Un « CLAC » pour les accidents de la vie courante !

Accidents de la vie courante… Accidents bêtes et malheureusement, souvent méchants… L’actualité souligne quotidiennement ces drames qui viennent touchées les familles… Chute, étouffement, intoxication, blessure, etc. Pour réduire les risques, des associations et fédérations nationales ont fondé un Collectif inter associatif de Lutte contre les Accidents de la vie Courante (CLAC). Pour que cette cause obtienne le label Grande Cause nationale 2013.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le 06/11/2012 à 09:08

Chaque jour, les accidents de la vie courante (AcVC) sont à l’origine de 30.000 accidents, 12.000 blessés, 1.200 hospitalisations et… 50 décès !

Les AcVC recouvrant des réalités très diverses et les solutions pour les éviter étant spécifiques à chacun d’entre eux, le CLAC propose de focaliser les messages de prévention de la campagne de sensibilisation du grand public sur six thèmes précis : les chutes des personnes âgées, les suffocations, les noyades, les intoxications, les incendies domestiques et les accidents de sports de loisirs.

Ces thèmes ont été déterminés d’après plusieurs critères : le volume d’accidents, leur gravité, leur évitabilité et leur actualité. Leur appropriation par l’ensemble des acteurs de la prévention, leur capacité de résonance médiatique, leur identification claire par le grand public ont également été prises en compte.

Si un certain nombre de risques peuvent être évités au prix d’un meilleur respect de mesures législatives et réglementaires par les professionnels, la modification des comportements individuels et la mise en place de solutions techniques par les particuliers sont les moyens les plus efficaces pour limiter les risques d’accidents.

Un « CLAC » pour les accidents de la vie courante !
Les chutes de personnes âgées

- Accidentologie : Il s’agit de la première cause de décès par AcVC avec 9.412 décès par an. 88 % des décès par chute concernent les personnes âgées de plus de 65 ans, soit 8 400 personnes.
- Evitabilité : L’origine multifactorielle du risque de chute de nos aînés est établie.

On distingue plusieurs facteurs :

- le vieillissement et l’augmentation de la dépendance,
- l’environnement matériel, l’inadaptation du logement
- l’environnement socio-familial.

Pour prévenir les risques inhérents à la perte de mobilité ou à l'entrée en dépendance, une analyse individualisée permet d’apporter des réponses concrètes : consultation médicale par des spécialistes, participation à des ateliers « équilibre », mise en sécurité du logement, aménagement du domicile…

Les suffocations

- Accidentologie : Chaque année 3 000 personnes décèdent à la suite de suffocations. Les deux tiers de ce décès surviennent chez les personnes âgées de plus de 75 ans. Il s’agit ainsi de la première cause de décès chez les jeunes enfants de moins d’un an.

- Evitabilité : Des gestes simples permettent de réduire les risques encourus par les enfants : placer les objets et aliments de petites taille (cacahuètes, bouchons de stylos, pièces de jeu…) hors de leur portée. Prendre systématiquement ses médicaments en buvant un verre d’eau et éviter de manger des aliments coupés trop grossièrement réduiraient les risques de suffocation chez les personnes âgées qui ont des difficultés à déglutir. La formation aux gestes de premiers secours de l’entourage, qui permet une réactivité très importante lors de « fausses routes », réduirait considérablement le nombre de décès.

Les incendies domestiques

- Accidentologie : on dénombre 10.000 victimes chaque année et plusieurs centaines de morts.

- Evitabilité : L’installation d’équipements de sécurité comme les détecteurs autonomes avertisseurs de fumée rendus très récemment obligatoires par la loi n° 2010-238 du 9 mars 2010, l’aménagement du logement, la modification des comportements individuels et l’apprentissage de règles de conduite en cas d’incendie peuvent considérablement réduire les risques d’incendies et leurs effets.

Rappelons que les accidents de la vie courante concernent l’ensemble de la population, quels que soient l’âge, le sexe, la situation socioprofessionnelle. Cependant, l’expression « à chaque âge, son accident » se vérifie, notamment au travers des études épidémiologiques.

Ainsi les accidents de sports de loisirs concernent avant tout les adolescents et les adultes, les chutes et les intoxications, les personnes âgées, les défenestrations, les enfants de moins de quatre ans… Il convient donc de toucher à la fois le grand public dans sa totalité en lui parlant des accidents quotidiens en général, et des publics spécifiques concernés par des risques particuliers, comme les parents de jeunes enfants, les seniors et leur famille…










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