Nous commencerons par un indémodable apéritif de l’été qui offre l’avantage de rassembler autour de lui tous les suffrages.
Véritable phénomène de société, le pastis est fédérateur. Avant le déjeuner ou fin de journée, ce que certains appellent le « petit jaune » trouve toujours sa place.
Plutôt que des produits industriels de grande diffusion, nous avons sélectionné un pastis plus élaboré et plus fin où la violente amertume de la réglisse se fait moins présente.
Elégant, le pastis Henri Bardouin est le résultat d’un assemblage précis de 65 plantes et épices qui, pour beaucoup, sont récoltées dans la région de Lure dans les Alpes de Haute-Provence.
Récompensé en 2024 par une médaille d’argent au concours général agricole, le Bardouin comme il est coutume de l’appeler, est un pastis délicat qui, selon le dosage offre une robe légèrement vert anisé dans le verre.
Le nez dégage des arômes qui nous transportent immédiatement au pays de Pagnol tandis que la dégustation nous fait entendre les cigales dans la garrigue même si nous sommes au bord d’une piscine.
On aime cette saveur anisée où se mêle la cardamone, la fève de tonka et le clou de girofle. Les Distilleries et Domaines de Provence qui élaborent le Pastis Henri Bardouin, disposent également dans leur catalogue un apéritif à base de vin baptisé le Rinquinquin.
Avec l’esprit original de se requinquer comme pour beaucoup de « vins cuits » d’autrefois, le Rinquinquin est un assemblage de pêche blanche, de feuilles de pêcher et de vin blanc. Il se boit sec avec un glaçon ou encore en cocktails ou allongé d’un tonic.
Fruité et aromatique, on ressent particulièrement le fruit à la dégustation. Idéal en fin de soirée en lisant un vieux bouquin retrouvé au fond d’une bibliothèque. Pastis Henri Bardouin, 24,95€, Rinquinquin à la pêche, 18,90€, aux Distilleries et Domaines de Provence.
Restons dans la catégorie des apéritifs à l’ancienne avec le Pineau des Charentes, mais dans une version rosé.
Ce grand classique régional français est aujourd’hui décliné dans une version destinée à la conception de cocktails.
Maison ancestrale des Charentes, la famille Guérin produit des pineaux, des vermouths et des cognacs depuis plusieurs générations.
Aujourd’hui, c’est dans l’esprit de rajeunir la clientèle de ces produits typiquement français que la famille Guérin propose un cocktail baptisé le Rose qui associe le pineau rosé au sirop de pastèque Monin et au sirop de citron vert de chez Pulco.
Un blend rafraîchissant et très féminin qui associe la douceur de la pastèque à l’acidité du citron afin de souligner la spécificité du pineau des Charentes. Un cocktail à découvrir le soir après le dîner. Pineau des Charentes rosé de chez Guérin, 19,90€.
Une séquence très française que nous terminerons avec le gin Anaë. Un gin hexagonal dont les principales caractéristiques sont d’être conçues d’une part avec une base d’alcool de raisin et d’autre part avec une plante, le maceron, récoltée sur l’île de Ré.
Parmi les autres botaniques de ce gin on trouve bien sûr du genièvre mais aussi de la coriandre, de la verveine, du thym, de la fleur de bleuet et de la camomille. L’ensemble de ces botaniques étant certifié Agriculture Biologique.
On aime également sa recette simple de 7 plantes qui va à l’encontre de certains gins qui tiennent plus de la pharmacopée avec leur cinquantaine d’ingrédients. Si le nez est assez neutre avec des arômes délicats de verveine, la bouche dégage une belle puissance ronde, grasse et épicée.
Des notes de pain grillé complètent une belle longueur. Un gin facile à déguster avec un glaçon à utiliser dans la confection de cocktails. Le gin Anaë qui est distillé en Charente fait partie de la galaxie familiale Bollinger. Environ 39,90€.
Pour clore cette séquence « apéritif de l’été », partons vers la Riviera italienne avec un gin dont le nom est un appel à tous les rêves : Portofino Dry Gin La Penisola.
Avec son flacon cubique d’un bleu méditerranéen orné d’un décor qui reproduit le port de Portofino, ce gin possède tous les ingrédients pour attirer les amateurs de cocktails et surtout d’un art de vivre à l’italienne.
C’est la Dolce Vita qui s’annonce dans le verre. Composé de 10 botaniques, ce gin qui porte le label London Dry Gin est très aromatique, le nez puissant fait ressortir la lavande sauvage, la résine des pins méditerranéens et les agrumes.
En bouche, cette édition limitée baptisée La Penisola dégage une belle puissance épicée qui offre une finale d’agrumes avec une note de sauge. Un gin qui semble avoir été conçu pour créer des cocktails comme le Negroni ou le Dry Martini.
Assis à une terrasse de la Piazzetta, on partage un moment avec Marcello Mastroianni et Monica Vitti. Portofino Dry Gin La Peninsola, 44,90€. Avec un bel ensemble de six flacons, il est ainsi possible de reconstituer le port de Portofino avec une vision depuis le large. Une belle déco dans un bar personnel.
Joël Chassaing-Cuvillier
Rappel : « L'abus d'alcool est dangereux pour la santé »
Véritable phénomène de société, le pastis est fédérateur. Avant le déjeuner ou fin de journée, ce que certains appellent le « petit jaune » trouve toujours sa place.
Plutôt que des produits industriels de grande diffusion, nous avons sélectionné un pastis plus élaboré et plus fin où la violente amertume de la réglisse se fait moins présente.
Elégant, le pastis Henri Bardouin est le résultat d’un assemblage précis de 65 plantes et épices qui, pour beaucoup, sont récoltées dans la région de Lure dans les Alpes de Haute-Provence.
Récompensé en 2024 par une médaille d’argent au concours général agricole, le Bardouin comme il est coutume de l’appeler, est un pastis délicat qui, selon le dosage offre une robe légèrement vert anisé dans le verre.
Le nez dégage des arômes qui nous transportent immédiatement au pays de Pagnol tandis que la dégustation nous fait entendre les cigales dans la garrigue même si nous sommes au bord d’une piscine.
On aime cette saveur anisée où se mêle la cardamone, la fève de tonka et le clou de girofle. Les Distilleries et Domaines de Provence qui élaborent le Pastis Henri Bardouin, disposent également dans leur catalogue un apéritif à base de vin baptisé le Rinquinquin.
Avec l’esprit original de se requinquer comme pour beaucoup de « vins cuits » d’autrefois, le Rinquinquin est un assemblage de pêche blanche, de feuilles de pêcher et de vin blanc. Il se boit sec avec un glaçon ou encore en cocktails ou allongé d’un tonic.
Fruité et aromatique, on ressent particulièrement le fruit à la dégustation. Idéal en fin de soirée en lisant un vieux bouquin retrouvé au fond d’une bibliothèque. Pastis Henri Bardouin, 24,95€, Rinquinquin à la pêche, 18,90€, aux Distilleries et Domaines de Provence.
Restons dans la catégorie des apéritifs à l’ancienne avec le Pineau des Charentes, mais dans une version rosé.
Ce grand classique régional français est aujourd’hui décliné dans une version destinée à la conception de cocktails.
Maison ancestrale des Charentes, la famille Guérin produit des pineaux, des vermouths et des cognacs depuis plusieurs générations.
Aujourd’hui, c’est dans l’esprit de rajeunir la clientèle de ces produits typiquement français que la famille Guérin propose un cocktail baptisé le Rose qui associe le pineau rosé au sirop de pastèque Monin et au sirop de citron vert de chez Pulco.
Un blend rafraîchissant et très féminin qui associe la douceur de la pastèque à l’acidité du citron afin de souligner la spécificité du pineau des Charentes. Un cocktail à découvrir le soir après le dîner. Pineau des Charentes rosé de chez Guérin, 19,90€.
Une séquence très française que nous terminerons avec le gin Anaë. Un gin hexagonal dont les principales caractéristiques sont d’être conçues d’une part avec une base d’alcool de raisin et d’autre part avec une plante, le maceron, récoltée sur l’île de Ré.
Parmi les autres botaniques de ce gin on trouve bien sûr du genièvre mais aussi de la coriandre, de la verveine, du thym, de la fleur de bleuet et de la camomille. L’ensemble de ces botaniques étant certifié Agriculture Biologique.
On aime également sa recette simple de 7 plantes qui va à l’encontre de certains gins qui tiennent plus de la pharmacopée avec leur cinquantaine d’ingrédients. Si le nez est assez neutre avec des arômes délicats de verveine, la bouche dégage une belle puissance ronde, grasse et épicée.
Des notes de pain grillé complètent une belle longueur. Un gin facile à déguster avec un glaçon à utiliser dans la confection de cocktails. Le gin Anaë qui est distillé en Charente fait partie de la galaxie familiale Bollinger. Environ 39,90€.
Pour clore cette séquence « apéritif de l’été », partons vers la Riviera italienne avec un gin dont le nom est un appel à tous les rêves : Portofino Dry Gin La Penisola.
Avec son flacon cubique d’un bleu méditerranéen orné d’un décor qui reproduit le port de Portofino, ce gin possède tous les ingrédients pour attirer les amateurs de cocktails et surtout d’un art de vivre à l’italienne.
C’est la Dolce Vita qui s’annonce dans le verre. Composé de 10 botaniques, ce gin qui porte le label London Dry Gin est très aromatique, le nez puissant fait ressortir la lavande sauvage, la résine des pins méditerranéens et les agrumes.
En bouche, cette édition limitée baptisée La Penisola dégage une belle puissance épicée qui offre une finale d’agrumes avec une note de sauge. Un gin qui semble avoir été conçu pour créer des cocktails comme le Negroni ou le Dry Martini.
Assis à une terrasse de la Piazzetta, on partage un moment avec Marcello Mastroianni et Monica Vitti. Portofino Dry Gin La Peninsola, 44,90€. Avec un bel ensemble de six flacons, il est ainsi possible de reconstituer le port de Portofino avec une vision depuis le large. Une belle déco dans un bar personnel.
Joël Chassaing-Cuvillier
Rappel : « L'abus d'alcool est dangereux pour la santé »