« J’ai toujours froid, je ne peux pas prendre de bain car la fenêtre a un souci. L’ascenseur est souvent en panne et j’habite au 6e étage. Ça fait 20 ans que c’est comme ça. » Sonia, 80 ans
« Depuis 4 ans, je ne sors plus de chez moi à cause de problèmes de santé et le fait de ne pas avoir d’ascenseur rend les sorties impossibles. La solitude me pèse beaucoup. » David, 80 ans
« Avant on faisait des fêtes, des repas entre voisins, c’était très agréable. Il y avait des gens de ma génération mais des plus jeunes aussi. Cela fait des années que ça s’est arrêté. » Jean, 95 ans
Près de 140 personnes accompagnées par l’association, vivant dans ce que l’on nomme les « Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville (QPV) », en habitat social hors QPV, dans des quartiers périphériques et des quartiers excentrés des centres villes, ont accepté de témoigner.
C’est au travers de cinq grandes thématiques (celles qui les concernent le plus directement) comme le logement, leur quartier, les liens sociaux, les relations avec les bailleurs ou la pauvreté que l’association révèle les réalités invisibles auxquelles ces personnes sont confrontées.
Dans les quartiers, au-delà des récurrentes pannes d’ascenseur, s’ajoutent notamment la perte d’autonomie précoce, la faiblesse des liens avec le voisinage et les jeunes générations (de moins en moins respectueux des anciens ni même des chibanis), l’éloignement ou la raréfaction de commerces, de services ou de lieux de sociabilisation.
Comme le précise Anne Géneau, Présidente des Petits Frères des Pauvres : « les quartiers vieillissent, pourtant, les personnes âgées restent invisibles dans les représentations et les politiques publiques. Il est urgent de mettre en place des actions concrètes dans ces quartiers pour qu’ils ne soient pas des territoires du mal-vieillir pour les aînés les plus défavorisés ».
En effet, la part des personnes âgées dans les QPV est pourtant en hausse constante depuis les années 90 et représente désormais plus de 18% des habitants. Dans l’ensemble du parc social, 29% des locataires ont 60 ans et plus, et ont atteint même plus de 60 % parmi les ménages locataires qui y sont présents depuis moins de 15 ans.
Dans ce contexte, Les Petits Frères des Pauvres formulent 19 préconisations visant à faire évoluer les politiques de l’Âge, de l’Autonomie et de la ville afin qu’elles répondent aux besoins spécifiques de cette population vieillissante.
Notamment :
Pour découvrir l’intégralité du recueil et les autres opus de la collection « Paroles de » : Les paroles de nos aînés - Petits Frères des Pauvres.
« Depuis 4 ans, je ne sors plus de chez moi à cause de problèmes de santé et le fait de ne pas avoir d’ascenseur rend les sorties impossibles. La solitude me pèse beaucoup. » David, 80 ans
« Avant on faisait des fêtes, des repas entre voisins, c’était très agréable. Il y avait des gens de ma génération mais des plus jeunes aussi. Cela fait des années que ça s’est arrêté. » Jean, 95 ans
Près de 140 personnes accompagnées par l’association, vivant dans ce que l’on nomme les « Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville (QPV) », en habitat social hors QPV, dans des quartiers périphériques et des quartiers excentrés des centres villes, ont accepté de témoigner.
C’est au travers de cinq grandes thématiques (celles qui les concernent le plus directement) comme le logement, leur quartier, les liens sociaux, les relations avec les bailleurs ou la pauvreté que l’association révèle les réalités invisibles auxquelles ces personnes sont confrontées.
Dans les quartiers, au-delà des récurrentes pannes d’ascenseur, s’ajoutent notamment la perte d’autonomie précoce, la faiblesse des liens avec le voisinage et les jeunes générations (de moins en moins respectueux des anciens ni même des chibanis), l’éloignement ou la raréfaction de commerces, de services ou de lieux de sociabilisation.
Comme le précise Anne Géneau, Présidente des Petits Frères des Pauvres : « les quartiers vieillissent, pourtant, les personnes âgées restent invisibles dans les représentations et les politiques publiques. Il est urgent de mettre en place des actions concrètes dans ces quartiers pour qu’ils ne soient pas des territoires du mal-vieillir pour les aînés les plus défavorisés ».
En effet, la part des personnes âgées dans les QPV est pourtant en hausse constante depuis les années 90 et représente désormais plus de 18% des habitants. Dans l’ensemble du parc social, 29% des locataires ont 60 ans et plus, et ont atteint même plus de 60 % parmi les ménages locataires qui y sont présents depuis moins de 15 ans.
Dans ce contexte, Les Petits Frères des Pauvres formulent 19 préconisations visant à faire évoluer les politiques de l’Âge, de l’Autonomie et de la ville afin qu’elles répondent aux besoins spécifiques de cette population vieillissante.
Notamment :
- Développer l’offre de résidences autonomie et d’habitats alternatifs dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
- Mettre en place un plan de lutte contre les pannes d’ascenseurs et prévoir une prise en charge par le bailleur social des travaux d’accessibilité des parties communes de l’immeuble (lorsque le logement n’est pas déjà soumis à la réglementation PMR).
- Favoriser l’essor de commerces de proximité et de marchés alimentaires dans les Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville.
Pour découvrir l’intégralité du recueil et les autres opus de la collection « Paroles de » : Les paroles de nos aînés - Petits Frères des Pauvres.