Les mécanismes biologiques du vieillissement capillaire
Au fil des ans, le cycle pilaire change : la phase anagène (celle de la croissance) raccourcit, tandis que la phase télogène (repos) s'allonge, ce qui ralentit la repousse.
Parallèlement, les follicules pileux tendent à rétrécir, produisant des cheveux plus fins et moins pigmentés. Cette fragilité est accentuée chez les femmes ménopausées par la chute des taux d'œstrogènes et de progestérone.
À cela s'ajoutent des facteurs aggravants comme le stress chronique ou les troubles thyroïdiens, fréquents chez les personnes du troisième âge et pouvant accélérer la perte de cheveux.
Ces derniers deviennent donc plus clairsemés et poussent moins rapidement. Dans de tels cas, un complément alimentaire cheveux bien choisi peut être d'une aide précieuse.
Repérer des carences nutritionnelles
Entre autres troubles identifiés, l'absorption de certains nutriments baisse, rendant les déficiences nutritionnelles plus fréquentes, voire insidieuses.
Au nombre de ces derniers :
Une évaluation médicale via des bilans sanguins et une révision du régime alimentaire sont nécessaires afin d'identifier ces manques avec acuité et de proposer une réponse ciblée et efficace.
Compléments alimentaires : comment peuvent-ils aider ?
Bien construite, la supplémentation alimentaire est un allié précieux face à la chute de cheveux.
Elle comble les carences nutritives dues à l'âge ou à la prise de certains traitements. Elle favorise également la récupération après un épisode de chute temporaire (effluvium télogène), souvent provoqué par un stress ou une chirurgie.
De plus, elle va renforcer l'efficacité de traitements médicaux comme le Minoxidil ou la Finastéride.
Dans ces cas, on a généralement recours aux oméga-3 (réduire l'inflammation) et protéines hydrolysées (apport en acides aminés pour la fabrication de la kératine). Il peut aussi être associé à la biotine et à la vitamine D. Loin d'être des solutions miracles, elles améliorent nettement la qualité capillaire.
Alimentation ou compléments : que doivent savoir les seniors ?
Certaines limites peuvent s'installer avec l'âge : appétit diminué, traitements médicamenteux, troubles digestifs…
Des facteurs qui nuisent à l'absorption optimale des nutriments. Il est alors très important de privilégier une alimentation variée et équilibrée.
Par exemple :
Subséquemment, l'aide d'un professionnel est nécessaire avant d'entamer une cure, même en parapharmacie, car l'équilibre doit primer sur la quantité.
Prendre soin de ses cheveux ne relève pas seulement de l'esthétique chez les seniors, mais participe pleinement à la qualité de vie et à la confiance en soi. Intégrer les soins capillaires dans une routine de bien-être globale est primordial.
Une bonne hygiène de vie, une alimentation personnalisée, une gestion du stress et une attention portée au cuir chevelu forment un tout cohérent. Parlez-en avec votre médecin ou votre pharmacien pour envisager une solution adaptée à vos besoins réels.
Au fil des ans, le cycle pilaire change : la phase anagène (celle de la croissance) raccourcit, tandis que la phase télogène (repos) s'allonge, ce qui ralentit la repousse.
Parallèlement, les follicules pileux tendent à rétrécir, produisant des cheveux plus fins et moins pigmentés. Cette fragilité est accentuée chez les femmes ménopausées par la chute des taux d'œstrogènes et de progestérone.
À cela s'ajoutent des facteurs aggravants comme le stress chronique ou les troubles thyroïdiens, fréquents chez les personnes du troisième âge et pouvant accélérer la perte de cheveux.
Ces derniers deviennent donc plus clairsemés et poussent moins rapidement. Dans de tels cas, un complément alimentaire cheveux bien choisi peut être d'une aide précieuse.
Repérer des carences nutritionnelles
Entre autres troubles identifiés, l'absorption de certains nutriments baisse, rendant les déficiences nutritionnelles plus fréquentes, voire insidieuses.
Au nombre de ces derniers :
- la biotine (vitamine B7), essentielle à la production de kératine ;
- le fer, dont le manque limite l'oxygénation du cuir chevelu ;
- la vitamine D, stimulant les cellules souches du follicule pileux ;
- le zinc et le sélénium, impliqués dans la régulation du cycle capillaire et protégeant des agressions oxydatives.
Une évaluation médicale via des bilans sanguins et une révision du régime alimentaire sont nécessaires afin d'identifier ces manques avec acuité et de proposer une réponse ciblée et efficace.
Compléments alimentaires : comment peuvent-ils aider ?
Bien construite, la supplémentation alimentaire est un allié précieux face à la chute de cheveux.
Elle comble les carences nutritives dues à l'âge ou à la prise de certains traitements. Elle favorise également la récupération après un épisode de chute temporaire (effluvium télogène), souvent provoqué par un stress ou une chirurgie.
De plus, elle va renforcer l'efficacité de traitements médicaux comme le Minoxidil ou la Finastéride.
Dans ces cas, on a généralement recours aux oméga-3 (réduire l'inflammation) et protéines hydrolysées (apport en acides aminés pour la fabrication de la kératine). Il peut aussi être associé à la biotine et à la vitamine D. Loin d'être des solutions miracles, elles améliorent nettement la qualité capillaire.
Alimentation ou compléments : que doivent savoir les seniors ?
Certaines limites peuvent s'installer avec l'âge : appétit diminué, traitements médicamenteux, troubles digestifs…
Des facteurs qui nuisent à l'absorption optimale des nutriments. Il est alors très important de privilégier une alimentation variée et équilibrée.
Par exemple :
- les jaunes d'œufs, épinards et poissons gras sont d'excellentes sources naturelles de nutriments capillaires ;
- une surconsommation de compléments peut avoir l'effet inverse (trop de vitamine A ou de zinc favorise la chute).
Subséquemment, l'aide d'un professionnel est nécessaire avant d'entamer une cure, même en parapharmacie, car l'équilibre doit primer sur la quantité.
Prendre soin de ses cheveux ne relève pas seulement de l'esthétique chez les seniors, mais participe pleinement à la qualité de vie et à la confiance en soi. Intégrer les soins capillaires dans une routine de bien-être globale est primordial.
Une bonne hygiène de vie, une alimentation personnalisée, une gestion du stress et une attention portée au cuir chevelu forment un tout cohérent. Parlez-en avec votre médecin ou votre pharmacien pour envisager une solution adaptée à vos besoins réels.