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Il y a un an, une nouvelle étape était franchie dans la stratégie gouvernementale « Agir pour les aidants » avec six engagements pour la période 2023-2027.
Parmi ceux-ci : permettre 15 jours de répit par an pour les aidants les plus concernés, avec le déploiement de 5.000 nouvelles solutions de répit.
Le Président de la République s’était engagé à créer 6.000 places supplémentaires pour les personnes âgées et les personnes handicapées.
« Malgré toutes ces avancées, nous constatons encore un phénomène de non-recours au répit, en dehors des accueils de jour, souvent remplis.
Ce que recherchent les aidants, ce n’est pas forcément une place en institution. Ils ont, pour certains, aussi besoin d’être relayés chez eux, et pour d’autres, de pouvoir partir dans le cadre de séjours qui puissent être financés.
Beaucoup de freins empêchent les aidants de prendre ces temps de répit. Ces freins sont différents d’une personne à l’autre », observe Hélène de Chantérac, cofondatrice de l’association Nouveau Souffle.
Quels sont ces freins ? Un manque de conscience du besoin, voire de l’urgence, de se reposer. Le manque d’informations quant à l’offre de répit. Le sentiment de culpabilité à laisser son proche pour se reposer.
Mais aussi, la réticence ou le refus du proche à voir son aidant s’éloigner ou s’absenter. Le refus du proche d’avoir une aide extérieure. La peur que cela se passe mal, l’énergie que demande ces démarches et la lourdeur administrative ou encore, le coût que peuvent engendrer certaines solutions de répit.
« En France, un aidant sur deux se dit épuisé. Lorsque l’on est en situation d’épuisement, on a besoin d’être pris par la main et accompagné pour faire face et réussir à souffler.
Nous appelons à mettre en place au niveau national « un plan personnalisé répit » qui serait proposé aux aidants dans le cadre des plans APA quand on accompagne un proche âgé, du plan d’aide de la MDPH quand on accompagne un proche avec un handicap ou des programmes d’éducation thérapeutique de prise en charge des maladies chroniques.
Ce « plan personnalisé répit » consistera en un accompagnement individuel, pouvant s’inspirer de ce que nous expérimentons avec succès depuis plusieurs années au sein de l’association Nouveau Souffle, afin de bien orienter les aidants selon leurs besoins et de valoriser les différents dispositifs de répit qui existent », plaide encore Hélène de Chantérac.
Parmi ceux-ci : permettre 15 jours de répit par an pour les aidants les plus concernés, avec le déploiement de 5.000 nouvelles solutions de répit.
Le Président de la République s’était engagé à créer 6.000 places supplémentaires pour les personnes âgées et les personnes handicapées.
« Malgré toutes ces avancées, nous constatons encore un phénomène de non-recours au répit, en dehors des accueils de jour, souvent remplis.
Ce que recherchent les aidants, ce n’est pas forcément une place en institution. Ils ont, pour certains, aussi besoin d’être relayés chez eux, et pour d’autres, de pouvoir partir dans le cadre de séjours qui puissent être financés.
Beaucoup de freins empêchent les aidants de prendre ces temps de répit. Ces freins sont différents d’une personne à l’autre », observe Hélène de Chantérac, cofondatrice de l’association Nouveau Souffle.
Quels sont ces freins ? Un manque de conscience du besoin, voire de l’urgence, de se reposer. Le manque d’informations quant à l’offre de répit. Le sentiment de culpabilité à laisser son proche pour se reposer.
Mais aussi, la réticence ou le refus du proche à voir son aidant s’éloigner ou s’absenter. Le refus du proche d’avoir une aide extérieure. La peur que cela se passe mal, l’énergie que demande ces démarches et la lourdeur administrative ou encore, le coût que peuvent engendrer certaines solutions de répit.
« En France, un aidant sur deux se dit épuisé. Lorsque l’on est en situation d’épuisement, on a besoin d’être pris par la main et accompagné pour faire face et réussir à souffler.
Nous appelons à mettre en place au niveau national « un plan personnalisé répit » qui serait proposé aux aidants dans le cadre des plans APA quand on accompagne un proche âgé, du plan d’aide de la MDPH quand on accompagne un proche avec un handicap ou des programmes d’éducation thérapeutique de prise en charge des maladies chroniques.
Ce « plan personnalisé répit » consistera en un accompagnement individuel, pouvant s’inspirer de ce que nous expérimentons avec succès depuis plusieurs années au sein de l’association Nouveau Souffle, afin de bien orienter les aidants selon leurs besoins et de valoriser les différents dispositifs de répit qui existent », plaide encore Hélène de Chantérac.