Trilux : de l'impact positif de la lumière sur les patients Alzheimer

Quand les solutions d’éclairage Trilux visent à améliorer la qualité de vie de résidents atteints de la maladie d’Alzheimer d’un établissement du groupe Orpéa. Comment ? Grâce à l’éclairage circadien, une approche thérapeutique prometteuse dans la prise en charge de cette pathologie neurodégénérative.





Dans au moins 44% des cas, une maladie neurodégénérative de type Alzheimer s’associe à une modification du rythme du sommeil avec des réveils nocturnes fréquents qui provoquent une diminution de la phase de sommeil nécessaire à la récupération des fonctions cérébrales, avec pour conséquence : des troubles de la concentration et des endormissements en journée, aggravant les symptômes déjà existants.
 
Dans ce contexte, il semblerait qu’un éclairage circadien dynamique ait des bénéfices significatifs sur le bien-être des personnes atteintes d’Alzheimer. Ce sont en tout cas ce que montrent les résultats d’une étude effectuée par le groupe de maisons de retraite Orpéa en collaboration avec le CHU de Nice, le Centre d’Innovation et d’Usages en Santé (CIU-Santé) et l’expert en éclairage Trilux.
 
Pour ce faire, un système d’éclairage dynamique circadien, dont l’intensité lumineuse et la température de couleur se rapprochent de la lumière naturelle, a été installé dans tous les espaces de vie et de circulation de la maison de retraite de Valenton (près de Paris). Ensuite, les effets de la lumière dynamique sur la durée des phases de sommeil ainsi que sur les troubles du comportement et l’anxiété de résidents Alzheimer ont été examinés.
 
Les résultats de cette étude montrent une amélioration statistiquement significative de la qualité de vie des résidents, due uniquement à l’installation d’un éclairage circadien dans les espaces d’activités. Le gain de sommeil était en moyenne de 55 minutes de sommeil par 24h, avec une diminution du nombre de réveils nocturnes, ainsi qu’une diminution significative des troubles du comportement doublée d’une baisse significative du niveau d’anxiété.
 
Après la phase expérimentale de 42 jours, la solution d’éclairage est restée en service. Depuis près de 9 mois, on peut constater une amélioration continue des symptômes chez les résidents, permettant d’envisager une réduction potentielle des traitements à visée sédative et d’améliorer la capacité de concentration et les performances.
 
Ces résultats sont actuellement en cours de validation dans une étude de suivi réalisée par le CHU de Nice. Parallèlement, Orpea travaille à un projet visant à utiliser l’éclairage dynamique dans d’autres logements encadrés. 

Article publié le 16/11/2016 à 06:59 | Lu 2557 fois