De nos jours, les nouvelles technologies entrent de plus en plus dans notre quotidien. On discute, on fait ses courses, on s’informe, on se cultive, on trouve l’âme soeur… Mais il est un domaine où les NT se développent à vitesse grand « V », c’est la télémédecine ou médecine à distance. En voici un nouvel exemple.
Pour Stephanie Wilson, scientifique à la City University de Londres : « le potentiel de la technologie pour proposer une thérapie à des personnes atteintes d'aphasie est immense. Avec l'utilisation accrue d'applications telles que Skype ces dernières années, le nombre de personnes pouvant accéder à une thérapie n'a jamais été aussi important. Par conséquent, notre approche multidisciplinaire pourrait aider à augmenter les bénéfices pour les personnes touchées par l'aphasie à la suite d'un AVC ».
Rappelons que la thérapie par le discours améliore la capacité à parler et à former des mots, cependant, de nombreuses personnes atteintes d'aphasie, un trouble du langage causé par un AVC, reçoivent un traitement insuffisant car les services de santé sont débordés. Il s'agit d'un problème sérieux car l'aphasie peut mener au chômage, à la dépression et à l'isolement social. De plus, de nombreux patients ne peuvent pas assister à des rendez-vous en raison de handicaps physiques ou de la distance, et l'on ne compte pas assez de thérapeutes pour rendre visite à tous les patients chez eux.
Dans ce contexte, avec l'aide de 21 participants souffrant d'aphasie suite à un AVC de l'hémisphère gauche, l'équipe de la City University de Londres a réalisé une étude de faisabilité en comparant les thérapies par le discours en personne et à distance. Résultat ? Les participants à cette expérience ont trouvé que la technologie était simple d'utilisation et l'étude a révélé que de telles applications menaient aux mêmes résultats que la thérapie traditionnelle. L'équipe prévoit maintenant de mener une étude plus large afin d'évaluer l'efficacité et la rentabilité de la thérapie à distance.
Selon le docteur Celia Woolf, auteur principal de l’étude : « imaginez que vous n'êtes pas capable de parler à votre famille, ou même de demander à un serveur qu'il vous apporte un café. C'est la frustration quotidienne des 367 000 personnes qui vivent avec une aphasie au Royaume-Uni (environ 300 000 personnes aphasiques en France). Notre étude montre que la thérapie par le discours ne doit pas se limiter à des réunions en personne. Les applications de discussion vidéo telles que Skype peuvent permettre une thérapie à distance efficace et aider les personnes à retrouver leur capacité à parler, tellement essentielle dans nos vies. Ces recherches pourraient démocratiser l'accès à la thérapie et rendre le traitement disponible pour des personnes qui ne pouvaient pas dans le passé bénéficier d'aide ».
Rappelons que l’AVC représente la première cause de handicap moteur acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer et la troisième cause de mortalité en France... Face à un AVC, on a 4H30 pour agir. Chaque minute compte dès le premier symptôme et, le pronostic d’une personne souffrant d’AVC dépend de la rapidité de sa prise en charge. Plus on va vite dans la prise en charge d’une personne faisant un AVC, moins le cerveau est abîmé. Les séquelles les plus fréquentes après un AVC (ou attaque cérébrale) sont les troubles de l’équilibre et les troubles de la mémoire, puis les paralysies ou parésie d’un ou plusieurs membres, les troubles du langage et les problèmes de vision.
Cette étude a été publiée dans le journal Clinical Rehabilitation.
Pour Stephanie Wilson, scientifique à la City University de Londres : « le potentiel de la technologie pour proposer une thérapie à des personnes atteintes d'aphasie est immense. Avec l'utilisation accrue d'applications telles que Skype ces dernières années, le nombre de personnes pouvant accéder à une thérapie n'a jamais été aussi important. Par conséquent, notre approche multidisciplinaire pourrait aider à augmenter les bénéfices pour les personnes touchées par l'aphasie à la suite d'un AVC ».
Rappelons que la thérapie par le discours améliore la capacité à parler et à former des mots, cependant, de nombreuses personnes atteintes d'aphasie, un trouble du langage causé par un AVC, reçoivent un traitement insuffisant car les services de santé sont débordés. Il s'agit d'un problème sérieux car l'aphasie peut mener au chômage, à la dépression et à l'isolement social. De plus, de nombreux patients ne peuvent pas assister à des rendez-vous en raison de handicaps physiques ou de la distance, et l'on ne compte pas assez de thérapeutes pour rendre visite à tous les patients chez eux.
Dans ce contexte, avec l'aide de 21 participants souffrant d'aphasie suite à un AVC de l'hémisphère gauche, l'équipe de la City University de Londres a réalisé une étude de faisabilité en comparant les thérapies par le discours en personne et à distance. Résultat ? Les participants à cette expérience ont trouvé que la technologie était simple d'utilisation et l'étude a révélé que de telles applications menaient aux mêmes résultats que la thérapie traditionnelle. L'équipe prévoit maintenant de mener une étude plus large afin d'évaluer l'efficacité et la rentabilité de la thérapie à distance.
Selon le docteur Celia Woolf, auteur principal de l’étude : « imaginez que vous n'êtes pas capable de parler à votre famille, ou même de demander à un serveur qu'il vous apporte un café. C'est la frustration quotidienne des 367 000 personnes qui vivent avec une aphasie au Royaume-Uni (environ 300 000 personnes aphasiques en France). Notre étude montre que la thérapie par le discours ne doit pas se limiter à des réunions en personne. Les applications de discussion vidéo telles que Skype peuvent permettre une thérapie à distance efficace et aider les personnes à retrouver leur capacité à parler, tellement essentielle dans nos vies. Ces recherches pourraient démocratiser l'accès à la thérapie et rendre le traitement disponible pour des personnes qui ne pouvaient pas dans le passé bénéficier d'aide ».
Rappelons que l’AVC représente la première cause de handicap moteur acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer et la troisième cause de mortalité en France... Face à un AVC, on a 4H30 pour agir. Chaque minute compte dès le premier symptôme et, le pronostic d’une personne souffrant d’AVC dépend de la rapidité de sa prise en charge. Plus on va vite dans la prise en charge d’une personne faisant un AVC, moins le cerveau est abîmé. Les séquelles les plus fréquentes après un AVC (ou attaque cérébrale) sont les troubles de l’équilibre et les troubles de la mémoire, puis les paralysies ou parésie d’un ou plusieurs membres, les troubles du langage et les problèmes de vision.
Cette étude a été publiée dans le journal Clinical Rehabilitation.