Maladie chronique : les deux-tiers des patients plébiscitent le domicile

Cette nouvelle étude OpinionWay réalisée pour le compte de la Fédération des PSAD, réalisée du 29 au 31 octobre auprès de 699 patients chroniques pris en charge par des PSAD vise à évaluer la manière dont la maladie entrave ou non la vie des patients, et quelles sont leurs attentes pour améliorer leur prise en charge. En voici les grandes lignes.


A la question quels sont les principaux avantages liés au fait de se faire soigner à domicile, plus des deux-tiers (69%) des patients répondent que cela leur permet de rester chez eux, dans leur environnement quotidien. Cette tendance est particulièrement marquée chez les personnes souffrant de maladies respiratoires et de cancer, puisqu’elles sont respectivement 74% et 73% à citer cet avantage.
 
Autre conséquence des prises en charge à domicile : plus de la moitié des sondés (55%) évoquent également l’avantage de rester avec ses proches et 37% soulignent le fait de recevoir plus facilement des visites de la part de amis et de la famille. Être soigné à domicile est donc toujours une aspiration très forte de la part des patients et des Français en général, qui souhaitent rester dans leur cadre de vie familier en cas de maladie.
 
Toujours selon ce sondage, 51% des patients chroniques traités à domicile parviennent à mener à bien leurs projets, qu’ils soient personnels ou professionnels. Si des efforts restent à faire, ces chiffres indiquent bien que la prise en charge à domicile assurée par les PSAD permet aux patients d’atténuer les effets négatifs de leur maladie chronique sur leur qualité de vie.
 
Si le fait que la moitié des patients arrive à mener à bien leurs projets malgré les MD est encourageant, des pistes d’amélioration restent néanmoins possibles. Ainsi, en écoutant les patients, on s’aperçoit qu’ils sont demandeurs de plus de soins réalisés à domicile (48% des sondés citent ce facteur), de dispositifs médicaux plus pratiques (43%) et plus simples à utiliser (37%) mais également, d’un accompagnement plus important de la part du médecin (35%) et de davantage d’informations sur le traitement (30%).

Publié le 14/01/2016 à 01:00 | Lu 1835 fois