LifeVest : un défibrillateur portable

La société Zoll propose LifeVest, un gilet défibrillateur portable qui vise à protéger les patients contre les risques de mort subite, un produit médical qui s’adresse notamment aux personnes ayant fait un infarctus aigu du myocarde ou pour ceux en attente d’une transplantation cardiaque.


Les nouvelles technologies et la miniaturisation des appareils médicaux permettent aujourd’hui à certains malades de pouvoir vivre « comme les autres » tout en portant sous leurs vêtements un dispositif capable d’intervenir en toute indépendance en cas de problème de santé.
 
C’est le cas de LifeVest. Cet outil thérapeutique a été mis au point par la société Zoll. Il se porte sous les vêtements ; il est efficace contre les arrêts cardiaques soudains (ACS) pour les patients, pendant que leur état de santé est encore en évolution ou tant que le risque permanent d’un ACS n’a pas été établi.
 
Plus concrètement, cet appareil offre au médecin le temps nécessaire pour déterminer le risque d’arythmie à long terme chez son patient et de prendre, in fine, les mesures nécessaires. Dans la pratique, la LifeVest surveille le rythme cardiaque du malade en permanence. Et en cas de détection d’une arythmie dangereuse, le gilet déclenche un choc afin de rétablir le rythme cardiaque normal.
 
Ce gilet défibrillateur est utilisée pour différents types de patients et dans différentes situations : après un infarctus aigu du myocarde, dans le cas d’une revascularisation myocardique, après l’explantation d’un défibrillateur automatique implantable ou en attente d’une transplantation cardiaque. Le premier défibrillateur automatique commercial date de 1994.
 
Les maladies cardiovasculaires tuent chaque année 147 000 Français. Elles sont la première cause de mortalité chez la femme dans l’Hexagone et la première cause de mortalité dans le monde. Responsables de situations d’invalidité et de diminution de la qualité de vie, leur poids économique est considérable : ces pathologies sont à l’origine de 10% des séjours hospitaliers et constituent environ 30% des affections de longue durée prises en charge par la CNAM. Selon l’OMS, le nombre de morts des suites de maladies cardiovasculaires dans le monde pourrait atteindre 23,4 millions en 2030.

Publié le 15/02/2016 à 01:00 | Lu 3127 fois