Pas de bile à se faire, la bile prolonge la vie ! En effet, selon cette étude québécoise, il semblerait que l’acide biliaire, ou acide lithocholique (LCA), joue un rôle dans le prolongement de la durée de vie humaine…
« Bien que la LCA prolonge considérablement la durée de vie de la levure, nous savons que cette même LCA ne peut être synthétisée par la levure, ni par les autres acides biliaires présents chez les mammifères, affirme le directeur de cette recherche, Vladimir Titorenko de l’Université Concordia et professeur au Département de biologie. Il est possible que la levure ait évolué de manière à détecter les acides biliaires en tant que molécules moyennement toxiques et qu’elle ait réagi par des changements visant à combattre le vieillissement. Il n’est pas inconcevable que le potentiel de prolongation de la vie présent dans la LCA soit également applicable aux humains ».
Pour parvenir à ces conclusions, le professeur Titorenko et ses collègues ont examiné plus de 19.000 petites molécules afin de tester leur aptitude à prolonger la durée de vie de la levure. « Notre étude démontre que la LCA améliore la longévité en s’attaquant à deux mécanismes distincts, souligne de son côté Alexander Goldberg, doctorant à l’Université Concordia. (…) Peu importe ce qui les déclenche, ces deux mécanismes travaillent à supprimer le processus pro-vieillissement ».
« Même si nous avons une idée d’ensemble de la manière dont la LCA améliore la longévité de la levure, il nous reste à déterminer si elle a des effets similaires sur d’autres espèces, rappelle le professeur Titorenko. Toutefois, nous savons déjà, grâce à des études antérieures, que les acides biliaires profitent à la santé et à la longévité. Par exemple, il a été démontré qu’ils s’accumulaient dans le sérum provenant de souris âgées et qu’ils jouaient un rôle important dans l’amélioration des fonctions hépatiques et pancréatiques chez les rongeurs ».
« Cela nous porte à croire que les acides biliaires constituent de potentiels agents pharmaceutiques dans le traitement du diabète, de l’obésité et de divers troubles métaboliques qui sont tous associés au vieillissement, poursuit Vladimir Titorenko. Ils pourraient être la solution pour un vieillissement sain ».
A noter que cette étude a été financée par les Instituts de recherche en santé du Canada, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, la Fondation canadienne pour l’innovation ainsi que le Fonds de la chaire à l’Université Concordia.
« Bien que la LCA prolonge considérablement la durée de vie de la levure, nous savons que cette même LCA ne peut être synthétisée par la levure, ni par les autres acides biliaires présents chez les mammifères, affirme le directeur de cette recherche, Vladimir Titorenko de l’Université Concordia et professeur au Département de biologie. Il est possible que la levure ait évolué de manière à détecter les acides biliaires en tant que molécules moyennement toxiques et qu’elle ait réagi par des changements visant à combattre le vieillissement. Il n’est pas inconcevable que le potentiel de prolongation de la vie présent dans la LCA soit également applicable aux humains ».
Pour parvenir à ces conclusions, le professeur Titorenko et ses collègues ont examiné plus de 19.000 petites molécules afin de tester leur aptitude à prolonger la durée de vie de la levure. « Notre étude démontre que la LCA améliore la longévité en s’attaquant à deux mécanismes distincts, souligne de son côté Alexander Goldberg, doctorant à l’Université Concordia. (…) Peu importe ce qui les déclenche, ces deux mécanismes travaillent à supprimer le processus pro-vieillissement ».
« Même si nous avons une idée d’ensemble de la manière dont la LCA améliore la longévité de la levure, il nous reste à déterminer si elle a des effets similaires sur d’autres espèces, rappelle le professeur Titorenko. Toutefois, nous savons déjà, grâce à des études antérieures, que les acides biliaires profitent à la santé et à la longévité. Par exemple, il a été démontré qu’ils s’accumulaient dans le sérum provenant de souris âgées et qu’ils jouaient un rôle important dans l’amélioration des fonctions hépatiques et pancréatiques chez les rongeurs ».
« Cela nous porte à croire que les acides biliaires constituent de potentiels agents pharmaceutiques dans le traitement du diabète, de l’obésité et de divers troubles métaboliques qui sont tous associés au vieillissement, poursuit Vladimir Titorenko. Ils pourraient être la solution pour un vieillissement sain ».
A noter que cette étude a été financée par les Instituts de recherche en santé du Canada, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, la Fondation canadienne pour l’innovation ainsi que le Fonds de la chaire à l’Université Concordia.