Le collagène : ce que c'est et à quoi ça sert ?

Le collagène est une protéine relativement récente dans l’univers de la santé, du bien-être et de la beauté. En effet, elle est utilisée depuis les années 80, quand à l’époque, des chercheurs européens se sont aperçus des bienfaits potentiels de l’hydrolysat de collagène pour le traitement des problèmes articulaires. Mais qu’en est-il exactement ? Qu’est ce que le collagène et à quoi sert-il ? Explications.





Cela fait une quarantaine d’années que le collagène est entré dans nos vies. A l’origine, il faut savoir que cette protéine est présente un peu partout dans notre corps : dans la peau, dans les cartilages, dans les ligaments, dans les tissus conjonctifs ou encore dans les cheveux et les ongles.
 
Etymologiquement, son origine vient du mot grec « kolla » qui signifie « colle ». Ce nom lui a été donné car il agit un peu comme une sorte de colle en assurant la cohésion entre les différentes cellules en plus d’apporter de la résistance et de l’élasticité à la peau.
 
On considère qu’il représente environ un tiers de protéines totales de notre organisme et 6% de notre poids total ; sans entrer trop dans le détail, les scientifiques le sous-divise en trois catégories, en trois types : le type I que l’on trouve dans la peau et les tissus osseux ; le type II dans les cartilages et le type III dans les muscles et les parois des vaisseaux.
 
Avec l’âge, mais également avec la pollution ou le sport intensif, notre corps manque de collagène… Même s’il se régénère tout au long de la vie, avec le temps, sa production se dégrade et le collagène perd en qualité (sa production baisse d’1% environ par an à partir de 30 ans), d’où les signes de vieillissement cutané par exemple.
 
Dans ce contexte, d’une manière générale, de nos jours, le collagène est utilisé principalement pour conserver le plus longtemps possible une peau jeune, tonique et en bonne santé, notamment après 40 ans, mais aussi, en prises prolongées, pour favoriser le bon fonctionnement de nos articulations et retarder ou voire, réduire les problèmes de douleurs articulaires (arthrose ou arthrite).
 
Il faut savoir que cela fait des siècles que la médecine traditionnelle chinoise recommande la consommation de cartilage animal, riche en collagènes (c’est l’une des raisons pour lesquelles les femmes chinoises sont de grandes consommatrices de pattes de poulets) pour soigner les troubles articulaires.
 
De nos jours, la gélatine est issue principalement de l’animal ; elle est obtenue en traitant les os, les cartilages et la couenne et sert à différentes industries. Le collagène ou plus exactement l’hydrolysat de collagène demande une transformation plus poussée -pour faire simple, on réduit les molécules ce qui les rend plus facilement assimilables- de cette gélatine qui est ensuite proposée depuis quelques dizaines d’années déjà comme compléments alimentaires.
 
A noter qu’il n’existe pas sur le marché de collagène qui soit issu du végétal. En revanche, depuis quelques années, on trouve du collagène marin provenant d’algues, de poissons ou de crustacés. On considère également que le collagène marin est plus efficace que le collagène bovin car il est plus « léger ». Il est donc mieux assimilé par le corps avec une absorption 1,5 fois meilleure, du fait que sa structure est plus proche de celle du corps humain.
 
Quand vous achetez du collagène, vérifiez bien son origine : animal ou marine. S’il est issu de l’animal il est important de bien s’assurer que les bovins n’ont pas été sujets à des traitements hormonaux ou qu’ils n’ont pas été exposés à des pesticides et à des engrais chimiques.
 
Autre point fondamental : comme indiquez précédemment, le collagène est principalement utilisé pour raffermir les peaux matures (c’est devenu un actif de premier choix dans la lutte anti-âge) et les soins capillaires, mais également pour réduire les problèmes d’articulations un peu rouillées par les ans. A ce titre, il convient de garder en tête que pour la peau il faut opter pour un collagène de type I et pour les articulations, il faut choisir un collagène de type II.
 
Par ailleurs, il est aussi important d’opter pour un collagène hydrolysé (avec 18 peptides de préférence) plutôt qu’un collagène natif ou en gélatine. En effet, le premier est la forme la mieux absorbée (90%) par l’organisme.
 
Le collagène se trouve dans le commerce sous différentes formes : en gélules, ou poudre (à mélanger dans l’eau par exemple) ou en crèmes ou masques. Il semblerait toutefois que l’apport oral soit plus optimal sur l’ensemble du corps.

Article publié le 12/11/2020 à 08:51 | Lu 21248 fois