Malgré cela, l’accès de ce groupe de population aux secours d’urgence est limité, puisque moins de 10% de ces personnes disent avoir reçu une aide particulièrement adaptée aux seniors, dans le cadre des secours.
« Il n’y a plus beaucoup de gens de mon âge au village. Jusqu’ici, je n’ai reçu aucune aide exclusivement destinée aux personnes âgées », a d’ailleurs déclaré Kyin Hla, qui a perdu son épouse dans la tempête.
« Les personnes âgées sont souvent l’élément manquant des opérations de secours et de réhabilitation », a confirmé de son côté Richard Blewitt, chef de direction de HelpAge international.
L’état des lieux conjoint post-Nargis (PONJA), un rapport rédigé par le gouvernement birman, l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) et les Nations Unies, recense en détail les besoins des communautés et des ménages touchés ; pourtant, si les vulnérabilités des personnes âgées y sont soulignées, le rapport ne précise pas les interventions nécessaires à mener pour y faire face.
« Il est essentiel de veiller à ce que les difficultés et les besoins particuliers de ce groupe soient pris en compte pour assurer la réussite du programme de secours et de rétablissement chez l’ensemble des populations touchées », a estimé M. Blewitt. .../...
« Il n’y a plus beaucoup de gens de mon âge au village. Jusqu’ici, je n’ai reçu aucune aide exclusivement destinée aux personnes âgées », a d’ailleurs déclaré Kyin Hla, qui a perdu son épouse dans la tempête.
« Les personnes âgées sont souvent l’élément manquant des opérations de secours et de réhabilitation », a confirmé de son côté Richard Blewitt, chef de direction de HelpAge international.
L’état des lieux conjoint post-Nargis (PONJA), un rapport rédigé par le gouvernement birman, l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) et les Nations Unies, recense en détail les besoins des communautés et des ménages touchés ; pourtant, si les vulnérabilités des personnes âgées y sont soulignées, le rapport ne précise pas les interventions nécessaires à mener pour y faire face.
« Il est essentiel de veiller à ce que les difficultés et les besoins particuliers de ce groupe soient pris en compte pour assurer la réussite du programme de secours et de rétablissement chez l’ensemble des populations touchées », a estimé M. Blewitt. .../...
Un grand nombre de personnes âgées victimes du cyclone dépendent des vivres que leur fournissent les organisations humanitaires, les membres de leur famille et les leaders des communautés, tels que les moines. D’autres dépendent des aliments qui leur sont fournis par les ONG internationales (50%) et locales (9%), selon le rapport de HelpAge.
Par ailleurs, près de 80% des sondés ont perdu leur logement au cours de la tempête, de catégorie quatre, et plus de la moitié ont déclaré ne pas disposer de biens productifs qui leur permettent de subvenir à leurs propres besoins. Bon nombre ont perdu leurs partenaires ou les principales personnes chargées de veiller sur eux.
Avant Nargis, Kyin Hla possédait six hectares de terres, qui lui permettaient d’être largement autonome. Mais après avoir tout perdu pendant la tempête (sa femme, ses deux enfants et 18 bisons), Kyin Hla a emménagé dans un monastère de Yangon pour s’occuper de son petit-fils orphelin.
Le monastère leur fournit des vivres et un lieu d’hébergement, et un moine de rang supérieur s’occupe d’éduquer son petit-fils. « Cela nous permet de réduire nos frais de vie », a-t-il indiqué ; il s’agit là, en effet, d’une des stratégies de survie adoptées par un grand nombre de victimes âgées du cyclone.
Par ailleurs, près de 80% des sondés ont perdu leur logement au cours de la tempête, de catégorie quatre, et plus de la moitié ont déclaré ne pas disposer de biens productifs qui leur permettent de subvenir à leurs propres besoins. Bon nombre ont perdu leurs partenaires ou les principales personnes chargées de veiller sur eux.
Avant Nargis, Kyin Hla possédait six hectares de terres, qui lui permettaient d’être largement autonome. Mais après avoir tout perdu pendant la tempête (sa femme, ses deux enfants et 18 bisons), Kyin Hla a emménagé dans un monastère de Yangon pour s’occuper de son petit-fils orphelin.
Le monastère leur fournit des vivres et un lieu d’hébergement, et un moine de rang supérieur s’occupe d’éduquer son petit-fils. « Cela nous permet de réduire nos frais de vie », a-t-il indiqué ; il s’agit là, en effet, d’une des stratégies de survie adoptées par un grand nombre de victimes âgées du cyclone.
Plus d’un tiers (35%) des personnes interrogées ont déclaré qu’elles avaient réduit le nombre de leurs repas ou qu’elles sautaient des repas (32%), qu’il leur arrivait de ne pas manger du tout, de toute la journée (11%), ou qu’elles se rendaient, pour ce faire, chez des membres de leur famille (15%).
Bien qu’au Myanmar, les personnes âgées soient particulièrement respectées au sein de leurs communautés et qu’elles vivent avec les membres de leur famille proche, 7% ont déclaré qu’elles vivaient désormais seules.
Les aînés qui n’ont pas eu d’enfant ont d’autant plus de difficultés ; aussi ressentent-ils un sentiment d’insécurité particulièrement fort. « Les personnes âgées qui n’ont ni fils ni fille sont confrontées à des difficultés », a confirmé Aung Thu, chef d’équipe à HelpAge.
Leur sort est aggravé par les conséquences désastreuses que le cyclone a eut sur la santé globale des populations. Avant Nargis, 30% des personnes interrogées ne souffraient d’aucune maladie importante, contre 2% seulement depuis la tempête, selon le sondage.
Aung Thu s’est rappelé avoir rencontré trois femmes âgées de 72 à 86 ans au cours d’un de ses déplacements dans une des régions touchées, dans le cadre d’une opération de soins mobiles. « La plus jeune de ces trois femmes souffrait de problèmes pulmonaires graves, mais elle s’occupait tout de même de ses deux sœurs plus âgées », a-t-il rapporté.
Aung Thu a appris par la suite que la vieille dame était décédée, faute de traitement. « Les deux vieilles dames habitent maintenant avec une de leurs nièces, au village. Je me demande combien de temps les deux autres vont survivre », a-t-il lancé.
Attention, cette article publié par Irin new, site d’information des Nations Unies, « ne reflète pas nécessairement les vues des Nations Unies ».
Bien qu’au Myanmar, les personnes âgées soient particulièrement respectées au sein de leurs communautés et qu’elles vivent avec les membres de leur famille proche, 7% ont déclaré qu’elles vivaient désormais seules.
Les aînés qui n’ont pas eu d’enfant ont d’autant plus de difficultés ; aussi ressentent-ils un sentiment d’insécurité particulièrement fort. « Les personnes âgées qui n’ont ni fils ni fille sont confrontées à des difficultés », a confirmé Aung Thu, chef d’équipe à HelpAge.
Leur sort est aggravé par les conséquences désastreuses que le cyclone a eut sur la santé globale des populations. Avant Nargis, 30% des personnes interrogées ne souffraient d’aucune maladie importante, contre 2% seulement depuis la tempête, selon le sondage.
Aung Thu s’est rappelé avoir rencontré trois femmes âgées de 72 à 86 ans au cours d’un de ses déplacements dans une des régions touchées, dans le cadre d’une opération de soins mobiles. « La plus jeune de ces trois femmes souffrait de problèmes pulmonaires graves, mais elle s’occupait tout de même de ses deux sœurs plus âgées », a-t-il rapporté.
Aung Thu a appris par la suite que la vieille dame était décédée, faute de traitement. « Les deux vieilles dames habitent maintenant avec une de leurs nièces, au village. Je me demande combien de temps les deux autres vont survivre », a-t-il lancé.
Attention, cette article publié par Irin new, site d’information des Nations Unies, « ne reflète pas nécessairement les vues des Nations Unies ».