Chèque santé : pour une assurance complémentaire santé pour tous

Améliorer l’accès à une complémentaire santé pour les foyers modestes, c’est l’objectif du chèque santé lancé par Roselyne Bachelot lors d’une visite, le 3 janvier dernier, à l’antenne de la CPAM de la Garenne-Colombes dans les Hauts-de-Seine.


Le chèque santé, d’un montant de 100 à 400 euros, vise à simplifier le dispositif d’aides créé en 2005 permettant aux ménages à revenus modestes d’acquérir une complémentaire santé. Ce dispositif trop complexe n’était utilisé que par 10 % des deux millions de bénéficiaires potentiels.

Pour obtenir le chèque santé, il suffit de retirer un formulaire auprès de certaines associations et hôpitaux, ou de le télécharger sur le site de Cnam. Après réception du chèque santé, les assurés adressent ce document à la complémentaire de leur choix.

Sont aujourd’hui concernées les personnes dont les revenus mensuels se situent au-dessus du plafond de la CMU, soit 606 euros par mois, et sont inférieurs à 727,25 euros.

D'autre part, l’envoi de courriers ciblés vers les bénéficiaires du minimum vieillesse et des prestations familiales dont le niveau de ressources correspond approximativement aux publics éligibles va démarrer.

Ces courriers ont été transmis par les caisses d'assurance vieillesse en octobre 2007 et le seront au début de l'année 2008 par les CPAM, à partir des informations transmises par les caisses d'allocations familiales, de manière à inciter ces personnes à formuler une demande d'aide auprès de leur caisse d'assurance maladie.

Cette visite de Roselyne Bachelot à l’antenne de la Garenne-Colombes pour la remise des premiers chèques santé a été également l’occasion de promouvoir les aides mises en place par l’assurance maladie ainsi que le dispositif « info soins ».

Cette plateforme téléphonique offre une information précise aux assurés sur le système des soins : 0 820 904 122 (0,12 euro/mn).

« Plusieurs arguments nous font douter de l'efficacité de cette seule opération de communication qui n'emporte aucune modification du dispositif existant depuis janvier 2005 », estime de son côté le Collectif interassociatif sur la santé (CISS).

Source : ministère de la Santé

Publié le 09/01/2008 à 10:33 | Lu 11764 fois