le pronostic vital, d’où la nécessité d’un dépistage le plus précoce possible permettant une prise en charge médicale adaptée et une diminution du risque. « Grâce au dépistage de près de 1 500 patients présentant une artériopathie jusque-là asymptomatique, la campagne Des Pas Pour La Vie pourrait permettre de sauver 100 à 400 vies (JA Beckman et al., Circulation, 2006) » estiment les responsables de cette action dans leur communiqué.
Le résultat de l’édition 2008 de la campagne Des Pas Pour La Vie confirme l’intérêt du dépistage de l’AOMI chez les plus de 60 ans dès qu’ils ont au moins un facteur de risque cardiovasculaire. L’IPS doit alors nécessairement devenir un « geste réflexe » pour le dépistage du risque vasculaire chez les jeunes seniors.
« L’AOMI est une affection grave qui réduit considérablement l’espérance de vie du patient si elle n’est pas prise en charge. Pourtant seul un tiers des personnes souffrant de cette pathologie est aujourd’hui diagnostiqué » remarque enfin le professeur Patrick Carpentier, médecin vasculaire membre du Conseil Scientifique de l'Institut de l'Athérothrombose.