Deux couples -originaires d’Ile de France, semble-t-il- se retrouvent en été dans une maison de vacances en location dans les Cévennes. Il fait chaud, le Gard n’est pas loin et un de nos personnages, aimerait bien aller se baigner dans la rivière.
Seulement voilà, un des couples a un bébé et la sieste du petit n’est pas encore terminée. On reporte donc le projet au lendemain, l’apéritif bientôt servi semble réconcilier tout le monde et tout pourrait aller pour le mieux.
Mais petit à petit les choses dérapent, les rancœurs ressurgissent, les frustrations aussi, qu’elles soient d’ordre financier ou sexuel. Et la pièce, qui commence de façon humoristique sur les contraintes d’avoir en vacances un enfant en bas-âge, vire bientôt en un face à face grinçant entre les quatre personnages qui ne se font aucun cadeau.
On n’est pas très loin, par moment, des règlements de compte du fameux « Qui a peur de Virginia Woolf » d’Edouard Albee qu’on a revu récemment sur une de nos scènes parisiennes. Pour le thème, oui, mais pas pour la forme car, même si nos quatre protagonistes se déchirent, on rit beaucoup et d’ailleurs, franchement. Car grâce au texte tout en finesse de Magali Miniac on reste toujours dans le registre de la comédie sans jamais sombrer dans le pathos.
Les acteurs sont tous les quatre excellents
Emmanuelle Bougerol, qu’on avait remarquée l’année dernière dans « Cousins comme Cochons » de la Bande à Palmade, campe ici le rôle de la psy qui a, croit-on au début, trouvé son équilibre et qui assiste d’un air amusé aux escarmouches de ses amis. Avant de devenir elle aussi comme les autres, la carapace ne résistant pas à l’estoc final.
Guillaume Clérice est le beau gosse de la bande, habillé de blanc mais dont les noirceurs vont vite apparaître au grand jour. Magali Miniac et Sébastien Pierre sont le couple à l’enfant, dont la fragilité apparaît dès les premières répliques.
La mise en scène alerte de Nicolas Martinez participe beaucoup au plaisir que l’on a pendant tout ce spectacle. On en ressort guilleret, persuadé comme d’habitude au théâtre que tout cela, finalement, n’arrive qu’aux autres.
Alex Kiev
Seulement voilà, un des couples a un bébé et la sieste du petit n’est pas encore terminée. On reporte donc le projet au lendemain, l’apéritif bientôt servi semble réconcilier tout le monde et tout pourrait aller pour le mieux.
Mais petit à petit les choses dérapent, les rancœurs ressurgissent, les frustrations aussi, qu’elles soient d’ordre financier ou sexuel. Et la pièce, qui commence de façon humoristique sur les contraintes d’avoir en vacances un enfant en bas-âge, vire bientôt en un face à face grinçant entre les quatre personnages qui ne se font aucun cadeau.
On n’est pas très loin, par moment, des règlements de compte du fameux « Qui a peur de Virginia Woolf » d’Edouard Albee qu’on a revu récemment sur une de nos scènes parisiennes. Pour le thème, oui, mais pas pour la forme car, même si nos quatre protagonistes se déchirent, on rit beaucoup et d’ailleurs, franchement. Car grâce au texte tout en finesse de Magali Miniac on reste toujours dans le registre de la comédie sans jamais sombrer dans le pathos.
Les acteurs sont tous les quatre excellents
Emmanuelle Bougerol, qu’on avait remarquée l’année dernière dans « Cousins comme Cochons » de la Bande à Palmade, campe ici le rôle de la psy qui a, croit-on au début, trouvé son équilibre et qui assiste d’un air amusé aux escarmouches de ses amis. Avant de devenir elle aussi comme les autres, la carapace ne résistant pas à l’estoc final.
Guillaume Clérice est le beau gosse de la bande, habillé de blanc mais dont les noirceurs vont vite apparaître au grand jour. Magali Miniac et Sébastien Pierre sont le couple à l’enfant, dont la fragilité apparaît dès les premières répliques.
La mise en scène alerte de Nicolas Martinez participe beaucoup au plaisir que l’on a pendant tout ce spectacle. On en ressort guilleret, persuadé comme d’habitude au théâtre que tout cela, finalement, n’arrive qu’aux autres.
Alex Kiev
Une sombre histoire de girafe
Théâtre des Béliers Parisiens
14 bis rue Sainte-Isaure
75018 Paris
Du mardi au samedi à 21h dimanche à 15h Jusqu’au 29 avril 2018
Théâtre des Béliers Parisiens
14 bis rue Sainte-Isaure
75018 Paris
Du mardi au samedi à 21h dimanche à 15h Jusqu’au 29 avril 2018