Et si la cure thermale était la réponse à vos douleurs ?

En avançant dans l’âge, il n’est pas rare de devoir faire face à certaines douleurs chroniques. Qu’elles soient d’origine musculaire ou articulaire, la médecine thermale peut vous venir en aide. Cette médecine douce, exploitant les vertus des eaux thermales enrichies en minéraux et oligo-éléments, est recommandée pour traiter une multitude de pathologies.


Comme pour toute prise en charge médicale, de nombreuses études ont été réalisées sur les effets de la cure thermale, afin de prouver son efficacité dans le traitement des diverses pathologies. Alors pourquoi ne pas vous tourner vers une cure thermale pour réduire vos douleurs ?

Quelles sont les maladies donnant droit à une cure thermale ?

Les eaux des établissements thermaux sont classées selon 12 orientations thermales thérapeutiques :
 
  • La rhumatologie, traitant des affections comme l’arthrose ou les rhumatismes.
  • La phlébologie, traitant des affections comme les jambes lourdes et les séquelles de thrombose.
  • Les voies respiratoires, traitant des affections comme l’asthme ou les allergies.
  • La dermatologie, traitant des affections comme l’eczéma ou le psoriasis.
  • La neurologie, traitant des affections comme les spasmes ou les vertiges.
  • Les affections psychosomatiques, traitant le stress, la dépression ou la fibromyalgie.
  • Les affections urinaires, traitant les infections urinaires ou les calculs dans les reins.
  • Les affections digestives, traitant le surpoids et l’obésité.
  • Les affections des muqueuses bucco-linguales traitant les mucites ou les aphtes.
  • Les maladies cardio-artérielles, traitant des affections comme l’hypertension ou les séquelles d’infarctus.
  • La gynécologie, traitant des affections comme l’endométriose ou l’infertilité.
  • Les troubles du développement chez l’enfant, traitant des affections comme l’énurésie ou l’anorexie.
 

Chaque station thermale est indiquée pour une ou plusieurs orientations thermales thérapeutiques. En fonction de l’orientation indiquée, le curiste recevra des soins dédiés à la prise en charge de sa pathologie : cure de boisson, bain, douche au jet, cataplasme…
 
Les soins réalisés durant les 3 semaines de la cure thermale conventionnée se basent sur les vertus des eaux thermales, des gaz ou encore des boues thermales (péloïde) appliqués directement sur les zones à soulager.  Afin de s’adapter aux besoins du patient, les soins sont prescrits par un médecin thermal, avant le début de la cure.

Où suivre une cure thermale prise en charge par l’assurance maladie ?

Une cure thermale est une démarche médicale qui doit être prescrite par un médecin. Lors de la prescription, le médecin indique l’orientation et le centre thermal dans lequel le patient doit effectuer sa cure.

Si plusieurs établissements correspondent à l’état de santé du patient, celui-ci aura alors le choix de sa destination.
 
En France, 110 établissements thermaux au total sont agréés par l’assurance maladie. Sur le site internet LesCuristes.fr vous retrouverez la liste des établissements thermaux, leurs orientations ainsi que les avis d’anciens curistes afin de faire le meilleur choix pour votre cure.

Les questions les plus courantes :

Comment se faire prescrire une cure thermale ?

Une cure thermale doit être prescrite par un médecin traitant ou un médecin spécialiste. Cette prescription se réalise via le Cerfa n° 11139*03, qui doit être transmis par la suite à la caisse d’assurance maladie. Cette prescription permettra une prise en charge partielle des frais de soins liés.
 

Est-ce que ma cure thermale sera remboursée ?

Si vous avez reçu votre accord de prise en charge par l’assurance maladie, faisant suite à l’envoi de votre prescription médicale, votre cure thermale sera partiellement prise en charge par l’assurance maladie, à hauteur de 70%. Le complément peut être pris en charge par une mutuelle, en fonction du contrat souscrit.
 

L’hébergement et le transport lors d’une cure thermale sont-ils à ma charge ?

Ces deux principaux postes de dépenses sont généralement à la charge du curiste. Il existe toutefois une prise en charge de ses frais, sous conditions.
 
En effet, les ressources du foyer sur l’année précédente ne doivent pas dépasser un plafond fixé à 14.664,38€. Ce plafond est majoré de 50% pour le conjoint et pour chaque ayant droit à charge.

Publié le 01/02/2024 à 05:06 | Lu 3696 fois