Tiers payant et refus du générique
En principe, si vous refusez la substitution proposée par votre pharmacien, vous perdez le bénéfice du tiers payant. Cela signifie que vous devez avancer le prix total du traitement, puis en demander le remboursement auprès de l’Assurance maladie. Il existe toutefois des exceptions :
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Si votre médecin indique la mention « non substituable » sur l’ordonnance et précise le motif médical par l’un des acronymes autorisés (MTE, EFG ou CIF).
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Si le prix du générique est égal ou supérieur à celui du médicament d’origine, ce qui reste rare.
Dans ces cas précis, vous pouvez continuer à bénéficier du tiers payant.
Un dialogue possible avec votre pharmacien
Remboursement : une procédure plus longue
Montant du remboursement
Que vous choisissiez le médicament de marque ou son générique, le remboursement se fait sur la base du tarif forfaitaire de responsabilité (TFR). Ce tarif fixe un montant identique pour les deux versions. Concrètement, si vous optez pour un médicament de marque plus cher, la différence reste à votre charge.
Exemple : votre médecin prescrit un médicament de marque vendu 20 €, alors que le TFR est fixé à 18 €. Si vous refusez le générique, vous paierez 20 € en pharmacie mais vous ne serez remboursé que sur la base de 18 €. Le surcoût de 2 € restera donc à votre charge, en plus de l’avance obligatoire des frais.






