Petits bonnets, grande cause : quand le tricot rapproche les générations

L'opération « Petits bonnets, grande cause », lancée il y a plus de douze ans par les petits frères des Pauvres a permis de collecter en 2017, plus de 500.000 petits bonnets. Au-delà du soutien d'Innocent qui s'élève cette année à 104.000 euros, cette opération est devenue au fil des années, un formidable vecteur de lien social avec la création de clubs tricot ou des rencontres entre les générations pour apprendre à tricoter les petits bonnets.





Depuis 2005, grâce à la mobilisation de milliers de tricoteuses (et tricoteurs, les hommes s’y mettent aussi), le partenariat entre Innocent et les petits frères des Pauvres a permis de récolter plus de trois millions de bonnets et près de 600.000 euros qui ont permis de financer des actions de l’association caritative contre l’isolement et la précarité de nos aînés.
 
Comme le remarque Alain Villez, Président des petits frères des Pauvres, « pour nous qui avons à cœur de renouer au quotidien des liens avec des personnes âgées qui souffrent d’isolement, c’est une opération solidaire qui a du sens : bien sûr, elle finance nos actions grâce à la mobilisation du public mais elle est aussi créatrice de lien social en permettant partout en France à de nombreuses personnes de toutes les générations de se découvrir et de se retrouver ensemble pour tricoter, échanger, partager ».
 
Petits bonnets, grande cause trouve à chaque nouvelle édition, un écho grandissant et a entrainé au fil des ans, des nombreuses initiatives : création de clubs tricots dans des entreprises, des maisons de retraite ou des écoles ou encore, rencontres intergénérationnelles entre jeunes et moins jeunes pour apprendre à tricoter.
 
Dans le même esprit, les bénévoles des petits frères des Pauvres proposent aussi des ateliers tricots qui sont devenus un rendez-vous attendu pour les personnes accompagnées par l’association. Au-delà de l’aspect social et d’entraide, rappelons que selon une étude réalisée il y a quelques années par des chercheurs américains (Minnesota), les travaux d’aiguille auraient des effets positifs sur les mécanismes de la mémoire.
 
Les chercheurs ont longuement interrogé des personnes de 70 à 89 ans souffrant de légères pertes de mémoire. Résultats : celles et ceux qui avaient pris l'habitude de lire, de coudre, de tricoter ou de jouer à toutes sortes de jeux diminuaient de 40% le risque d'avoir des pertes de mémoire... En revanche, celles et ceux qui passaient leur journée devant leur poste de télévision étaient exposés à des risques accrus !
 
À partir du 12 février, « Petits bonnets, grande cause » bénéficiera d’une belle mise en avant dans le cadre d’une campagne d’affichage dans le métro parisien, une surcouverture dans « 20 Minutes » et une campagne digitale avec quatre nouvelles vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.

Article publié le 09/02/2018 à 01:00 | Lu 3147 fois