Le mystère de la chambre Jeanne Calment de Jean-Claude Lamy (livre)

Les éditions Fayard viennent de publier « Le mystère de la chambre de Jean Calment » de Jean-Claude Lamy. Le journaliste, qui l’a souvent côtoyée, revient sur cette femme à la formidable longévité, qui reste d’ailleurs, la doyenne de l’Humanité. Détails.





Avant de revenir sur cet ouvrage, rappelons que le record de la longévité absolu connu reste détenu pour le moment par la Française Jeanne Calment disparue en 1997 à l'âge de 122 ans et 164 jours. Et c’est de cette femme exceptionnelle que Jean-Claude Lamy nous peint un portrait tendre et attachant…
 
« Journaliste au Figaro, j’ai souvent rencontré Jeanne Calment, notamment à l’occasion de ses anniversaires : le 120ème, le 121ème, le 122ème... Chaque fois j’étais sidéré par sa mémoire phénoménale, sa vivacité d’esprit, son humour surprenant… et sa prodigieuse santé de fer » souligne l’auteur.
 
Née le 21 février 1875 sous Mac-Mahon, disparue le 4 août 1997 sous Jacques Chirac, Jeanne Calment était tout à fait consciente de son statut de star planétaire (elle avait treize ans lorsque Van Gogh débarqua à Arles). Du monde entier, des journalistes lui consacraient articles et reportages, des scientifiques s’interrogeaient sur son exceptionnelle longévité, des milliers d’admirateurs lui écrivaient.
 
« Passablement sourde, presque aveugle, mais toujours parfaitement apprêtée, parfumée, la reine Jeanne trônait dans son fauteuil et recevait sa cour dans sa chambre d’une maison de retraite d’Arles, la ville où elle était née et où elle avait toujours vécu.
 
Etait-ce de se sentir au centre de tant d’attentions qui lui permit de vivre aussi longtemps ? Tel est mon sentiment. Jeanne Calment était la preuve que la vitalité n’est pas qu’une affaire d’ADN, mais aussi de désir, d’optimisme, de gaîté et de sociabilité. A tel point que, même à son âge, sa mort devint pour moi une énigme…
 »
 
Une dernière chose… Elle a enterré son notaire qui avait acheté sa maison en viager…
 
Jean-Claude Lamy a notamment été récompensé par le Prix Goncourt de la biographie pour Prévert, les frères amis (Robert Laffont, 1997) et par le Prix Cazes-Brasserie Lipp pour Mac Orlan, l’aventurier immobile (Albin Michel, 2002). 

Article publié le 10/12/2013 à 12:34 | Lu 2333 fois