Le point sur la journée de solidarité

Mise en place depuis 2004 pour financer des actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées, la journée de solidarité concerne tous les actifs. Mais comment s'applique-t-elle concrètement pour les salariés du privé et pour les agents publics ? Les réponses avec Service-public.fr.





Secteur privé
En règle générale, la journée de solidarité dans le privé prend la forme d'une journée de travail supplémentaire sur l'année, cette journée n'étant pas rémunérée.
 
Il peut s'agir par conséquent de travailler pendant un jour férié qui était précédemment chômé (comme le lundi de Pentecôte). Il peut aussi être question de travailler lors d'une journée de RTT. Enfin, cette journée de solidarité peut impliquer également de travailler selon toute autre modalité permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées (comme travailler un samedi, par exemple).
 
Les heures travaillées durant la journée de solidarité ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires (ou complémentaires).
 
Secteur public
La journée de solidarité dans la fonction publique se traduit par une journée supplémentaire de travail non rémunérée. Elle peut être accomplie selon l'une des modalités suivantes :
travail le lundi de Pentecôte ou un autre jour férié précédemment chômé (autre que le 1er mai) ;
suppression d'une journée de RTT ;
toute autre modalité permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées, à l'exclusion de la suppression d'un jour de congé annuel (par exemple, travail un jour supplémentaire hors temps scolaire pour les enseignants).

Source

Article publié le 04/06/2018 à 01:00 | Lu 1796 fois