Comme le soulignent les deux structures dans leur communiqué, « après 40 ans de lutte pour l'obtention d'une égalité juridique, une première génération de femmes et d'hommes homosexuels arrive au troisième âge ». Pour autant, « les gains obtenus vers une égalité juridique n'ont pas toujours été accompagnés de ceux devant conduire à l'égalité sociale ».
Les seniors homosexuels veulent trouver des milieux de vie et des milieux de loisirs où il est possible de s'épanouir indépendamment de l'orientation sexuelle. De manière à favoriser cet objectif, Gai Ecoute et la Fondation Emergence ont mis de l'avant un programme intitulé « Pour que vieillir soit gai ».
« Malgré l'existence d'un réseau de services aux aînés fort développé, les réalités homosexuelles y sont complètement ignorées », regrette Laurent McCutcheon, président de Gai Ecoute et de la Fondation Emergence.
D'une part, il y a les lesbiennes et les gais issus des générations qui ont caché leur orientation sexuelle toute leur vie et qui, rendus au troisième âge, demeurent dans le placard, seuls et isolés. D'autre part, il y a les nouveaux arrivants au troisième âge, qui ont vécu à l'extérieur du placard et qui craignent de devoir y retourner en raison de l'ignorance du milieu.
« Ce que nous voulons, continue M. McCutcheon, qui, lui-même arrive au troisième âge, c'est tout simplement d'informer et de sensibiliser les personnes qui oeuvrent auprès des aînés et qui ne demandent pas mieux que d'être bien outillées ».
« Les réalités homosexuelles des aînés étant encore fort taboues au Québec, il est donc nécessaire de sensibiliser et d'informer la population afin de lutter contre les stéréotypes et les préjugés. En se sentant acceptées dans la société, ces personnes auront davantage tendance à s'intégrer dans leur communauté, ce qui favorisera leur vieillissement actif. C'est une excellente nouvelle pour les aînés de minorités sexuelles du Québec ! » a déclaré de son côté la ministre Blais.
Les seniors homosexuels veulent trouver des milieux de vie et des milieux de loisirs où il est possible de s'épanouir indépendamment de l'orientation sexuelle. De manière à favoriser cet objectif, Gai Ecoute et la Fondation Emergence ont mis de l'avant un programme intitulé « Pour que vieillir soit gai ».
« Malgré l'existence d'un réseau de services aux aînés fort développé, les réalités homosexuelles y sont complètement ignorées », regrette Laurent McCutcheon, président de Gai Ecoute et de la Fondation Emergence.
D'une part, il y a les lesbiennes et les gais issus des générations qui ont caché leur orientation sexuelle toute leur vie et qui, rendus au troisième âge, demeurent dans le placard, seuls et isolés. D'autre part, il y a les nouveaux arrivants au troisième âge, qui ont vécu à l'extérieur du placard et qui craignent de devoir y retourner en raison de l'ignorance du milieu.
« Ce que nous voulons, continue M. McCutcheon, qui, lui-même arrive au troisième âge, c'est tout simplement d'informer et de sensibiliser les personnes qui oeuvrent auprès des aînés et qui ne demandent pas mieux que d'être bien outillées ».
« Les réalités homosexuelles des aînés étant encore fort taboues au Québec, il est donc nécessaire de sensibiliser et d'informer la population afin de lutter contre les stéréotypes et les préjugés. En se sentant acceptées dans la société, ces personnes auront davantage tendance à s'intégrer dans leur communauté, ce qui favorisera leur vieillissement actif. C'est une excellente nouvelle pour les aînés de minorités sexuelles du Québec ! » a déclaré de son côté la ministre Blais.