Voisin-Age : réseau social intergénérationnel

A l’occasion du développement de Voisin-Age sur Paris, les petits frères des Pauvres* organisent une rencontre conviviale pour faire découvrir le dispositif aux habitants du 20ème arrondissement. Cette présentation se fera à travers les témoignages des membres du réseau Voisin-Age, une démonstration du site voisin-age.fr et la diffusion de vidéos.


Voisin-Age, c’est quoi ?

Dans un même quartier, des habitants (les « voisineurs ») vont être mis en relation avec une personne âgée qui en émet le souhait (le « voisiné ») : partager des attentions réciproques, des marques d’amitié, de la solidarité devient naturel quand on fait partie d’un même « réseau ».
 
Ces rencontres se font dans un esprit de gratuité et en privilégiant la proximité, les affinités, et la réciprocité des échanges. Pas d’engagement de temps disponible, ni dans la durée. Chacun fait comme il peut et comme il veut.
 
Voisin-Age, un réseau social innovant

L’esprit citoyen et la technologie s’unissent pour retisser des liens sociaux et replacer les personnes âgées au cœur de la vie de leur quartier en s’appuyant sur l’idée du réseau social et sur un site Internet dédié et sécurisé. Le site www.voisin-age.fr permet aux « voisineurs » de communiquer, de se coordonner et de vivre une expérience de solidarité passionnante !
 
« Il n’y a que quelques mois que je connais Lucienne mais elle fait déjà partie de ma vie, tout naturellement. Notre relation est faite d’échanges et de conseils, toujours avec notre péché mignon à toutes les deux, thés et biscuits variés. Je viens souvent à l’improviste : je passe près de chez elle et l’appelle pour savoir si je peux faire une bise et discuter un peu. On passe alors une ou deux heures ensemble et elle me raconte ses souvenirs. Je lui raconte mes envies et mes doutes ».  Caroline (32 ans).
 
Voisin-Age compte aujourd’hui plus de 700 voisins (des « voisineurs » dont la moyenne d’âge est de 35 ans et des « voisinés » qui ont 75 ans en moyenne). C’est une action portée par les petits frères des Pauvres qui est actuellement développée à Paris, mais aussi à Rueil-Malmaison, Nanterre et Sceaux dans les Hauts-de-Seine, à Saint-Quentin dans l’Aisne, à Nantes, Toulon, et qui démarre à Nice et Grenoble.
 
*soutenus par le groupe de protection sociale Malakoff Médéric,

Publié le 04/12/2013 à 07:32 | Lu 1327 fois