Cholestérol : le point avec le professeur Eric Brukert

Alors que pour l’Alliance du cœur, l’année prochaine sera une année dédiée à la lutte contre le cholestérol, le mauvais bien évidemment, revenons sur cette maladie silencieuse en quatre questions au professeur Eric Brukert, chef de service, Endocrinologie métabolisme et prévention cardiovasculaire à l’hôpital Pitié Salpêtrière à Paris.


Comment ce qui est utile à la vie peut devenir nocif ?
Il existe une confusion fréquente entre cholestérol dans la cellule indispensable à la vie cellulaire. Son taux est constant et finement régulé et le cholestérol qui circule dans le sang et qui n’est pas indispensable à la vie. Au contraire en excès il obstrue les artères.
 
Le « bon cholestérol » et le « mauvais cholestérol » le sont-ils vraiment ?
Quand on s’intéresse au cholestérol qui circule dans le sang, il y a deux sens de circulation assurés par des transporteurs différents. Le mauvais cholestérol va du foie vers les artères et le bon cholestérol circule dans l’autre sens.
 
Comment peut-on prévenir des taux élevés ?
Les facteurs qui augmentent le cholestérol sont par exemple la prise de poids, l’alimentation riche en graisses animales, pauvre en fruits et légumes, la sédentarité et la ménopause.
 
Qu’en est-il des traitements… ?
Les traitements par statine ont été un progrès majeur dans la prise en charge de l’hypercholestérolémie. Ils ont permis de réduire considérablement la fréquence des accidents avec une tolérance en général très bonne. D’autres médicaments sont utilisables mais uniquement quand les statines ne suffisent pas ou sont mal tolérées

Publié le 05/09/2019 à 01:00 | Lu 1202 fois