Le point sur la sarcopénie avec Toutsurlasarcopenie.fr

La laboratoire français Citrage qui commercialise un complément alimentaire* qui vise à réduire les risques de sarcopénie (fonte musculaire survenant avec l’âge) fait le point sur cette évolution de notre corps et sur les moyens de ralentir la perte de nos muscles en vieillissant.





Rappelons que notre corps est constitué de 640 muscles qui représentent à eux seuls 30% du poids d’un jeune adulte en bonne santé. Naturellement, comme l’ensemble de notre organisme, ces muscles sont touchés par le vieillissement.
 
Ainsi, en prenant de l'âge, c’est inéluctable, nos muscles fondent… De fait, entre trente et quatre-vingt ans, nous perdons la moitié de nos muscles : c’est ce que l’on appelle la sarcopénie, la fonte musculaire liée à l’âge. Si le vieillissement musculaire débute dès la trentaine, c’est surtout à partir de la cinquantaine qu’une faiblesse musculaire commence à se faire véritablement ressentir.
 
La masse musculaire décline approximativement de 1 à 2% par an passé l’âge de 50 ans, la force diminue quant à elle en moyenne de 1,5% par an entre 50 et 60 ans puis au rythme de 3% par an, soit une perte de 30% par décennie après 60 ans.
 
La sarcopénie reste encore relativement méconnue auprès du grand public, même chez les seniors. Pourtant, elle concerne 15% des Français de plus de 45 ans et 19 à 33% des femmes et 45 à 64% des hommes à partir de 75 ans, selon les données du dernier rapport publié l’Académie nationale de Médecine en 2014. Ce dernier insiste d’ailleurs sur la nécessité de dépister la fragilité liée au vieillissement dès 50-55 ans afin de prévenir et prendre en charge ce véritable problème de santé publique.
 
Rappelons que la sarcopénie est multifactorielle : diminution de la synthèse protéique musculaire, moins bonne réponse du muscle aux stimuli, modification du métabolisme protéique… Ses conséquences sont nombreuses et parmi les plus importantes, on note un risque accru de chutes et une perte de qualité de vie et d’autonomie.
 
Le diagnostic de la sarcopénie repose sur l’évaluation de la masse musculaire (en cabinet de ville par des mesures anthropométriques (plis cutanés, circonférences du bras ou du mollet, poids, taille)), de la force musculaire (force de préhension par un dynamomètre) et de la performance physique (vitesse de marche sur 4 mètres). Il est aussi possible de poser un premier diagnostic grâce au questionnaire SARC-F, un score supérieur à 4 devant inciter à évaluer la masse musculaire pour définitivement admettre ou rejeter la présence d’une sarcopénie.
 
Le diagnostic de la sarcopénie est un premier pas pour lutter contre ce fléau, la suite logique étant le traitement, et, idéalement, la prévention. Pour ce faire, l’activité physique adaptée aux besoins et à l’âge des individus ainsi qu’une alimentation saine et équilibrée sont deux prérequis essentiels pour prévenir la sarcopénie. Lorsqu’une fonte musculaire ou une perte de force est constatée, il est impératif de s’assurer que l’alimentation apporte suffisamment de protéines et de calories.
 
Cependant, une bonne hygiène de vie retarde le vieillissement musculaire mais ne l’arrête pas. C’est pourquoi d’autres solutions ont été étudiées, comme un acide aminé très prometteur : la L-citrulline. Selon le communiqué du laboratoire Citrage, « de nombreuses études ont déjà montré que la L-citrulline était un puissant stimulateur de la synthèse protéique musculaire ». De plus, une étude récente chez l’homme a montré qu’après 21 jours de complémentation nutritionnelle avec 10 g de citrulline, la masse musculaire a augmenté de 5 à 10% selon les individus entre le début et la fin de l’étude. Chez les femmes, il est également observé une diminution de la masse grasse.
    
« La citrulline et les protéines sont aux muscles ce que la vitamine D et le calcium sont à l'os », résume le Docteur Cécile Loï, PDG du laboratoire.
 
*ProteoCIT
  

Article publié le 16/05/2016 à 03:25 | Lu 1781 fois