Lutter contre le gaspillage alimentaire : comment mieux faire ?

Parce qu’il n’y a pas de petites économies (surtout lorsqu’on doit vivre avec une petite retraite) et parce que c’est de notre devoir de citoyen du monde de respecter la nourriture (tant de personnes ne mangent pas à sa faim tous les jours), revenons en détails sur comment limiter le gaspillage alimentaire.


La Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire et la journée mondiale de l'alimentation se sont déroulées le 16 octobre 2018 dans une relative discrétion…  
 
Pourtant, cette journée a été l’occasion de faire le point sur la lutte contre le gaspillage alimentaire, un sujet qui nous concerne tous, d’autant que les retraites n’augmentent plus depuis des années et que de nos jours, de nombreuses personnes âgées vivent chichement au quotidien.
 
Dans ce contexte et au sein des bonnes pratiques qui permettent d’éviter le gaspillage et de réaliser des économies, il est recommandé de se renseigner sur la date limite de consommation, la date de durabilité minimale et la date de congélation. Voici donc quelques conseils pour mieux comprendre ces petites subtilités. Rien de bien compliqué pour autant.  
 
Il convient tout d’abord –c’est évidence, mais encore faut-il le rappeler- de vérifier la Date Limite de Consommation des produits avant de les acheter. La fameuse DLC. Cette dernière précise qu'au-delà de telle date, le produit concerné est périmé et qu’il n’est donc plus consommable. Cela concerne les viandes, les poissons, les produits laitiers... Précisons que la DLC est indiquée de la manière suivante : « à consommer jusqu'au ».
 
La DLC est donc différente de la Date de Durabilité Minimale, la DDM et ce que l’on appelait avant, la date limite d'utilisation optimale (DLUO). Plus concrètement, cela signifie qu'au-delà de telle date, le produit n'est pas périmé, même qu’il peut avoir perdu certaines de ses qualités gustatives et nutritionnelles. Cela concerne les pâtes, légumes secs, café, thé...
 
Point important : le dépassement de la DDM ne rend pas l'aliment dangereux, il peut donc encore être commercialisé et consommé. Rien de bien grave. Pas besoin de jeter. La DDM est indiquée par la formule « à consommer de préférence avant le ».
 
Bon à savoir : les produits non secs (purées, jus, sauces, compotes, etc.) arborent aussi une DDM qui assure qu’ils peuvent être conservés très longtemps mais qu’une fois ouverts, ils doivent être conservés au frais et consommés très rapidement.
 
Autre point à bien avoir en tête quand on fait ses courses ; là encore c’est évidence, mais il est toujours bon de le rappeler : il faut toujours acheter les produits réfrigérés –et a fortiori congelés- en dernier (qu’ils restent le moins longtemps hors du froid) ce qui implique dans la foulée, qu’il est très important de respecter la chaîne du froid (pensez à vous munir de sacs isothermes quand vous faites vos courses, surtout s’il fait chaud).
 
Il convient aussi de ranger de façon optimale le réfrigérateur : de 0 à 4°C pour les viandes, les charcuteries, les poissons, de 4 à 6°C pour les œufs, le beurre, les yaourts, les fromages, de 6 à 10°C pour les boissons, les fruits et les légumes. Autre point : ne pas oublier de le nettoyer (les bactéries peuvent s’y développer malgré le froid) et de le dégivrer de façon régulière.
 
Vous pouvez aussi congeler les aliments pour mieux les conserver en vérifiant que la température est bien réglée à -18°C pour le congélateur. Autres petits conseils, pensez à cuisiner des quantités adaptées au nombre de personnes à table et à accommoder les restes, c’est tout un art, mais qui peut donner lieu à de bons petits plats, d’autant plus savoureux qu’ils vous font faire des économies et aident au respect de la nourriture !

Publié le 22/10/2018 à 01:00 | Lu 4304 fois