« Cette nouvelle édition de l’Observatoire nous renforce dans certaines de nos convictions, analyse Patrick Errard, Président du Leem. Il apparaît notamment que les Français sont en attente d’une information de qualité sur le médicament, et que l’attitude de chacun à l’égard de son traitement dépend pour beaucoup du niveau d’information qui lui est donné ».
Et le spécialiste de poursuivre : « il y a un besoin de clarté, mais aussi d’engagement, et des initiatives comme celle que nous menons depuis le début de l’année en matière de lutte contre la iatrogénie médicamenteuse chez les personnes âgées, sont assurément à même de renforcer le bon usage de ces traitements et de réduire les accidents, tout en élevant le niveau de compréhension –et donc de confiance – des patients à l’égard de leurs médicaments. »
Selon cet étude, le niveau de confiance dans le médicament remonte à 85% (+ 10 points) et revient à un niveau proche de celui des années précédentes, après la chute enregistrée en 2014 (- 12 points). A noter que les traitements bénéficient d’un fort capital-confiance auprès, notamment des seniors (90% de confiance). Plus encore, c’est parmi les personnes les plus exposées aux maladies que les médicaments bénéficient des niveaux de confiance les plus élevés : 93% pour ceux qui souffrent d’une affection longue durée et 93% également pour celles qui prennent des médicaments tous les jours.
Précisons que cette hausse de la confiance concerne toutes les types de médicaments sauf les vaccins, dont le niveau reste stable : + 5 points pour les médicaments sur ordonnance (93% des Français disent avoir confiance en eux) ; + 6 points pour les médicaments remboursés (92%) ; + 6 points pour les médicaments de marque (89%). Elle bénéficie aussi aux médicaments sans ordonnance (73%, +7 points) ; aux médicaments non-remboursés (75%, +7 points) ; et dans une moindre mesure aux génériques (68%, + 2 points).
En revanche, pour les vaccins, la confiance stagne (71% des Français leur font confiance). Cette défiance est d’autant plus préoccupante qu’elle touche toutes les catégories sociales et démographiques (âge, niveau d’éducation, niveau de revenu, profession…). Il suffit de voir le peu d’engouement des seniors pour le vaccin contre la grippe, qui chaque année, a du mal à convaincre les aînés de son utilité…
D’autre part, une majorité de sondés (60%) se déclare mal informée sur le médicament. On note même une détérioration en ce qui concerne les effets secondaires : 62% des sondés se disent mal informés (+7 points). Même s’il reste toujours minoritaire, le sentiment d’information progresse néanmoins dans certains domaines comme la sécurité des médicaments : 30% des Français s’estiment bien informés (+ 6 points vs 2014) ; la procédure d’autorisation de mise sur le marché : 20 % (+3 points) ; et le fonctionnement de la recherche dans le domaine des médicaments : 20 % (+ 3 points).
L’efficacité des médicaments demeure le sujet sur lequel les Français se considèrent les mieux informés (39%). D’autre part, la notice des médicaments jouit toujours d’une forte crédibilité en matière d’information : 87% lui font confiance soit 3 points de plus qu’en 2014. Encore faut-il les lire en détail !
Interrogés sur les risques qu’ils redoutent le plus, les Français craignent de souffrir un jour d’une maladie dont on ne connaît pas le traitement (65%), avec une peur spécifique à l’égard de la résistance aux antibiotiques (60%). Puis viennent les interactions médicamenteuses : 61% des Français angoissent à l’idée de devoir prendre un jour un grand nombre de traitements et redoutent des risques d’interactions. La moitié a peur de mélanger des médicaments qui ne vont pas ensemble. Six Français sur dix qui ont encore un de leurs parents ou grands-parents affirment d’ailleurs faire attention aux médicaments qu’ils prennent…
Enfin, quand ils regardent vers le passé, 72 % des Français estiment que les traitements se sont améliorés au cours des vingt dernières années. Aussi les Français distinguent-ils clairement le « produit » médicament et la confiance qu’ils lui accordent, des « entreprises » du médicament qui le développent, mais qu’ils connaissent peu ou uniquement au travers des polémiques publiques.
Lire aussi
*Etude Ipsos pour le Leem, réalisée auprès de 1 010 personnes, interrogées par Internet entre le 23 février et le 31 mars 2015 (échantillon âgé de 18 ans et plus, représentatif de la population nationale).
Et le spécialiste de poursuivre : « il y a un besoin de clarté, mais aussi d’engagement, et des initiatives comme celle que nous menons depuis le début de l’année en matière de lutte contre la iatrogénie médicamenteuse chez les personnes âgées, sont assurément à même de renforcer le bon usage de ces traitements et de réduire les accidents, tout en élevant le niveau de compréhension –et donc de confiance – des patients à l’égard de leurs médicaments. »
Selon cet étude, le niveau de confiance dans le médicament remonte à 85% (+ 10 points) et revient à un niveau proche de celui des années précédentes, après la chute enregistrée en 2014 (- 12 points). A noter que les traitements bénéficient d’un fort capital-confiance auprès, notamment des seniors (90% de confiance). Plus encore, c’est parmi les personnes les plus exposées aux maladies que les médicaments bénéficient des niveaux de confiance les plus élevés : 93% pour ceux qui souffrent d’une affection longue durée et 93% également pour celles qui prennent des médicaments tous les jours.
Précisons que cette hausse de la confiance concerne toutes les types de médicaments sauf les vaccins, dont le niveau reste stable : + 5 points pour les médicaments sur ordonnance (93% des Français disent avoir confiance en eux) ; + 6 points pour les médicaments remboursés (92%) ; + 6 points pour les médicaments de marque (89%). Elle bénéficie aussi aux médicaments sans ordonnance (73%, +7 points) ; aux médicaments non-remboursés (75%, +7 points) ; et dans une moindre mesure aux génériques (68%, + 2 points).
En revanche, pour les vaccins, la confiance stagne (71% des Français leur font confiance). Cette défiance est d’autant plus préoccupante qu’elle touche toutes les catégories sociales et démographiques (âge, niveau d’éducation, niveau de revenu, profession…). Il suffit de voir le peu d’engouement des seniors pour le vaccin contre la grippe, qui chaque année, a du mal à convaincre les aînés de son utilité…
D’autre part, une majorité de sondés (60%) se déclare mal informée sur le médicament. On note même une détérioration en ce qui concerne les effets secondaires : 62% des sondés se disent mal informés (+7 points). Même s’il reste toujours minoritaire, le sentiment d’information progresse néanmoins dans certains domaines comme la sécurité des médicaments : 30% des Français s’estiment bien informés (+ 6 points vs 2014) ; la procédure d’autorisation de mise sur le marché : 20 % (+3 points) ; et le fonctionnement de la recherche dans le domaine des médicaments : 20 % (+ 3 points).
L’efficacité des médicaments demeure le sujet sur lequel les Français se considèrent les mieux informés (39%). D’autre part, la notice des médicaments jouit toujours d’une forte crédibilité en matière d’information : 87% lui font confiance soit 3 points de plus qu’en 2014. Encore faut-il les lire en détail !
Interrogés sur les risques qu’ils redoutent le plus, les Français craignent de souffrir un jour d’une maladie dont on ne connaît pas le traitement (65%), avec une peur spécifique à l’égard de la résistance aux antibiotiques (60%). Puis viennent les interactions médicamenteuses : 61% des Français angoissent à l’idée de devoir prendre un jour un grand nombre de traitements et redoutent des risques d’interactions. La moitié a peur de mélanger des médicaments qui ne vont pas ensemble. Six Français sur dix qui ont encore un de leurs parents ou grands-parents affirment d’ailleurs faire attention aux médicaments qu’ils prennent…
Enfin, quand ils regardent vers le passé, 72 % des Français estiment que les traitements se sont améliorés au cours des vingt dernières années. Aussi les Français distinguent-ils clairement le « produit » médicament et la confiance qu’ils lui accordent, des « entreprises » du médicament qui le développent, mais qu’ils connaissent peu ou uniquement au travers des polémiques publiques.
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*Etude Ipsos pour le Leem, réalisée auprès de 1 010 personnes, interrogées par Internet entre le 23 février et le 31 mars 2015 (échantillon âgé de 18 ans et plus, représentatif de la population nationale).
