Suisse : à domicile, une personne âgée sur cinq rencontre des difficultés dans la vie quotidienne

Selon de récentes statistiques présentées par l’Office Fédéral de la statistique (OFS) suisse, 20% des personnes âgées vivant à domicile rencontrent des difficultés dans leur vie quotidienne, et plus de la moitié doit recevoir de l’aide de la part d’un tiers ou de services spécialisés.





Suisse : à domicile, une personne âgée sur cinq rencontre des difficultés dans la vie quotidienne
De nombreux seniors suisses comme les seniors français connaissent avec l’avancée en âge des soucis à réaliser les petits gestes de la vie quotidienne.
 
Ainsi, selon les dernières statistiques helvètes, une personne âgée sur cinq de plus de 65 ans vivant chez elle rencontre des difficultés dans sa vie quotidienne : travaux ménagers, laver le linge, se vêtir  ou faire sa toilette.
 
Dans ce contexte, plus de la moitié (54%)  de ces ainés doit faire appel à une aide extérieure. Soit auprès de leurs proches, soit par l’intermédiaire de services spécialisés. Parmi les 46% de personnes limitées mais ne recevant pas de soutien, un petit quart (23%) souhaiterait pourtant bénéficer d’une  aide de la part des proches, par exemple pour faire les commissions, pour les soins, pour faire à manger ou pour des tâches administratives.
 
Autre point soulevé par cette étude : 3% des aînés vivant à domicile ont des problèmes de locomotion, 4% souffrent de limitations sensorielles et 49% de maladies chroniques ou de longue durée. Naturellement, ces ennuis de santé augmentent le risque de limitations fonctionnelles. Ainsi, une large majorité (91%) de ces personnes qui ont du mal à se déplacer, est concernée par des gênes dans les activités du quotidien, notamment, pour emprunter les transports publics, faire des travaux ménagers ou des achats. Par ailleurs, deux-tiers des seniors avec un problème important de vue et/ou d’ouïe et un quart de ceux avec une  arthrose sont gênés dans leurs activités de tous les jours.
 
Enfin, soulignons que les individus sujets à ces problèmes souffrent plus souvent de détresse psychique élevée (8% contre 2%) et présentent plus aussi des symptômes de dépression modérée à grave (6% contre 2%). Ils sont aussi moins énergiques (45% contre 14%). Enfin, et en toute logique, ils qualifient moins souvent leur qualité de vie de bonne ou très bonne (78% contre 95%) et ils sont moins nombreux à bénéficier d’un fort soutien social (22%  contre 29%).

Article publié le 09/09/2014 à 04:48 | Lu 715 fois