Cancer du sein : retrouver un nouveau sein pour se reconstruire

Ancien chef de clinique du centre des Grands Brûlés de l'Hôpital Saint Antoine et du centre de Chirurgie Plastique et Esthétique de l'Hôpital Rothschild à Paris, le Docteur David Picovski aborde chaque intervention avec la même ambition : réconcilier le patient avec son corps.


« C'est par les robes décolletées que s'évapore peu à peu la pudeur des femmes » disait Alexandre Dumas…

Parce que les seins symbolisent la féminité, c'est aussi avec pudeur et professionnalisme que le Docteur David Picovski, diplômé du D.E.S.C. Français en Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, permet chaque jour à des femmes de se réconcilier avec leur poitrine et de fait, avec leur féminité.

Une femme doit pouvoir aimer sa poitrine et se sentir séduisante lorsqu'elle regarde l'image renvoyée par son miroir. Pourtant, la plupart des femmes ne sont pas satisfaites de leurs seins. Si l'appréciation de la beauté des seins peut être subjective, le mal-être et la souffrance des femmes sont réels et les causes objectives : malformation, déformation, asymétrie, hypertrophie ou hypotrophie mammaire, suites de cancer du sein, etc.

Une femme sur onze est actuellement touchée par le cancer du sein. Lorsque les traitements ne suffisent pas à endiguer la progression de la maladie, les femmes doivent subir l'ablation du sein, mastectomie (ou mammectomie). « C'est une douloureuse étape psychologique. L'ablation du sein constitue une atteinte physique à la féminité, sans compter qu'elle est visible de tous. Mais la reconstruction est aujourd'hui possible ».

En étroite coordination avec le chirurgien, le gynécologue et le cancérologue, le Docteur Picovski accompagne la femme dans cette nouvelle étape. Particulièrement vigilant au moment propice à cette reconstruction, et notamment au temps nécessaire au deuil du sein retiré, il étudie toutes les méthodes envisageables pour s'adapter à chaque profil de patiente et à ses éventuels traitements post-opératoires. Quelle que soit la méthode, mise en place d'une prothèse mammaire directe ou après expansion cutanée, reconstruction mammaire par grand dorsal (lambeau musculo-cutané ou musculaire), la reconstruction se réalise sur une période de six mois à un an.

Par ailleurs, beaucoup plus répandues qu'il n'y paraît, les malformations mammaires concernent de très nombreuses femmes et peuvent être sources de mal-être, troubles et complexes importants. « Parmi les malformations congénitales, les seins tubéreux ont un impact physique et psychologique très importants sur la féminité. Les mamelons ombiliqués, qui concernent une femme sur dix, peuvent quant à eux, dans certains cas empêcher l'allaitement, mettant ainsi à mal le « potentiel » maternité de la femme ».

Sans distinction d'âge, les malformations de la poitrine peuvent toucher toutes les femmes. Contrairement aux idées reçues, la ptose mammaire -l'affaissement des seins- bien que plus courante chez les femmes ayant vécu plusieurs grossesses, allaitements, ou souffrant de variations de poids, peut aussi apparaître dès la fin de l'adolescence en cas d'hypertrophie mammaire.

Les interventions se déroulent dans une clinique obligatoirement accréditée par le Ministère de la Santé pour assurer une sécurité maximale.

Publié le 10/01/2013 à 08:00 | Lu 1426 fois