Pourquoi une journée de l’AVC ?
Parce que cette pathologie touche une personne toutes les cinq secondes dans le monde.
II s’agit de l’une des principales causes de mortalité en France, première cause de handicap acquis de l’adulte, deuxième cause de démence, mais souvent ignorée ou négligée.
L’AVC est un problème majeur de santé publique qui impose d’encourager et de répéter la mise en place des campagnes d’information vis-à-vis du grand public.
En France, chaque année, près de 130.000 personnes sont touchées par un Accident Vasculaire Cérébral (parfois appelés AVC ou attaques cérébrales) et 62.000 décèdent des suites d’un AVC. L’OMS parle de pandémie et projette une augmentation de l’incidence des AVC passant de 16 millions en 2005 à 23 millions en 2030.
Qu’est-ce qu’un AVC ?
Un accident vasculaire cérébral survient lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par : un vaisseau sanguin bouché (AVC ischémique ou encore infarctus cérébral) ou l’éclatement d’un vaisseau sanguin provoquant une hémorragie (AVC hémorragique) dans le cerveau. Conséquence: les cellules du cerveau ne reçoivent plus l’oxygène et les nutriments dont elles ont besoin pour fonctionner normalement. Certaines sont endommagées, d’autres meurent.
Face aux symptômes… Adopter le bon réflexe
Identifier les premiers symptômes d’un AVC
Certains signes, correspondant aux zones les plus fréquemment touchées, doivent faire penser à l’AVC :
- Un engourdissement, une faiblesse ou paralysie brutale d'un bras, d'une jambe, du visage ou d'une moitié du corps (c'est l'hémiplégie)
- Des difficultés à parler (aphasie)
- Un trouble de la vision
- Des troubles de l’équilibre, de la coordination ou de la marche
- Mal de tête sévère et soudain n’ayant aucune cause connue
Ces signes doivent alerter même s’ils sont brefs et s’ils régressent en quelques minutes. Il faut agir le plus rapidement possible avant que les lésions ne soient irréversibles. Une minute de perdue, c'est deux millions de neurones détruits.
AVC… Agir Vite pour le Cerveau
Chaque instant compte. Devant un ou plusieurs symptômes, adopter le bon réflexe : appeler immédiatement le « 15 ». La prise en charge immédiate permet de confirmer le diagnostic et de débuter très vite le traitement qui permettra de diminuer les lésions cérébrales et donc le risque de séquelles et de décès liés à ces accidents graves
Se protéger : surveillez sa tension artérielle c'est préserver son cerveau
L’hypertension artérielle est le principal facteur de risque des AVC.
- Pour cette raison, il est très important non seulement de la diagnostiquer (50% des hypertendus ignorent qu'ils le sont) et ensuite de suivre son traitement. « Une personne souffrant d'hypertension réduit l’AVC en contrôlant sa pression artérielle grâce à un traitement adapté », souligne le Professeur Zuber, président de la SFNV.
Quelques chiffres
- 10 millions de personnes sont hypertendues en France,
- 50% des plus de 70 ans sont hypertendus,
- Un tiers des hypertendus traités ne sont pas équilibrés.
Des enjeux grandissants de santé publique
Une pathologie fréquente
Les maladies vasculaires cérébrales sont la première cause de handicap de l’adulte en France, la première cause de décès chez les femmes et la seconde cause de démence après la maladie d’Alzheimer.
- Par an, 1.4 million de personnes sont touchées par un AVC en Europe et 12 millions dans le monde.
- Selon l’étude publiée par Struijs en 2005, le nombre d’AVC pourrait augmenter de 28% entre 2000 et 2020 du fait du vieillissement de la population. Mais les AVC ne touchent pas que les personnes âgées, en effet ¼ des personnes concernées ont moins de 65 ans.
Une pathologie grave
- Trois-quarts des patients survivant à un accident vasculaire cérébral gardent des séquelles.
- 15% des AVC surviennent chez les moins de 50 ans, 25 % chez les moins de 65 ans, c’est à dire chez des personnes en activité professionnelle ou en âge légal de travailler, et plus de 50 % chez les personnes de 75 ans et plus.
Une pathologie coûteuse
La charge financière représentée par les AVC est considérable pour le système de santé français. Selon le rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé (OPEPS) présenté le 4 octobre 2007 par le député Jean Bardet, les pathologies circulatoires représentent 10,7 % des dépenses de santé, en raison des soins mais également de la prise en charge coûteuse des AVC invalidants en affections de longue durée (ALD).
Une grande urgence médicale
L’Accident Vasculaire Cérébral représente une très grande urgence médicale du fait de sa survenue brutale, de sa gravité et de la possibilité d’améliorer l’état du patient grâce à un traitement immédiat. La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié fin juillet 2009 des recommandations sur la prise en charge préhospitalière des AVC. Elle insiste sur le nécessité de mener de façon répétitive et soutenue des campagnes d’information du grand public sur la reconnaissance des symptômes devant faire évoquer un AVC, sur l’urgence de la prise en charge, même quand les symptômes sont régressifs.
Cette information ne doit pas se limiter aux patients ayant des facteurs de risque vasculaire, mais doit concerner l’ensemble de la population y compris les jeunes.
Le Plan d’actions national « Accidents Vasculaires Cérébraux 2010-2014 » interministériel publié au printemps 2010 insiste à la fois sur l’importance des campagnes grand public autour de la reconnaissance des signes de l’AVC et de l’urgence, sur la nécessité de former les collégiens et lycéens à ces signes, et sur l’information et la formation de toutes les personnes susceptibles d’aider les victimes d’un AVC à surmonter leur handicap.
*Cette campagne de la SFNV (Société Française Neuro Vasculaire) autour du World Stroke Day est organisée en partenariat avec le Ministère de la Santé et des Sports et la Fédération Nationale France AVC.
Parce que cette pathologie touche une personne toutes les cinq secondes dans le monde.
II s’agit de l’une des principales causes de mortalité en France, première cause de handicap acquis de l’adulte, deuxième cause de démence, mais souvent ignorée ou négligée.
L’AVC est un problème majeur de santé publique qui impose d’encourager et de répéter la mise en place des campagnes d’information vis-à-vis du grand public.
En France, chaque année, près de 130.000 personnes sont touchées par un Accident Vasculaire Cérébral (parfois appelés AVC ou attaques cérébrales) et 62.000 décèdent des suites d’un AVC. L’OMS parle de pandémie et projette une augmentation de l’incidence des AVC passant de 16 millions en 2005 à 23 millions en 2030.
Qu’est-ce qu’un AVC ?
Un accident vasculaire cérébral survient lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par : un vaisseau sanguin bouché (AVC ischémique ou encore infarctus cérébral) ou l’éclatement d’un vaisseau sanguin provoquant une hémorragie (AVC hémorragique) dans le cerveau. Conséquence: les cellules du cerveau ne reçoivent plus l’oxygène et les nutriments dont elles ont besoin pour fonctionner normalement. Certaines sont endommagées, d’autres meurent.
Face aux symptômes… Adopter le bon réflexe
Identifier les premiers symptômes d’un AVC
Certains signes, correspondant aux zones les plus fréquemment touchées, doivent faire penser à l’AVC :
- Un engourdissement, une faiblesse ou paralysie brutale d'un bras, d'une jambe, du visage ou d'une moitié du corps (c'est l'hémiplégie)
- Des difficultés à parler (aphasie)
- Un trouble de la vision
- Des troubles de l’équilibre, de la coordination ou de la marche
- Mal de tête sévère et soudain n’ayant aucune cause connue
Ces signes doivent alerter même s’ils sont brefs et s’ils régressent en quelques minutes. Il faut agir le plus rapidement possible avant que les lésions ne soient irréversibles. Une minute de perdue, c'est deux millions de neurones détruits.
AVC… Agir Vite pour le Cerveau
Chaque instant compte. Devant un ou plusieurs symptômes, adopter le bon réflexe : appeler immédiatement le « 15 ». La prise en charge immédiate permet de confirmer le diagnostic et de débuter très vite le traitement qui permettra de diminuer les lésions cérébrales et donc le risque de séquelles et de décès liés à ces accidents graves
Se protéger : surveillez sa tension artérielle c'est préserver son cerveau
L’hypertension artérielle est le principal facteur de risque des AVC.
- Pour cette raison, il est très important non seulement de la diagnostiquer (50% des hypertendus ignorent qu'ils le sont) et ensuite de suivre son traitement. « Une personne souffrant d'hypertension réduit l’AVC en contrôlant sa pression artérielle grâce à un traitement adapté », souligne le Professeur Zuber, président de la SFNV.
Quelques chiffres
- 10 millions de personnes sont hypertendues en France,
- 50% des plus de 70 ans sont hypertendus,
- Un tiers des hypertendus traités ne sont pas équilibrés.
Des enjeux grandissants de santé publique
Une pathologie fréquente
Les maladies vasculaires cérébrales sont la première cause de handicap de l’adulte en France, la première cause de décès chez les femmes et la seconde cause de démence après la maladie d’Alzheimer.
- Par an, 1.4 million de personnes sont touchées par un AVC en Europe et 12 millions dans le monde.
- Selon l’étude publiée par Struijs en 2005, le nombre d’AVC pourrait augmenter de 28% entre 2000 et 2020 du fait du vieillissement de la population. Mais les AVC ne touchent pas que les personnes âgées, en effet ¼ des personnes concernées ont moins de 65 ans.
Une pathologie grave
- Trois-quarts des patients survivant à un accident vasculaire cérébral gardent des séquelles.
- 15% des AVC surviennent chez les moins de 50 ans, 25 % chez les moins de 65 ans, c’est à dire chez des personnes en activité professionnelle ou en âge légal de travailler, et plus de 50 % chez les personnes de 75 ans et plus.
Une pathologie coûteuse
La charge financière représentée par les AVC est considérable pour le système de santé français. Selon le rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé (OPEPS) présenté le 4 octobre 2007 par le député Jean Bardet, les pathologies circulatoires représentent 10,7 % des dépenses de santé, en raison des soins mais également de la prise en charge coûteuse des AVC invalidants en affections de longue durée (ALD).
Une grande urgence médicale
L’Accident Vasculaire Cérébral représente une très grande urgence médicale du fait de sa survenue brutale, de sa gravité et de la possibilité d’améliorer l’état du patient grâce à un traitement immédiat. La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié fin juillet 2009 des recommandations sur la prise en charge préhospitalière des AVC. Elle insiste sur le nécessité de mener de façon répétitive et soutenue des campagnes d’information du grand public sur la reconnaissance des symptômes devant faire évoquer un AVC, sur l’urgence de la prise en charge, même quand les symptômes sont régressifs.
Cette information ne doit pas se limiter aux patients ayant des facteurs de risque vasculaire, mais doit concerner l’ensemble de la population y compris les jeunes.
Le Plan d’actions national « Accidents Vasculaires Cérébraux 2010-2014 » interministériel publié au printemps 2010 insiste à la fois sur l’importance des campagnes grand public autour de la reconnaissance des signes de l’AVC et de l’urgence, sur la nécessité de former les collégiens et lycéens à ces signes, et sur l’information et la formation de toutes les personnes susceptibles d’aider les victimes d’un AVC à surmonter leur handicap.
*Cette campagne de la SFNV (Société Française Neuro Vasculaire) autour du World Stroke Day est organisée en partenariat avec le Ministère de la Santé et des Sports et la Fédération Nationale France AVC.