Attentive au phénomène d’exclusion qui place l’isolement au coeur de la question sociale, la Fondation de France publie aujourd’hui une première étude sur « les Solitudes ».
« Cette étude nous fait connaître l’ampleur de ce phénomène et ses impacts sur notre société ; elle nous permet d’évaluer la pertinence des réponses que nous apportons et la façon de les faire évoluer », commente Francis Charhon, Directeur général de la Fondation de France.
Un Français sur dix est seul et un quart risque de le devenir
Quatre millions de personnes (9% des Français) sont aujourd’hui en situation d’isolement objectif. Les réseaux traditionnellement pourvoyeurs de sociabilité -famille, travail, amis, monde associatif- s’affaiblissent.
L’appartenance à un seul de ces réseaux ne semble plus suffire à assurer la pérennité du lien social et les 23% d’individus qui se trouvent dans cette situation sont en « précarité relationnelle » et donc particulièrement fragiles. Ils disposent de peu de ressources ou de leviers pour faire face aux accidents de la vie. Divorce, déménagement, décès, licenciement, maladie, handicap… conduisent alors à la solitude.
Par ailleurs, selon l’étude, les réseaux sociaux virtuels ne sont pas une compensation aux manques de liens sociaux : 88% des personnes en situation de solitude objective ne les fréquentent pas.
Un phénomène précoce : on est seul à partir de 40 ans
La relation « vieillesse et solitude » est en partie fondée : 15% des plus de 75 ans sont en situation d’isolement objective. Mais l’étude révèle qu’une part importante de la population est dans cette situation dès 40 ans : 9% de la population entre 40 et 49 ans. Parmi les quatre millions de personnes en situation objective d’isolement, un million (9%) a moins de 50 ans et deux millions (51%) ont moins de 60 ans, et ce sont eux qui souffrent le plus de cette situation.
Face à ce constat, la Fondation de France se sent confortée sur la nécessité de maintenir, de recréer des liens sociaux et de mettre l’Homme au centre de ses actions. Elle agit à travers les projets qu’elle soutient à partir de trois préalables :
- assurer un équilibre entre l’autonomie de la personne et des solutions de vie collectives qui respectent l’individu
- redonner un sentiment d’utilité aux personnes seules en leur permettant d’être des contributeurs et pas seulement des « bénéficiaires »
- s’adapter en permanence aux individus et ouvrir des « possibles » en respectant les choix de vie de chacun.
En résumé la Fondation de France opte pour une approche pluridisciplinaire. Elle offre son soutien à un tissu associatif, qui engage au quotidien des solutions nouvelles comme réponses aux solitudes.
« Cette étude nous fait connaître l’ampleur de ce phénomène et ses impacts sur notre société ; elle nous permet d’évaluer la pertinence des réponses que nous apportons et la façon de les faire évoluer », commente Francis Charhon, Directeur général de la Fondation de France.
Un Français sur dix est seul et un quart risque de le devenir
Quatre millions de personnes (9% des Français) sont aujourd’hui en situation d’isolement objectif. Les réseaux traditionnellement pourvoyeurs de sociabilité -famille, travail, amis, monde associatif- s’affaiblissent.
L’appartenance à un seul de ces réseaux ne semble plus suffire à assurer la pérennité du lien social et les 23% d’individus qui se trouvent dans cette situation sont en « précarité relationnelle » et donc particulièrement fragiles. Ils disposent de peu de ressources ou de leviers pour faire face aux accidents de la vie. Divorce, déménagement, décès, licenciement, maladie, handicap… conduisent alors à la solitude.
Par ailleurs, selon l’étude, les réseaux sociaux virtuels ne sont pas une compensation aux manques de liens sociaux : 88% des personnes en situation de solitude objective ne les fréquentent pas.
Un phénomène précoce : on est seul à partir de 40 ans
La relation « vieillesse et solitude » est en partie fondée : 15% des plus de 75 ans sont en situation d’isolement objective. Mais l’étude révèle qu’une part importante de la population est dans cette situation dès 40 ans : 9% de la population entre 40 et 49 ans. Parmi les quatre millions de personnes en situation objective d’isolement, un million (9%) a moins de 50 ans et deux millions (51%) ont moins de 60 ans, et ce sont eux qui souffrent le plus de cette situation.
Face à ce constat, la Fondation de France se sent confortée sur la nécessité de maintenir, de recréer des liens sociaux et de mettre l’Homme au centre de ses actions. Elle agit à travers les projets qu’elle soutient à partir de trois préalables :
- assurer un équilibre entre l’autonomie de la personne et des solutions de vie collectives qui respectent l’individu
- redonner un sentiment d’utilité aux personnes seules en leur permettant d’être des contributeurs et pas seulement des « bénéficiaires »
- s’adapter en permanence aux individus et ouvrir des « possibles » en respectant les choix de vie de chacun.
En résumé la Fondation de France opte pour une approche pluridisciplinaire. Elle offre son soutien à un tissu associatif, qui engage au quotidien des solutions nouvelles comme réponses aux solitudes.
Un jour part’âgé : un service d’accueil itinérant en milieu rural pour les personnes âgées isolées
Le sort des personnes âgées isolées en milieu rural est un des défis de notre société. Lorsque les personnes âgées deviennent dépendantes, les familles ont souvent des difficultés à faire face à ces nouvelles situations. Solidaire et soucieuse de leur qualité de vie, Familles rurales demeure à leurs côtés et apporte son soutien à la personne âgée. La Fédération de Loire-Atlantique a développé un service « Un jour part’agé » qui propose des activités collectives itinérantes.
L’association sillonne chaque jour un canton différent pour accueillir les personnes âgées. Dans chacune des collectivités locales, un espace d’accueil collectif a été mis à disposition de l’association pour permettre à nos aînés de se réunir afin de bavarder, échanger, rire, réfléchir, s’amuser autour de jeux, de lectures, d’activités manuelles, de cuisine ou de relaxation... Une animatrice spécialisée en animation sociale, aidée par des bénévoles, assure une permanence de 13h30 à 17h30 du lundi au vendredi. Les personnes âgées peuvent y venir soit par leurs propres moyens (familles, amis, voisins...), soit par le réseau de bénévoles d’« Un jour part’âgé», soit par un service de transport spécialisé.
Points Forts
L’itinérance du service favorise des actions de proximité en faveur d’un public isolé, qui manque de mobilité. La participation de l’association aux événements locaux permet aux bénéficiaires de se rencontrer et de sortir de leur cadre habituel. Le service travaille avec les différents acteurs locaux de la gérontologie. Ce projet est une démarche préventive qui vise au maintien de l’indépendance et de l’autonomie des personnes à domicile.
Ce projet est pérennisé avec le passage en CDI de l’animatrice du projet. En deux ans d’existence, le service comptabilise 45 bénéficiaires.
L’association sillonne chaque jour un canton différent pour accueillir les personnes âgées. Dans chacune des collectivités locales, un espace d’accueil collectif a été mis à disposition de l’association pour permettre à nos aînés de se réunir afin de bavarder, échanger, rire, réfléchir, s’amuser autour de jeux, de lectures, d’activités manuelles, de cuisine ou de relaxation... Une animatrice spécialisée en animation sociale, aidée par des bénévoles, assure une permanence de 13h30 à 17h30 du lundi au vendredi. Les personnes âgées peuvent y venir soit par leurs propres moyens (familles, amis, voisins...), soit par le réseau de bénévoles d’« Un jour part’âgé», soit par un service de transport spécialisé.
Points Forts
L’itinérance du service favorise des actions de proximité en faveur d’un public isolé, qui manque de mobilité. La participation de l’association aux événements locaux permet aux bénéficiaires de se rencontrer et de sortir de leur cadre habituel. Le service travaille avec les différents acteurs locaux de la gérontologie. Ce projet est une démarche préventive qui vise au maintien de l’indépendance et de l’autonomie des personnes à domicile.
Ce projet est pérennisé avec le passage en CDI de l’animatrice du projet. En deux ans d’existence, le service comptabilise 45 bénéficiaires.