Toisons-nous : un moyen simple de dépistage de l'ostéoporose

A l’occasion de la Journée mondiale de l’ostéoporose qui se tiendra le 20 octobre, AMGEN* profite de cette occasion pour sensibiliser au risque d’ostéoporose grâce à un moyen simple de dépistage : mesurer sa taille ! Dans chacune des 650 pharmacies partenaires, jusqu’au 30 octobre 2015, une toise sera mise à la disposition des femmes de plus de 50 ans pour mesurer leur taille dans un espace aménagé pour respecter la confidentialité.


Il faut savoir que la perte de taille est un signal d’alerte simple pour dépister une ostéoporose. Or, comme le montrent les résultats d’un sondage OpinionWay**, pour la majorité des femmes ménopausées, qui sont les premières concernées, ce n’est qu’un phénomène normal lié au vieillissement. Que nenni !
 
Si la perte est égale ou supérieure à 4 cm, l’équipe leur conseillera de consulter un médecin. Si elle est inférieure à 4 cm, il leur sera proposé de remplir une fiche d’évaluation tenant compte des principaux facteurs de risque. Selon le résultat, l’équipe les orientera vers un médecin ou leur conseillera une surveillance régulière. À toutes les femmes, il sera proposé une brochure, répondant aux « dix questions les plus fréquentes des patientes ».
 
Rappelons que chez les femmes ménopausées, l’ostéoporose est une maladie fréquente, dont l’incidence augmente avec l’âge. Mais c’est une pathologie silencieuse et souvent sous-diagnostiquée qui fait courir le risque de survenue brutale d’une fracture. Chez de nombreuses patientes, il existe pourtant un signe d’alerte : la diminution de leur taille consécutive à un tassement vertébral qui a pu passer inaperçu. Les femmes de plus de 50 ans le savent-elles ?
 
Près d’un tiers d’entre elles (32%) déclare avoir perdu quelques centimètres, la fréquence grimpant à presque la moitié (47%) pour celles âgées de 65 à 70 ans. Mais les trois-quarts des femmes (74%) attribuent une éventuelle diminution de taille à la vieillesse, seules 44% d’entre elles citant l’ostéoporose.
 
Elles ne sont que moins d’une sur dix (9%) à savoir qu’un tassement vertébral est une fracture et seulement quatre sur dix à savoir que la perte osseuse ostéoporotique ne s’accompagne pas de douleur. Paradoxalement, elles reconnaissent l’implication de la ménopause dans le risque d’ostéoporose. Enfin, près d’un quart (24%) ignorent qu’il existe des médicaments traitant cette maladie.
 
En conclusion, bien que bon nombre d’entre elles soient exposées à un risque d’ostéoporose, les connaissances des femmes sur cette maladie sont très insuffisantes, même chez celles qui ont eu un signal d’alerte : une diminution de taille. C’est la vieillesse qui est le plus souvent incriminée pour l’expliquer.

Lire l'interview du Dr Erick Legrand 

*soutenu par l’AFLAR
**Pour répondre à la question, AMGEN a commandité un sondage à OpinionWay auprès d’un échantillon représentatif de 500 françaises âgées de 50 à 70 ans.

Publié le 19/10/2015 à 01:00 | Lu 2250 fois