La maltraitance des personnes âgées n’est pas une fatalité, par le groupe Quiétude

L’émission Les infiltrés présentée par David Pujadas et diffusée le 22 octobre dernier par France 2 pointe du doigt le phénomène de la maltraitance au sein d’une maison de retraite. Naturellement, ce magazine a suscité de nombreuses réactions négatives de la part du grand public vis-à-vis des maisons de retraite... Dans ce contexte, le groupe Quiétude a souhaité s’exprimer.


La notion de maltraitance envers les personnes âgées est apparue en France dans les années 80, mais l’ampleur du phénomène demeure largement méconnue. Toutefois, on estime généralement que de 2 à 10 % des personnes âgées seraient maltraitées de façon plus ou moins importante, le plus souvent hors institution spécialisée.

En effet, selon une étude menée en 2003 par l’Alma (association Allô maltraitance des personnes âgés), 58 % des auteurs d’actes de maltraitance envers les personnes âgées sont les membres de la famille. Parallèlement, depuis cinq ans, les conditions d’accueil en établissement hébergeant des personnes âgées se sont considérablement améliorées.

Spécialisé dans l’hébergement des personnes âgées dépendantes ou non, Quiétude Senior entend lutter contre les éventuelles pratiques de maltraitance. Ainsi, a été mis en place, au sein de chacun de ces cinq établissements, des commissions de bienveillance qui viennent contrôler les actions du personnel dans tous les domaines.

De même, conscient que la meilleure garantie est une formation adaptée de l’ensemble de ses personnels le groupe privilégie la formation continue de ses collaborateurs centrée sur le concept d’Humanitude* : l’accès à l’autonomie est la première des bientraitance.

Enfin, Christophe Piffard, directeur de Quiétude Senior, a créé un poste de directrice des richesses humaines qui développe une stratégie d’accompagnement des collaborateurs de l’ensemble des établissements du groupe.

Les établissements de Quiétude Senior ont à cœur de maintenir le lien social entre les personnes âgées et leur environnement et un dialogue de qualité à l’intérieur des structures d’accueil. Ainsi, toutes les six semaines, se tient un conseil de la vie sociale ouvert à tous (résidents, personnel, accompagnateurs,…) qui permet et encourage l’expression de chacun.

* développé par Yves Gineste

Pour aller plus loin, lire aussi :
Les Infiltrés : quand France 2 enquête dans une maison de retraite

Publié le 23/10/2008 à 12:00 | Lu 9368 fois