Le point sur la dyspepsie et le Reflux Gastro-Oesophagien

Le laboratoire Pileje, qui vient de présenter Digebiane, une solution alternative pour le maintien d’une digestion normale, revient en détail sur la dyspepsie et le Reflux Gastro-Oesophagien ; des maux qui touchent près de 10 millions d’adultes en France chaque année.





Fêtes de fin d’année, repas copieux ou trop gras sont souvent associés à une digestion difficile. Et de nombreuses personnes peuvent souffrir ensuite, de ballonnements, de lourdeurs et parfois même de vomissements.
 
Ces symptômes -souvent anodins- sont toutefois à surveiller de près car ils peuvent provenir d’une dyspepsie fonctionnelle ou d’un Reflux Gastro-Œsophagien.
 
Qu’est-ce que la dyspepsie ?
C’est un inconfort ressenti dans la région épigastrique, de façon chronique ou fréquente. On estime que 5 à 10% de la population générale est touchée. Les plaintes peuvent se manifester par des sensations de plénitude gastrique gênante, des douleurs et/ou brûlures épigastriques, des nausées, des ballonnements, des éructations ou une gastroparésie (ralentissement de la vidange de l’estomac).
 
Qu’est-ce que le RGO ?
Le Reflux Gastro-Œsophagien se caractérise par des remontées acides qui refluent de l’estomac vers
l’œsophage, provoquant une inflammation de l’œsophage et une douleur dans la partie inférieure du thorax. Cela peut concerner un adulte sur dix au quotidien.
 
Parmi les symptômes le pyrosis est le plus typique (sensations de brûlure derrière le sternum). Ces symptômes peuvent aussi se manifester par un hoquet ou une irritation de la gorge, par des troubles digestifs telles que des nausées, des douleurs d’estomac ou une mauvaise haleine.

​Le point de vue du Dr Frédéric Laurent – Directeur Médical et Marketing du laboratoire PiLeJe

Quels sont les traitements habituels pour traiter ces troubles digestifs ?
Le traitement habituel pour le RGO repose sur l’association de règles hygiéno diététique (la perte de poids, éviter de prendre des repas riches en graisse et trop abondants, éviter de se coucher trop précocement après le repas, surélever la tête de lit) et de traitements pharmacologiques.
 
Il s’agit des anti-acides qui neutralisent l’acidité gastrique, des alginates qui, en surnageant à la surface du liquide gastrique, viennent limiter le reflux et protéger la muqueuse œsophagienne, des Inhibiteurs de la Pompe à Protons qui inhibent la sécrétion d’acide gastrique (à privilégier dans les RGO avec complications), voire dans de rares cas la chirurgie.
 
Dans le cas de la dyspepsie fonctionnelle, chez les sujets sans signe d’alarme et de moins de 50 ans, le recours à l’endoscopie n’est pas nécessaire et les explorations complémentaires doivent être limitées. Une prise en charge globale associant des règles hygiéno diététiques, une stratégie progressivement croissante depuis les anti-acides et une prise en charge du contexte psychologique se révèle être plus efficace que l’utilisation d’emblée des IPP4.
 
Y a-t-il d’autres solutions complémentaires ?
Dans ces deux situations, il peut être intéressant de compléter la prise en charge par la prescription de mélisse pour ces effets antispasmodiques. De même, la réglisse déglycyrrhizinée, du fait de ses effets sur la sécrétion du mucus gastrique et son action anti-inflammatoire représente une solution très intéressante.
 
En synthèse, dans les situations où les IPP ne sont pas recommandés (dyspepsie, prévention des lésions gastroduodénales aux Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens chez des sujets sans facteur de risque, ainsi que dans les cas de RGO non compliqués), l’association de solutions comme les règles hygiéno diététiques, les anti-acides, les alginates, la mélisse et la réglisse représente une prise en charge à la fois efficace et sûre.

Article publié le 27/11/2019 à 01:00 | Lu 11178 fois