Les résultats de cette nouvelle enquête éclairent sur les raisons de ce comportement à risque et dépassent les clichés sur les soins dentaires.
Ainsi, 41% des Français ne vont toujours pas chez leur dentiste une fois par an (14% depuis plus de deux ans) alors qu’un suivi régulier est pourtant fondamental à la préservation de leur capital dentaire.
Cette consultation, intégralement prise en charge pour les 94,7% des Français qui bénéficient d’une couverture complémentaire, permet en effet le dépistage précoce de maladies carieuses et parodontales, puis la réalisation des soins conservateurs nécessaires sans supplément (radiographie, détartrage, soins conservateurs, dévitalisation).
Contrairement aux idées reçues, la première raison de ce « rendez‐vous manqué » est le sentiment de « ne pas en avoir eu besoin » (48%), le sentiment de « non‐priorité » (33%) avant le coût supposé d’une consultation (33%). Les traditionnelles raisons de non‐consultation sont plus faibles : la peur du dentiste (29%) et le manque de temps (23%). Autant de freins à la consultation qui pourraient être levés par l’accès à l’information et la sensibilisation des Français par des messages de prévention et de pédagogie.
Toujours selon cette étude, plus du tiers (35%) des Français ayant consulté dit avoir déjà renoncé à des soins dentaires en raison du coût du traitement proposé. Cependant l’étude met en évidence que derrière ce renoncement économique énoncé se cache d’autres raisons. En effet, le manque d’implication et de motivation à débloquer le budget nécessaire aux soins expliquent également ces importants renoncements : 83% des Français pourraient changer d’avis avec une proposition de soins alternatifs, 73% avec de meilleures informations sur le reste à charge, et 63% avec des explications sur les conséquences de la renonciation des soins sur la santé.
Pour la présidente de l’UFSBD, le Dr. Sophie Dartevelle « la santé n’est pas une démarche unilatérale. Le praticien ne peut décréter que seuls ses actes de soins garantissent une bonne santé. Le patient, lui, ne peut juger sur son seul ressenti son véritable état de santé ». Cette dernière explique qu’« il est plus que jamais nécessaire d’expliquer les conséquences d’une absence de suivi pour la santé », et ajoute « les polémiques et clichés sur le coût de la santé dentaire conduisent à un amalgame entre consultation, soins conservateurs et traitements prothétiques. Cela contribue à dissuader les Français de consulter régulièrement, et ainsi mène à une dégradation de la santé bucco‐dentaire… qui elle, deviendra onéreuse à soigner ».
Pour le Directeur Général de Webdentiste, Franck Rouxel, « cette étude témoigne de l’attente des patients d’une meilleure information et de conseils de la part de leur dentiste. L’explication des conséquences en cas de renonciation, ainsi que la compréhension des traitements, permettent de rassurer le patient et l’engage plus facilement à accepter le coût des soins dans un principe de consentement éclairé ».
L’UFSBD en quelques mots
Organisme officiel de la profession dentaire depuis 1966 et Centre Collaborateur OMS, l’Union Française pour la Santé Bucco (UFSBD) représente les 38.000 chirurgiens‐dentistes qui agissent au quotidien pour la santé bucco‐dentaire de tous les Français, au sein de leur cabinet. Grâce à la mobilisation de ses 15.000 membres, l’UFSBD se positionne également comme un véritable acteur de santé publique en dehors du cabinet dentaire. Son engagement sur le terrain, depuis plus de 40 ans, auprès des populations les plus sensibles (jeunes enfants, adolescents, femmes enceintes, personnes âgées dépendantes, personnes en situation de handicap, personnes précaires…), en fait l’acteur principal de la promotion de la santé bucco‐dentaire en France.
Ainsi, 41% des Français ne vont toujours pas chez leur dentiste une fois par an (14% depuis plus de deux ans) alors qu’un suivi régulier est pourtant fondamental à la préservation de leur capital dentaire.
Cette consultation, intégralement prise en charge pour les 94,7% des Français qui bénéficient d’une couverture complémentaire, permet en effet le dépistage précoce de maladies carieuses et parodontales, puis la réalisation des soins conservateurs nécessaires sans supplément (radiographie, détartrage, soins conservateurs, dévitalisation).
Contrairement aux idées reçues, la première raison de ce « rendez‐vous manqué » est le sentiment de « ne pas en avoir eu besoin » (48%), le sentiment de « non‐priorité » (33%) avant le coût supposé d’une consultation (33%). Les traditionnelles raisons de non‐consultation sont plus faibles : la peur du dentiste (29%) et le manque de temps (23%). Autant de freins à la consultation qui pourraient être levés par l’accès à l’information et la sensibilisation des Français par des messages de prévention et de pédagogie.
Toujours selon cette étude, plus du tiers (35%) des Français ayant consulté dit avoir déjà renoncé à des soins dentaires en raison du coût du traitement proposé. Cependant l’étude met en évidence que derrière ce renoncement économique énoncé se cache d’autres raisons. En effet, le manque d’implication et de motivation à débloquer le budget nécessaire aux soins expliquent également ces importants renoncements : 83% des Français pourraient changer d’avis avec une proposition de soins alternatifs, 73% avec de meilleures informations sur le reste à charge, et 63% avec des explications sur les conséquences de la renonciation des soins sur la santé.
Pour la présidente de l’UFSBD, le Dr. Sophie Dartevelle « la santé n’est pas une démarche unilatérale. Le praticien ne peut décréter que seuls ses actes de soins garantissent une bonne santé. Le patient, lui, ne peut juger sur son seul ressenti son véritable état de santé ». Cette dernière explique qu’« il est plus que jamais nécessaire d’expliquer les conséquences d’une absence de suivi pour la santé », et ajoute « les polémiques et clichés sur le coût de la santé dentaire conduisent à un amalgame entre consultation, soins conservateurs et traitements prothétiques. Cela contribue à dissuader les Français de consulter régulièrement, et ainsi mène à une dégradation de la santé bucco‐dentaire… qui elle, deviendra onéreuse à soigner ».
Pour le Directeur Général de Webdentiste, Franck Rouxel, « cette étude témoigne de l’attente des patients d’une meilleure information et de conseils de la part de leur dentiste. L’explication des conséquences en cas de renonciation, ainsi que la compréhension des traitements, permettent de rassurer le patient et l’engage plus facilement à accepter le coût des soins dans un principe de consentement éclairé ».
L’UFSBD en quelques mots
Organisme officiel de la profession dentaire depuis 1966 et Centre Collaborateur OMS, l’Union Française pour la Santé Bucco (UFSBD) représente les 38.000 chirurgiens‐dentistes qui agissent au quotidien pour la santé bucco‐dentaire de tous les Français, au sein de leur cabinet. Grâce à la mobilisation de ses 15.000 membres, l’UFSBD se positionne également comme un véritable acteur de santé publique en dehors du cabinet dentaire. Son engagement sur le terrain, depuis plus de 40 ans, auprès des populations les plus sensibles (jeunes enfants, adolescents, femmes enceintes, personnes âgées dépendantes, personnes en situation de handicap, personnes précaires…), en fait l’acteur principal de la promotion de la santé bucco‐dentaire en France.