Parmi les régions évaluées –les Etats-Unis, l’Iran, le Mexique, l’Ecosse, l’Angleterre, la Colombie et la Thaïlande– c’est uniquement en Thaïlande que les personnes les plus pauvres avaient plus de mal que le reste de la population à avoir accès aux soins pour le diabète.
Les spécialistes des maladies chroniques en Thaïlande disent que les examens de dépistage, les laboratoires qualifiés et le traitement des facteurs de risque qui peuvent causer le diabète manquent en dehors des grandes villes.
Utilisant des données de 2004, l’étude a trouvé que plus de huit hommes et femmes thaïlandais sur dix n’étaient pas traités de manière adéquate pour ces facteurs de risque. Certains n’avaient jamais été dépistés : sur les 3,2 millions de personnes qui souffraient de diabète dans le pays en 2004, 1,8 million de personnes n’étaient pas au courant de leur maladie.
« C’est une maladie insidieuse qui peut être asymptomatique », a dit Wichai Aekplakorn, le chercheur en Thaïlande qui a participé à l’étude.
Le diabète, qui selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est à l’origine de 6% des décès dans le monde chaque année (la plupart dans les pays en voie de développement), est une maladie chronique qui se produit lorsque le pancréas ne produit pas assez d’insuline ou quand le corps ne peut pas utiliser efficacement l’insuline qu’il secrète.
Mais depuis 2009, selon M. Aekplakorn, les choses se sont améliorées : sur les 3,5 millions de personnes qui souffraient du diabète cette année-là, 2,4 millions le savaient. Parmi ceux qui demandaient un traitement, 28,5% étaient considérés comme étant sous « bon contrôle », contre 12,2% cinq ans auparavant. La couverture universelle de santé, lancée en 2002, a progressivement permis l’accès aux soins à plus de patients, atteignant maintenant 48 millions de personnes, a-t-il ajouté.
« Le nombre toujours bas de personnes étant dépistées pour le diabète se retrouve principalement dans des groupes qui n’ont pas de carte d’identité nationale –nécessaire pour obtenir des soins médicaux subventionnés– ou des groupes qui migrent fréquemment » souligne de son côté Jureephon Congprasert, directrice adjointe du Bureau des maladies non-transmissibles du ministère de la Santé thailandais. « Une mauvaise gestion du diabète est due en partie à la pénurie de personnel médical formé (comme des ophtalmologistes, des néphrologues, des diététiciens) pour s’occuper des complications de cette maladie », a-t-elle ajouté.
Les spécialistes des maladies chroniques en Thaïlande disent que les examens de dépistage, les laboratoires qualifiés et le traitement des facteurs de risque qui peuvent causer le diabète manquent en dehors des grandes villes.
Utilisant des données de 2004, l’étude a trouvé que plus de huit hommes et femmes thaïlandais sur dix n’étaient pas traités de manière adéquate pour ces facteurs de risque. Certains n’avaient jamais été dépistés : sur les 3,2 millions de personnes qui souffraient de diabète dans le pays en 2004, 1,8 million de personnes n’étaient pas au courant de leur maladie.
« C’est une maladie insidieuse qui peut être asymptomatique », a dit Wichai Aekplakorn, le chercheur en Thaïlande qui a participé à l’étude.
Le diabète, qui selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est à l’origine de 6% des décès dans le monde chaque année (la plupart dans les pays en voie de développement), est une maladie chronique qui se produit lorsque le pancréas ne produit pas assez d’insuline ou quand le corps ne peut pas utiliser efficacement l’insuline qu’il secrète.
Mais depuis 2009, selon M. Aekplakorn, les choses se sont améliorées : sur les 3,5 millions de personnes qui souffraient du diabète cette année-là, 2,4 millions le savaient. Parmi ceux qui demandaient un traitement, 28,5% étaient considérés comme étant sous « bon contrôle », contre 12,2% cinq ans auparavant. La couverture universelle de santé, lancée en 2002, a progressivement permis l’accès aux soins à plus de patients, atteignant maintenant 48 millions de personnes, a-t-il ajouté.
« Le nombre toujours bas de personnes étant dépistées pour le diabète se retrouve principalement dans des groupes qui n’ont pas de carte d’identité nationale –nécessaire pour obtenir des soins médicaux subventionnés– ou des groupes qui migrent fréquemment » souligne de son côté Jureephon Congprasert, directrice adjointe du Bureau des maladies non-transmissibles du ministère de la Santé thailandais. « Une mauvaise gestion du diabète est due en partie à la pénurie de personnel médical formé (comme des ophtalmologistes, des néphrologues, des diététiciens) pour s’occuper des complications de cette maladie », a-t-elle ajouté.
Le diabète est la cause principale de la perte partielle de la vue et de la cécité chez les adultes dans les pays développés et il est à l’origine de la plupart des amputations des membres qui ne sont pas causées par des accidents, selon l’OMS. Alors que la Thaïlande a été félicitée pour ses efforts dans la provision des soins VIH, atteignant presque la couverture universelle, les soins pour les maladies chroniques sont à la traîne.
« Avoir un système en place pour une maladie ne se traduit pas nécessairement en de bons soins pour d’autres maladies », remarque dans cet article d’Irin, Stephen Lim, un ancien chercheur au ministère thaïlandais de la Santé, et un des auteurs de la nouvelle étude sur la gestion du diabète. « Pour le VIH, la sensibilisation et le plaidoyer pour le traitement… ont été très élevés… Alors qu’il n’y a pas le même mouvement derrière le combat pour des maladies chroniques comme le diabète ».
« Contrairement aux maladies infectieuses, qui ont un « agent » principal responsable, les maladies chroniques ont des causes multiples, ce qui les rend difficiles à détecter, traiter et soigner, conclut M. Aekplakorn. « La plupart des maladies non-transmissibles ont plusieurs facteurs –urbanisation, comportements (de santé), tendances de consommation mondiales. C’est plus compliqué et nous ne pouvons pas y mettre un terme en ne nous attaquant qu’à un seul problème ».
« Avoir un système en place pour une maladie ne se traduit pas nécessairement en de bons soins pour d’autres maladies », remarque dans cet article d’Irin, Stephen Lim, un ancien chercheur au ministère thaïlandais de la Santé, et un des auteurs de la nouvelle étude sur la gestion du diabète. « Pour le VIH, la sensibilisation et le plaidoyer pour le traitement… ont été très élevés… Alors qu’il n’y a pas le même mouvement derrière le combat pour des maladies chroniques comme le diabète ».
« Contrairement aux maladies infectieuses, qui ont un « agent » principal responsable, les maladies chroniques ont des causes multiples, ce qui les rend difficiles à détecter, traiter et soigner, conclut M. Aekplakorn. « La plupart des maladies non-transmissibles ont plusieurs facteurs –urbanisation, comportements (de santé), tendances de consommation mondiales. C’est plus compliqué et nous ne pouvons pas y mettre un terme en ne nous attaquant qu’à un seul problème ».