XCeed T-GDi 1,6l : le nouveau crossover familial de Kia

Avec le nouveau XCeed, Kia complète la gamme Ceed qui comprenait déjà une berline et un break. Complètement dans la mode du moment, le XCeed adopte la formule berline surélevée qui plait tant aux consommateurs automobiles. Compacte et élégante, cette nouvelle Kia a tout pour plaire.





Rentrant dans la catégorie crossover plutôt que dans celle des SUV, la Kia XCeed offre d’entrée une allure flatteuse. Bien dessinée sans effet de style accrocheur et redondant, elle offre d’emblée une belle image de son propriétaire avec un soupçon de discrétion qui manque à d’autres asiatiques plus agressives notamment dans la calandre.
 
Dessiné au centre de design européen de la marque sous la direction du français Gregory Guillaume, ce crossover compact possède sa propre originalité et ne s’affiche pas comme une berline redessinée. On apprécie également sa surface vitrée raisonnable qui aère la silhouette.
 
Bien sûr, on retrouve la calandre identitaire de la marque qui est ici parfaitement intégrée. De la famille Ceed, seule les portes avant sont des pièces de carrosserie communes.

Un habitacle soigné et dynamique.
Dans son habitacle, le XCeed reprend l’architecture de la gamme Ceed avec une large console centrale orientée vers le conducteur et dominée par un grand écran numérique qui est de dimensions différentes en fonction des finitions choisies (10,25’’ ou 12, 3‘’).
 
De la même façon, le combiné d’instruments numériques est réservé aux deux versions supérieures du catalogue. Très lisible, il s’avère agréable à l’usage. Pour cet essai nous ne disposions que du modèle de catégorie supérieure dont l’écran de 12 pouces s’est révélé très pratique d’usage.
 
Le GPS géré par Garmin est d’une précision extrême dans les indications et surtout annonce les changements de direction d’une façon claire et bien à l’avance. Cela mérite d’être signalé. Pouvant être subdivisé en trois parties ce grand écran permet d’afficher outre le GPS des fonctions différentes.
 
Il convient également de souligner la qualité de montage et des matériaux de cet habitacle. Les accostages de la planche de bord sont parfaits et n’ont rien à envier à des constructeurs « dit » premium. Un seul regret très personnel, l’absence de lecteur CD qui offre un meilleur choix d’écoute, mais cette absence semble se généraliser à la plupart des constructeurs. Donc…

Au volant.
Pour cet essai, il était possible d’essayer deux motorisations à essence. L’une de 140 ch avec le moteur de 1.4 l et l’autre de 204 ch avec un moteur de 1.6 l. C’est clairement cette dernière version qui s’avère la plus agréable à utiliser.
 
Que cela soit en ville, sur autoroute ou sur route classique. Le petit moteur qui manque de couple oblige à jouer de la boîte de vitesses afin de se relancer. Bien sûr le malus écologique qui est proche des 1000 euros jouera en faveur du petit moteur, mais c’est dommage.
 
En revanche, le 1,6 l est très agréable. Toujours présent à la moindre sollicitation, il permet des dépassements aisés en toute sécurité mais surtout offre une conduite sur le couple totalement détendue. Réactif, ce moteur est en parfait accord avec la boîte de vitesses à 7 rapports qui est proposée. Il serait dommage de se priver de ce confort de conduite.

Curieusement la consommation mesurée des deux modèles effectuée dans des conditions de roulage presque identiques (ville, route et voie rapide) semble assez élevée. Notamment pour le petit moteur. Qu’il s’agisse de l’une ou de l’autre, la moyenne s’est affichée à entre 9,5 litres et 9,7 litres aux 100 km. Précisons que ces chiffres sont ceux indiqués par l’ordinateur de bord des deux voitures essayées.
 
La suspension, douce et confortable, absorbe parfaitement les dégradations des routes mal entretenues tout comme les joints de dilatations des voies rapides. Les sièges confortables et au maintien parfait participent également au bien-être des passagers à bord. Notons que les places arrière offrent de la place pour les jambes y compris pour les plus grands.
 
Le coffre possède un volume qui n’a rien à envier à la concurrence (identique au Nissan Quasquai) et dispose d’un emplacement pour mettre la roue de secours qui est disponible en accessoire (c’est toujours utile).

Comme c’est désormais la règle, la Kia XCeed possède la plupart des éléments de sécurité active ou passive moderne comme l’aide au freinage d’urgence, l’aide au maintien dans les files, l’alerte de vigilance du conducteur, le système de gestion intelligente des feux de route. La caméra de recul fait également partie des équipements de série.
 
Avec cette XCeed, Kia confirme son intégration dans le club des constructeurs haut de gamme. Une qualité toujours présente, un design abouti et flatteur, des références dynamiques évidentes, Kia joue désormais dans la cour des grands.
 
En revanche, on note que sa politique tarifaire s’est alignée sur ses concurrents les plus directs qu’il s’agisse de VW ou de Nissan. Il reste néanmoins un gros avantage à Kia : sa légendaire garantie de 7 ans qui est un sacré argument de vente.
 
Joël Chassaing-Cuvillier

​La KIA XCeed en quelques chiffres

Moteur essence 4 cylindres en ligne turbo – 1 591 cm3 (77 x 85,44 mm) – 204 ch à 5 500  tr/min – 265 Nm à 1500- 4500tr/min
Boîte automatique double embrayage à 7 rapports
Dimensions : 439,5 x 182,6 x 149,5 cm, empattement : 265 cm
Poids : 1342 kg – Pneumatiques 205/560 R16
Vitesse : 220 km/h – Accélération de 0 à 100 km/h : 7,5 s
Émissions de CO2 : 143 gr/km
Prix : dès 33 590 euros

Ventes aux particuliers par constructeurs :
Peugeot :14,7%
Renault : 14,2%
Citroën : 11,1%
Dacia :11%
Toyota :6,5%
VW :6,5%
Ford :3,8%
Opel : 3,3%
Fiat : 3,1%
Kia : 3%
Suzuki : 2,5%
Audi : 2,4%
 
En toute logique, les constructeurs français trustent les premières places du classement avec Toyota  et VW qui sont les premiers étrangers. Il faut noter que Audi arrive derrière Suzuki dans ce palmarès. Quant aux vente de Diesel, elles sont passées de 54% en janvier 2019 à 44% en aout 2019 au profit de l’essence qui passe de 35% à 41%.
 
Il faut aussi souligner la grande progression des transmissions automatiques qui en 2014 représentaient 19% du marché pour être à 59% aujourd’hui.

Article publié le 17/09/2019 à 01:00 | Lu 2901 fois


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