
Dans l’attente du texte, la Fnadepa soutient les intentions du premier volet de la loi : affirmation des droits, une gouvernance de la CNSA réaffirmée, diminution du reste à charge, augmentation de l’APA à domicile, aide aux aidants, refondation de l’aide à domicile avec une revalorisation des métiers …
Cependant, une des questions centrales de la loi à paraître est celle de la pérennité des logements foyers mais, en l’état des annonces, on reste loin du compte !
Ce n’est pas un forfait autonomie, octroyant un demi-poste par structure, qui leur permettra de retrouver une vraie place entre EHPAD et résidences services sociales. Bien au contraire, il va brouiller les cartes pour les personnes âgées et leurs familles.
Non soumises aux contraintes et obligations des ESMS, les résidences services sociales resteront moins coûteuses que les logements foyers. Les économies réalisées autoriseront le recrutement ici d’un gardien, là d’une maîtresse de maison ou d’un animateur. De plus, les personnes âgées auront le droit, comme à domicile, d’y perdre leur autonomie sans être dans l’obligation d’intégrer un établissement médicalisé.
Pour retrouver toute leur place et leur lisibilité dans le parcours de vie des personnes âgées, les logements foyers attendaient un forfait autonomie plus large, mieux structuré, les autorisant à recruter ergothérapeute, psychologue, animateur ou aide médico-psychologique pour assurer réellement la prévention de la perte d’autonomie, idée pourtant centrale du projet de loi. Ce n’est certainement pas avec un demi-salarié supplémentaire qu’ils assumeront cette mission. A plusieurs reprises, la Fnadepa avait souhaité une vraie réflexion sur le contenu du forfait autonomie sans obtenir satisfaction.
Les logements foyers espéraient également plan d’aide à l’investissement conséquent, leur permettant de se mettre aux normes, de se restructurer et de se moderniser. Là aussi on reste loin du compte en ne leur accordant qu’une part réduite du plan d’aide à l’investissement de la CNSA, déjà largement insuffisant pour les EHPAD.
La Fnadepa entend les contraintes économiques actuelles mais appelle de ses vœux un plan pluriannuel de financement d’un vrai forfait autonomie et des aides à l’investissement pour ces établissements, maillon indispensable entre le domicile et l’EHPAD et restera vigilante sur le volet 2, à ce jour sans financement dédié.
*Fédération Nationale des Associations de Directeurs d’Établissements et services pour Personnes Âgées
Cependant, une des questions centrales de la loi à paraître est celle de la pérennité des logements foyers mais, en l’état des annonces, on reste loin du compte !
Ce n’est pas un forfait autonomie, octroyant un demi-poste par structure, qui leur permettra de retrouver une vraie place entre EHPAD et résidences services sociales. Bien au contraire, il va brouiller les cartes pour les personnes âgées et leurs familles.
Non soumises aux contraintes et obligations des ESMS, les résidences services sociales resteront moins coûteuses que les logements foyers. Les économies réalisées autoriseront le recrutement ici d’un gardien, là d’une maîtresse de maison ou d’un animateur. De plus, les personnes âgées auront le droit, comme à domicile, d’y perdre leur autonomie sans être dans l’obligation d’intégrer un établissement médicalisé.
Pour retrouver toute leur place et leur lisibilité dans le parcours de vie des personnes âgées, les logements foyers attendaient un forfait autonomie plus large, mieux structuré, les autorisant à recruter ergothérapeute, psychologue, animateur ou aide médico-psychologique pour assurer réellement la prévention de la perte d’autonomie, idée pourtant centrale du projet de loi. Ce n’est certainement pas avec un demi-salarié supplémentaire qu’ils assumeront cette mission. A plusieurs reprises, la Fnadepa avait souhaité une vraie réflexion sur le contenu du forfait autonomie sans obtenir satisfaction.
Les logements foyers espéraient également plan d’aide à l’investissement conséquent, leur permettant de se mettre aux normes, de se restructurer et de se moderniser. Là aussi on reste loin du compte en ne leur accordant qu’une part réduite du plan d’aide à l’investissement de la CNSA, déjà largement insuffisant pour les EHPAD.
La Fnadepa entend les contraintes économiques actuelles mais appelle de ses vœux un plan pluriannuel de financement d’un vrai forfait autonomie et des aides à l’investissement pour ces établissements, maillon indispensable entre le domicile et l’EHPAD et restera vigilante sur le volet 2, à ce jour sans financement dédié.
*Fédération Nationale des Associations de Directeurs d’Établissements et services pour Personnes Âgées