Un octogénaire réalise un saut à l’élastique pour célébrer les 15 ans de sa greffe cardiaque

Voilà un vieux monsieur qui a le cœur bien accroché. En effet, à 81 ans, Jean-Claude Le Bourhis a effectué le 24 juin dernier en Vendée, un saut à l’élastique (38 mètres de hauteur) pour célébrer le quinzième anniversaire de sa transplantation cardiaque mais également pour promouvoir le don d’organes.


C’est devenu une habitude. Désormais Jean-Claude Le Bourhis, 81 ans, fête l’anniversaire de sa transplantation cardiaque de manière spectaculaire. Non pas pour épater la galerie, mais pour montrer qu’il y a une vie après une greffe, mais aussi pour promouvoir le don d’organes ! « Après une opération aussi lourde que la greffe d’un cœur, on peut continuer à vivre, courir, pédaler et… sauter » indique-t-il au quotidien Ouest France.
 
Cette année, il a donc sauté d’un viaduc haut de 38 mètres. L’année dernière, il réalisait un saut en parachute. Et l’année prochaine ? Il envisage la voltige. Bref, ce vieux monsieur a le cœur bien accroché et il le prouve !
 
Chaque année, le don d’organes et la greffe permettent de sauver des vies. En 2011, ce sont près de 5 000 personnes qui ont bénéficié d’une greffe d’organe en France. Or, le nombre de greffes est à ce jour insuffisant et des personnes meurent faute d’avoir pu bénéficier d’une greffe à temps. Alors que les demandes ne cessent d’augmenter, du fait des progrès de la médecine mais aussi du vieillissement de la population, la progression du nombre de greffes stagne depuis plusieurs années. Selon l’Agence de la biomédecine, près de 10.000 personnes étaient en attente de greffe d’organes au 1er janvier 2012.
 
Rappelons que le prélèvement est possible à tout âge. S’il est vrai qu’un coeur est rarement prélevé après 60 ans, les reins, le foie ou les cornées peuvent l’être sur des personnes beaucoup plus âgées. En 2007, 32% des donneurs avaient plus de 60 ans et un quart des reins greffés provenaient de donneurs de plus de 60 ans. La moyenne d’âge des donneurs prélevés est par ailleurs passée de 40 ans en 1999 à 50 ans en 2007.
 
Il n’y a pas non plus de conditions de santé à remplir pour donner. Le prélèvement sur personnes décédées peut être envisagé même si celles-ci étaient sous traitement médical ou avaient des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, au cas par cas, de l’opportunité du prélèvement au moment du décès et de la qualité de chacun des organes.

Publié le 26/05/2015 à 07:37 | Lu 1321 fois