Le créateur s’est éteint paisiblement à Milan, entouré de ses proches. Dans un communiqué, le groupe Armani a annoncé avec une « immense tristesse » le décès de celui qui en fut le fondateur et le moteur, rappelant son rôle essentiel dans l’histoire de la mode contemporaine.
De Plaisance aux podiums internationaux
Né le 11 juillet 1934 à Plaisance, Giorgio Armani s’était d’abord orienté vers la médecine avant de rejoindre l’univers de la mode. Après un passage remarqué chez Nino Cerruti, il fonde en 1975 sa propre maison de couture avec Sergio Galeotti. En quelques années, il impose une vision radicalement nouvelle, basée sur la sobriété et l’élégance intemporelle.
Surnommé « Re Giorgio » (le roi Giorgio), il a bâti un véritable empire, qui va bien au-delà du prêt-à-porter. Parfums, accessoires, hôtellerie, restauration : la marque Armani s’est imposée dans tous les domaines, générant plusieurs milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel et restant totalement indépendante.
Bien qu’affaibli par des problèmes de santé, Armani a continué à travailler jusqu’aux derniers mois. Il avait manqué pour la première fois un défilé masculin à Milan en juin 2025. Dans une ultime interview, il confiait que son seul regret était d’avoir consacré trop de temps au travail, au détriment de ses proches.
Anticipant sa disparition, Armani avait mis en place une organisation pour assurer la continuité. Son fidèle collaborateur Leo Dell’Orco, aux côtés de membres de la famille, est appelé à jouer un rôle majeur dans la direction future de la maison. Le groupe a assuré vouloir préserver son esprit et ses valeurs.
La nouvelle de sa mort a fort logiquement suscité une pluie d’hommages. Julia Roberts a salué « une légende et un ami », tandis que Donatella Versace a parlé d’« un géant que le monde perd ». La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, l’a qualifié de symbole de l’Italie de qualité. Une chapelle ardente sera installée au Armani Teatro à Milan, avant une cérémonie privée conformément à ses volontés.
Avec Giorgio Armani disparaît l’un des plus grands bâtisseurs de la mode moderne. Son esthétique épurée, son indépendance farouche et son sens aigu des affaires continueront sans nul doute d’inspirer créateurs et générations à venir.
Surnommé « Re Giorgio » (le roi Giorgio), il a bâti un véritable empire, qui va bien au-delà du prêt-à-porter. Parfums, accessoires, hôtellerie, restauration : la marque Armani s’est imposée dans tous les domaines, générant plusieurs milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel et restant totalement indépendante.
Bien qu’affaibli par des problèmes de santé, Armani a continué à travailler jusqu’aux derniers mois. Il avait manqué pour la première fois un défilé masculin à Milan en juin 2025. Dans une ultime interview, il confiait que son seul regret était d’avoir consacré trop de temps au travail, au détriment de ses proches.
Anticipant sa disparition, Armani avait mis en place une organisation pour assurer la continuité. Son fidèle collaborateur Leo Dell’Orco, aux côtés de membres de la famille, est appelé à jouer un rôle majeur dans la direction future de la maison. Le groupe a assuré vouloir préserver son esprit et ses valeurs.
La nouvelle de sa mort a fort logiquement suscité une pluie d’hommages. Julia Roberts a salué « une légende et un ami », tandis que Donatella Versace a parlé d’« un géant que le monde perd ». La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, l’a qualifié de symbole de l’Italie de qualité. Une chapelle ardente sera installée au Armani Teatro à Milan, avant une cérémonie privée conformément à ses volontés.
Avec Giorgio Armani disparaît l’un des plus grands bâtisseurs de la mode moderne. Son esthétique épurée, son indépendance farouche et son sens aigu des affaires continueront sans nul doute d’inspirer créateurs et générations à venir.