Arnica, une plante aux vertus thérapeutiques millénaires

Les bienfaits de l’arnica sont nombreux et connus depuis longtemps, depuis l’Antiquité en réalité. Un véritable remède de « grand-mère » ! Pour préserver cette plante vertueuse au service des patients, les Laboratoires Boiron mettent tout en œuvre, de sa culture à sa transformation.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Mercredi 28 Mai 2025 à 04:00

L’utilisation de l’arnica dans la médecine remonte à la Grèce antique. Sa présence à la pharmacopée est documentée depuis le 1er siècle après Jésus Christ.
 
Cette plante est alors nommée « alcimos », signifiant « salutaire », par Dioscoride, médecin et botaniste.
 
Depuis, l’arnica est devenue l'une des plantes médicinales les plus utilisées pour ses nombreuses vertus thérapeutiques. Notamment pour soulager les douleurs musculaires, car elle est riche en principes actifs anti inflammatoires et antalgiques.
 
L’Arnica montana -ou Arnica des montagnes- est une plante vivace qui pousse au-dessus de 800 mètres d’altitude, dans les pâturages de moyenne montagne.
 
À maturité, elle peut mesurer jusqu’à 60 cm de haut. Ses fleurs, quant à elles, font de 5 à 6 cm de large et sont reconnaissables à leur couleur jaune orangée.
 
L’Arnica montana est essentiellement présente en Europe. En France, elle est chez elle un peu partout en altitude : dans les Pyrénées, le Massif Central, l’Aveyron, les Ardennes, les Vosges et sur les contreforts des Alpes.
 
L’organisation mondiale de la santé (OMS) reconnait l’usage traditionnel de l’arnica en traitement local contre la douleur et l’inflammation provoquées par des contusions mineures et des accidents (ecchymoses, hématomes).

Egalement dans le traitement local des inflammations (notamment indiquée pour soulager l’arthrite et le rhumatisme), des piqures d’insectes et de la phlébite superficielle (la présence d’un caillot de sang dans une veine située sous la peau, comme une varice).
 
Traditionnellement, l’arnica est également proposé en bains de bouche très dilués, pour soulager les gingivites et les aphtes.
 
« L’arnica se présente en général sous forme de teinture ou d’extraits. Ils doivent être appliqués sur une peau intacte (jamais sur les plaies ouvertes) et à distance des yeux et de la bouche. En cas de contact entre la teinture d’arnica et les muqueuses des yeux ou de la bouche, celles-ci doivent être abondamment rincées à l’eau » rappelle le Vidal.
 
Et de préciser : « les teintures d’arnica sont alcoolisées. Leur application sur une peau écorchée peut être douloureuse. Il est recommandé de les diluer dans plusieurs volumes d’eau avant utilisation ».
 
Toujours selon le Vidal, « une application prolongée ou trop dosée de produits à base d’arnica provoque une irritation de la peau qui peut se traduire par une rougeur, des vésicules ou des pustules, de l’eczéma, des démangeaisons, voire des nécroses (la mort des cellules de la peau).
 
Il convient donc de n’utiliser ces produits que de manière occasionnelle, après un choc et sans répéter l’application de manière trop fréquente.
 
L’ingestion de produits à base d’arnica provoque des troubles digestifs violents (diarrhée), des troubles du rythme cardiaque et des problèmes respiratoires 
».








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