Presbytie : Nikon Z Suite, pour une vision plus pointue

« L’unique méthode pour échapper à la presbytie c’est de mourir jeune » Cette phrase attribuée à l’écrivain allemand Goethe enterre définitivement tout espoir d’échapper à cette conséquence de l’avancée en âge. Et ce n’est pas en allongeant les bras que l’on arrivera à cacher que l’âge est là. Il s’agit d’un processus physiologique qui apparaît et évolue entre 40 et 60 ans.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Jeudi 19 Juin 2025

Rien ne peut empêcher ni retarder cette dégradation de la vue. Une seule solution, c’est la correction de la vue avec l’adoption de verres correcteurs ou éventuellement, par des lentilles de contacts.
 
La grande majorité des personnes touchées par la presbytie optent pour l’adoption de lunettes. Un second choix s’imposera alors : verres à vision fixe ou verres à vision progressive.
 
Nous oublierons les verres à double foyer qui tendent de plus en plus à disparaître du marché ; seuls les anglais adoptent encore ce système. Les verres à vision fixe sont encore très utilisés par des personnes qui n’arrivent absolument pas à gérer le passage de la vision de loin à la vision de près.
 
Une autre catégorie de personnes utilisent encore les verres à vision fixe ce sont des professionnels qui dans le cadre de leur travail et en fonction de leur position vis à vis de ce qu’ils font, sont obligés de regarder dans la partie supérieure du verre.
 
Une fois la décision prise, viendra ensuite le choix du type de verres et surtout de sa marque. Autant lorsqu’il achète une voiture, le consommateur possède déjà des informations de prix, de qualité, de performances ainsi que ses propres idées sur ce qu’il désire réellement en matière d’optique c’est beaucoup plus compliqué.
 
Dans la majorité des cas, c’est l’opticien qui, en fonction de ses fournisseurs attitrés, vous équipera avec une marque plutôt qu’une autre. De la même manière qu’il est difficile, voire impossible de choisir vos pneumatiques lors de l’achat d’une automobile, choisir ses verres de lunettes s’avère compliqué.
 
On ne peut le regretter car les différentes technologies proposées par les verriers (les fabricants de verres) sont toujours très pointues. Il faut savoir que les grands manufacturiers se comptent sur les doigts de la main avec notamment la marque Nikon qui fait partie de la galaxie Essilor.
 
Une marque qui bénéficie d’une grande visibilité due à sa présence historique dans la photographie et dans le matériel médical. Des disciplines où la Recherche et Développement sont primordiales. Un travail permanent qui vise à améliorer en permanence le confort visuel des utilisateurs.
 
Un confort que l’on retrouve notamment grâce à un champ visuel le plus large possible et qui doit s’adapter aux différentes activités de l’utilisateur. Un photographe n’aura pas les mêmes exigences qu’une personne qui effectue des saisies de texte ou restaure des tableaux anciens.
 
Néanmoins, leurs besoins seront presque identiques : la netteté et le contraste du sujet traité. Un défi que le fabricant de verres optiques Nikon a voulu traiter en priorité. Avec Z Suite, Nikon propose une nouvelle génération de verres progressifs.
 
Pour ces verres, le département Nikon Verres Optiques a repris son expérience acquise dans la conception des objectifs qui équipent les boitiers photos de la nouvelle génération Z. Une nouvelle technologie qui met en exergue le traitement du contraste.
 
C’est le niveau de contraste obtenu qui a été le critère principal lors de la conception des verres progressifs Z Suite de Nikon. A l’instar de la photo, ces verres confirment la notion de mise au point dans la vision de près.
 
Selon une étude menée par Nikon, on constate une amélioration de 52% de la définition des contrastes de la vision dans une situation de faible luminosité tandis que le confort visuel était augmenté. Cela grâce à un champ visuel augmenté de 42%, principalement dans la partie basse du verre (celle qui correspond à la vision de près).
 
Des progrès sont également à souligner dans le suivi de la lecture ou du regard. Les mouvements de tête destinés à rester dans la « bonne » partie du verre pour conserver la vision parfaite sont ainsi diminués. L’œil trouve la vision parfaite sans que l’on change la position de la tête.
 
Le nouveau verre Z Suite de Nikon est en quelque sorte un verre dynamique qui intègre entre autres les paramètres  de la prescription, de la distance de l’objet regardé et des conditions de luminosité. Pour avoir pu tester ces nouveaux verres au cours d’un essai de longue durée, ces différentes améliorations apparaissent immédiatement.
 
Habitué à l’utilisation quotidienne de verres progressifs photochromiques, nous n’avons pas eu à subir une période d’adaptation aux verres progressifs. Utilisateur d’une marque de verres progressifs concurrents, dès le premier essai la différence était flagrante.
 
D’une vision corrigée mais manquant de « piquée », la première lecture de l’environnement avec les Nikon Z Suite est une révélation. Un peu à la manière d’une photo que l’on retravaille sur ordinateur. Le contraste est immédiat et cela dans sa double acceptation. Les couleurs sont intenses et précises, on oublie les teintes lavées obtenues avec les précédents verres.
 
Dans le domaine du traitement de texte, on apprécie le contraste des noirs qui facilite la lecture des textes mais surtout, on n’est pas obligé de baisser la tête pour passer de l’écran au clavier. Quant à la consultation d’un document placé à côté de l’écran, elle se fait sans mouvement de tête excessif, il suffit d’avoir les yeux dans l’axe de lecture.
 
Dans un autre registre, ces verres bénéficiaient d’un traitement photochromique (un traitement qui permet d’avoir des verres qui foncent dès que l’on est au soleil) et il faut apprécier le temps de passage (une quarantaine de secondes) pour passer en situation plein soleil ou pour revenir dans la configuration de l’intérieur d’une pièce.
 
Un des autres avantages des verres Z Suite réside dans la finesse du verre. Un élément qui participe à la légèreté de vos lunettes. Lorsque l’on porte des lunettes toute la journée cela a bien sûr une grande importance. 
 
Si l’on devait résumer ces nouveaux verres en deux mots, c’est la sensation de transparence que l’on ressent. On a le sentiment paradoxal de ne pas avoir de verres devant les yeux. Un progrès technique et de confort visuel qui malheureusement peut échapper aux consommateurs.
 
La difficulté pour le client d’être informé chez l’opticien sur le choix possible de verres ne facilite pas la décision d’adopter une technologie plutôt qu’une autre. Mais là, les ingénieurs ont fait leur travail et nous abordons le domaine de la communication.
 
Joël Chassaing-Cuvillier








Facebook
X