Journée mondiale du coeur : le coeur des femmes à l'honneur

A l’occasion de la Journée mondiale du cœur du 29 septembre, le Groupe Aesio (mutuelle) et la Fédération Française de Cardiologie (FFC) prennent conjointement la parole pour sensibiliser sur les risques cardio-vasculaires accrus chez les femmes, les spécificités des symptômes et les conséquences à moyen et long termes sur leur santé.


En France, les maladies cardio-vasculaires sont à l’origine d’environ 140.000 décès/an. Elles représentent la première cause de mortalité chez les femmes en France.
 
Dans ce contexte, la FFC a créé une commission dédiée et baptisée « Cœur de femmes », qui réunit des experts en cardiologie, tabacologie, réadaptation cardiaque et épidémiologie pour améliorer la prise en charge en prévention primaire et secondaire tout en prenant en compte les spécificités chez les femmes à toutes les étapes de leur vie (puberté, contraception hormonale, grossesse, ménopause…).
 
A la ménopause, les femmes ont tendance à prendre du poids, à avoir un excès de mauvais cholestérol, à développer un diabète… Tous ces facteurs multiplient les plaques de cholestérol dans les artères et donc, le risque de maladie cardio-vasculaire.
 
A l’occasion de la Journée mondiale du cœur du 29 septembre, c’est donc conjointement que le Groupe Aésio et la FFC prennent la parole pour sensibiliser et informer le grand public sur l’importance de la prévention des risques cardio-vasculaires chez les femmes.
 
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« Les maladies cardio-vasculaires n’arrivent pas qu’aux hommes. La commission ‘Cœur de femmes’ met tout en œuvre pour d’une part sensibiliser le public aux facteurs de risque et aux signes d’alerte spécifiques, et d’autre part pour améliorer la prise en charge en prévention primaire et secondaire. Elle œuvre pour inclure les femmes dans les études cliniques qui sont menées et pour définir un score de risque féminin à disposition des professionnels de santé. Développer la réadaptation cardiaque est également un enjeu crucial pour diminuer le risque de récidive et de mortalité » indiquent le Docteur Catherine Monpère et Loan Vo Duy.
 
Selon une enquête réalisée par l’IFOP en 2018 pour la FFC, plus des trois-quarts (78%) des femmes sont conscientes que les maladies cardio-vasculaires ne touchent pas seulement les hommes… Une bonne chose. Toutefois, seule une sur deux sait que ces maladies tuent huit fois plus que le cancer du sein !
 
Dans ce contexte, on comprend bien que ce que l’on appelle « la prévention primordiale », celle qui évite l’apparition des facteurs de risques, reste un enjeu majeur pour réduire la prévalence des maladies cardio-vasculaires auprès des femmes. De nos jours, on estime que la très grande majorité (80%) d’entre elles pourrait être évitées par un comportement adapté.

Publié le 29/09/2020 à 01:00 | Lu 2370 fois