Japon : le doyen de l'humanité décède à l'âge de 112 ans

Le japonais Sakari Momoi, 112 ans, qui était considéré comme le doyen de l'humanité, est décédé dimanche dernier dans sa maison de retraite de Tokyo, victime d'une insuffisance rénale.


Selon les premières informations recueillies par le correspondant local de l'AFP, la santé de monsieur Momoi s'était sensiblement détériorée ces derniers jours.  "Sa santé s'était dégradée il y a une ou deux semaines" a confirmé la famille à un responsable de la municipalité de Tokyo.

Récompensé en 2014 par le Guinness Book des records, monsieur Sakari Momoi bénéficiait d'une longévité hors norme. Âgé alors de 111 ans alors que l'espérance de vie moyenne des hommes japonais est de 80,2 ans (78,7 en France), le doyen de l'humanité confessait son espoir de pouvoir vivre encore deux années de plus. Un souhait qui n'aura été que partiellement exaucé.

Né le 5 février 1903 dans la préfecture de Fukushima, Sakari Momoi était un proviseur de lycée passionné par la poésie chinoise et grand amateur de sumo, le sport le plus populaire au pays du soleil levant.

Marié en 1928 et père de cinq enfants, il faisait partie des quelques 59.000 centenaires que compte déjà le Japon, à  87% des femmes.

Rappelons que près d'un quart de la population du Japon est âgé de plus 65 ans et plus, une proportion qui devrait croître jusqu'à 40% à l'horizon 2060.

À noter : le record de longévité absolu reste toujours détenu par la française Jeanne Calment, décédée à l'âge de 122 ans et 164 jours (1997).

Publié le 07/07/2015 à 13:51 | Lu 4790 fois