La semaine dernière, l’ex-secrétaire d’Etat Paulette Guinchard mourrait par recours au suicide assisté. Pour ce faire, cette femme de 71 ans, souffrante, avait du se rendre en Suisse puisque cela reste interdit dans l’Hexagone.
Hasard du calendrier, alors que cette femme politique qui a longtemps œuvré pour les ainés (on lui doit l’allocation personnalisée d’autonomie, la fameuse APA, a décidé de mourir par suicide assisté, onze personnes âgées de 70 à 95 ans viennent d’être mises en examen pour l’achat de Nembutal, un puissant anesthésiant surnommé la « pilulle douce »utilisé justement dans les pays où le suicide assisté est autorisé.
Précisons que cette dizaine de seniors milite depuis plusieurs années au sein de l’association Ultime Liberté pour le droit au suicide assisté et à l'euthanasie. Ces onze personnes risquent un procès en correctionnel. Elles reconnaissent s'être placées dans l'illégalité, mais parlent de légitimité et ne se considèrent en aucun cas comme des délinquants.
Un fait divers qui illustre bien que la France a encore du chemin concernant la fin de vie et sa « gestion »… En France, il faut savoir que chaque année, ce sont plus de 3.000 personnes de 65 ans et plus qui se suicident. Il s’agit d’ailleurs de la classe d'âge la plus exposée.
Hasard du calendrier, alors que cette femme politique qui a longtemps œuvré pour les ainés (on lui doit l’allocation personnalisée d’autonomie, la fameuse APA, a décidé de mourir par suicide assisté, onze personnes âgées de 70 à 95 ans viennent d’être mises en examen pour l’achat de Nembutal, un puissant anesthésiant surnommé la « pilulle douce »utilisé justement dans les pays où le suicide assisté est autorisé.
Précisons que cette dizaine de seniors milite depuis plusieurs années au sein de l’association Ultime Liberté pour le droit au suicide assisté et à l'euthanasie. Ces onze personnes risquent un procès en correctionnel. Elles reconnaissent s'être placées dans l'illégalité, mais parlent de légitimité et ne se considèrent en aucun cas comme des délinquants.
Un fait divers qui illustre bien que la France a encore du chemin concernant la fin de vie et sa « gestion »… En France, il faut savoir que chaque année, ce sont plus de 3.000 personnes de 65 ans et plus qui se suicident. Il s’agit d’ailleurs de la classe d'âge la plus exposée.