Le Réseau Omeris, groupe familial et indépendant dispose de seize maisons de retraite en France. Et on le sait, le traitement du linge en Ehpad reste un sujet sensible : en effet, les résidents mais également leurs familles lui portent une grande importance, car ces vêtements appartiennent à la sphère de l’intime et revêtent souvent une dimension affective.
Pour autant, détérioration des articles, perte de vêtements, cycle de lavage non adapté… La gestion des trousseaux de vêtements des résidents peut être un véritable casse-tête et un calvaire pour les employés. Ces dysfonctionnements entrainent des plaintes des résidents et de leurs familles et le désarroi du personnel en charge du linge.
Pour rappel, au sein d’un seul établissement, la gestion du linge pour les lingères et les gouvernantes représente en moyenne 150 vêtements à laver, trier et redistribuer par jour ! Dans ce contexte, on comprend que l’amélioration du circuit du linge reste au cœur des préoccupations des maisons de retraite.
Comme le rappelle Sylviane Paravy, directrice du pôle Hôtellerie Restauration du Réseau Omeris : « l’arrivée en maison de retraite peut être perçue comme une rupture avec l’entourage et l’environnement. Le trousseau de vêtements pour un résident symbolise un lien fort avec son passé et il est souvent chargé d’une dimension affective importante. Une des priorités du réseau était de trouver une solution pour améliorer "la prise en soin" du linge, service essentiel au quotidien ».
A ce titre, les nouvelles technologies devraient permettre de faciliter les choses… C’est exactement ce que propose la jeune société Ubiquid qui utilise la technologie RFID, c'est-à-dire de radio-identification (déjà très utilisée pour la gestion du linge plat ou des tenues professionnelles).
Dans la pratique, les vêtements des résidents sont équipés d’une étiquette thermocollée contenant une puce, résistant jusqu'à 200 lavages. Ces puces référencent le nom du propriétaire, le numéro de chambre, la photographie du vêtement, sa description exact et même les instructions de lavage.
Contrairement à un code barre classique, le principal avantage de la puce est de communiquer des informations qui peuvent être lues jusqu'à une distance de 5 mètres. Les informations sont donc lisibles sur une tablette ou un smartphone, même si le vêtement est dans un sac de linge sale ou dans une commode fermée. Grâce à la puce, il n'a pas forcément besoin d'être pris en main.
Les équipes chargées du lavage et celles en contact avec les résidents peuvent faire l’inventaire de l’ensemble des vêtements présents dans un sac de linge ou une armoire et ainsi les redistribuer sans commettre d’erreur. Un système d’alerte est capable de prévenir en cas de fragilité particulière du vêtement ou si le résident (ou sa famille) souhaite le laver lui-même.
Une fois les équipes formées et les familles sensibilisées, il s’est avéré très rapidement que cette solution était utile au quotidien. Le gain de temps et la facilité d’utilisation ont permis une amélioration de la qualité de service qui s’est répercutée sur les relations avec les familles et sur le bien-être des résidents. Désormais, ces puces pourraient être expérimentées sur d’autres objets tout aussi personnels, tels que les appareils auditifs ou les lunettes de vues, souvent égarés.
Pour autant, détérioration des articles, perte de vêtements, cycle de lavage non adapté… La gestion des trousseaux de vêtements des résidents peut être un véritable casse-tête et un calvaire pour les employés. Ces dysfonctionnements entrainent des plaintes des résidents et de leurs familles et le désarroi du personnel en charge du linge.
Pour rappel, au sein d’un seul établissement, la gestion du linge pour les lingères et les gouvernantes représente en moyenne 150 vêtements à laver, trier et redistribuer par jour ! Dans ce contexte, on comprend que l’amélioration du circuit du linge reste au cœur des préoccupations des maisons de retraite.
Comme le rappelle Sylviane Paravy, directrice du pôle Hôtellerie Restauration du Réseau Omeris : « l’arrivée en maison de retraite peut être perçue comme une rupture avec l’entourage et l’environnement. Le trousseau de vêtements pour un résident symbolise un lien fort avec son passé et il est souvent chargé d’une dimension affective importante. Une des priorités du réseau était de trouver une solution pour améliorer "la prise en soin" du linge, service essentiel au quotidien ».
A ce titre, les nouvelles technologies devraient permettre de faciliter les choses… C’est exactement ce que propose la jeune société Ubiquid qui utilise la technologie RFID, c'est-à-dire de radio-identification (déjà très utilisée pour la gestion du linge plat ou des tenues professionnelles).
Dans la pratique, les vêtements des résidents sont équipés d’une étiquette thermocollée contenant une puce, résistant jusqu'à 200 lavages. Ces puces référencent le nom du propriétaire, le numéro de chambre, la photographie du vêtement, sa description exact et même les instructions de lavage.
Contrairement à un code barre classique, le principal avantage de la puce est de communiquer des informations qui peuvent être lues jusqu'à une distance de 5 mètres. Les informations sont donc lisibles sur une tablette ou un smartphone, même si le vêtement est dans un sac de linge sale ou dans une commode fermée. Grâce à la puce, il n'a pas forcément besoin d'être pris en main.
Les équipes chargées du lavage et celles en contact avec les résidents peuvent faire l’inventaire de l’ensemble des vêtements présents dans un sac de linge ou une armoire et ainsi les redistribuer sans commettre d’erreur. Un système d’alerte est capable de prévenir en cas de fragilité particulière du vêtement ou si le résident (ou sa famille) souhaite le laver lui-même.
Une fois les équipes formées et les familles sensibilisées, il s’est avéré très rapidement que cette solution était utile au quotidien. Le gain de temps et la facilité d’utilisation ont permis une amélioration de la qualité de service qui s’est répercutée sur les relations avec les familles et sur le bien-être des résidents. Désormais, ces puces pourraient être expérimentées sur d’autres objets tout aussi personnels, tels que les appareils auditifs ou les lunettes de vues, souvent égarés.