En effet entre l’île de Kyushu et celle d’Hokkaido, la floraison des cerisiers peut aller de quatre à six semaines de différences. Véritable événement national, la célébration d’Hanami donne lieu à des rassemblement festifs.
Avec une régularité de métronome, chaque année, tous les Japonais célèbrent la floraison des sakuras en se réunissant pour le traditionnel hanami. Il y a d’une part les photographes compulsifs équipés d’un matériel à faire rougir d’envie un professionnel qui photographient sous tous les angles la moindre fleur de cerisier. D’autre part, il y a les amateurs de soirées conviviales qui se réunissent chaque soir sous la voûte rose d’un cerisier. Saké, bière, onigiri et autres sushi font bien sûr partie de la fête.
Avec une régularité de métronome, chaque année, tous les Japonais célèbrent la floraison des sakuras en se réunissant pour le traditionnel hanami. Il y a d’une part les photographes compulsifs équipés d’un matériel à faire rougir d’envie un professionnel qui photographient sous tous les angles la moindre fleur de cerisier. D’autre part, il y a les amateurs de soirées conviviales qui se réunissent chaque soir sous la voûte rose d’un cerisier. Saké, bière, onigiri et autres sushi font bien sûr partie de la fête.
Si dans les campagnes, il n’est pas difficile de trouver son cerisier, dans la capitale cela est aussi difficile que de garer sa voiture. Cela explique la présence de larges bâches bleue en plastique étalées depuis le matin et gardées par un ancien ou par un étudiant qui passent leur journée à préserver la place d’un groupe.
Cette tradition qui célèbre le retour du printemps est pratiquée par toutes les catégories sociales qui se mélangent joyeusement au fil des rangées de cerisiers. Salarymen, étudiants, cadres de grandes sociétés, jeunes femmes, etc. Tous passent des soirées jusqu’à fort tard dans les parcs, chacun venant avec son magnum de saké.
Cette tradition qui célèbre le retour du printemps est pratiquée par toutes les catégories sociales qui se mélangent joyeusement au fil des rangées de cerisiers. Salarymen, étudiants, cadres de grandes sociétés, jeunes femmes, etc. Tous passent des soirées jusqu’à fort tard dans les parcs, chacun venant avec son magnum de saké.
La seule chose que ne partagent pas les Japonais à l’occasion de cette célébration, c’est la date. En effet, entre le sud de l’île Kyushu à Kagoshima et les parcs de Sapporo, il s’écoule pratiquement un mois. A Kagoshima, les amateurs célèbreront Hanami entre le 20 mars et le 5 avril tandis qu’à Sapporo, on devra patienter jusqu’au 30 avril.
A Tokyo, le début de la floraison est prévu cette année pour le 22 mars curieusement à la même époque qu’à Fukuoka. A Tokyo, deux grands spots se doivent d’être visités : le parc de Shinjuku Gyoen et la promenade le long de la rivière du Kitanomaru Koen qui débute au Chidorigafuchi Park.
A Tokyo, le début de la floraison est prévu cette année pour le 22 mars curieusement à la même époque qu’à Fukuoka. A Tokyo, deux grands spots se doivent d’être visités : le parc de Shinjuku Gyoen et la promenade le long de la rivière du Kitanomaru Koen qui débute au Chidorigafuchi Park.
Peu de touristes, mais des centaines de Japonais qui viennent découvrir un spectacle rare. Pour vivre une soirée comme un tokyoÏte, il suffit de se rendre le soir le long de la rivière Meguro ou dans le petit jardin de Shinjuku Shuo Park derrière l’immeuble du gouvernement. Une balade entre les stations de métro Ichigaya et Idabashi révèle aussi de belles surprises. La proximité d’universités offrant une vision de la vie estudiantine.
A une heure de train de Tokyo, la péninsule d’Izu et la région de Shimoda sont également propices à cette tradition. Là encore, les touristes seront rares et la promenade le long de rivières fleuries est un véritable enchantement. Tout comme la montée du Fuji, un amoureux du Japon se doit de « faire » Hanami une fois dans sa vie.
Joël Chassaing-Cuvillier
A une heure de train de Tokyo, la péninsule d’Izu et la région de Shimoda sont également propices à cette tradition. Là encore, les touristes seront rares et la promenade le long de rivières fleuries est un véritable enchantement. Tout comme la montée du Fuji, un amoureux du Japon se doit de « faire » Hanami une fois dans sa vie.
Joël Chassaing-Cuvillier
Chaque année, l'Agence météorologique du Japon et l'ensemble de la population suivent le sakura zensen (桜前線, front des fleurs de cerisier). Tous les soirs, les prévisions à ce sujet suivent le bulletin météorologique du journal télévisé.
La floraison commence dans l'archipel Okinawa en janvier et atteint généralement Kyōto et Tōkyō à la fin du mois de mars ou en début d'avril, à l'exception de la péninsule d'Izu, au sud-ouest de Tokyo, qui est concernée dès la mi-février.
Puis, elle progresse vers le nord pour atteindre Hokkaidō quelques semaines plus tard. Les Japonais prêtent une grande attention à ces prévisions. Ils pourront ainsi aller dans les parcs, les autels et les temples en famille ou entre amis pour « contempler les fleurs » (花見, hanami), manger et boire.
La floraison commence dans l'archipel Okinawa en janvier et atteint généralement Kyōto et Tōkyō à la fin du mois de mars ou en début d'avril, à l'exception de la péninsule d'Izu, au sud-ouest de Tokyo, qui est concernée dès la mi-février.
Puis, elle progresse vers le nord pour atteindre Hokkaidō quelques semaines plus tard. Les Japonais prêtent une grande attention à ces prévisions. Ils pourront ainsi aller dans les parcs, les autels et les temples en famille ou entre amis pour « contempler les fleurs » (花見, hanami), manger et boire.