Drague vintage : des quinquas et plus qui s'assument

Passions, une appli de rencontres entre célibataires quinquas et plus vient de dévoiler une nouvelle enquête, en collaboration avec OpinionWay sur la drague vintage. Dans un monde où il devient difficile d’aborder une femme sans être considéré comme un prédateur, les quinquas et plus seraient-ils un modèle d’authenticité sans prise de tête ?


Depuis une dizaine d’années, le vintage est à la mode. Dans la mode justement, mais également dans le design, dans l’horlogerie, dans la décoration, etc. Tout ce qui a plus de vingt ans (c’est la définition même de vintage) et plus est désormais considéré comme tendance. En va-t-il de même pour la… drague vintage ?
 
Selon cette nouvelle enquête réalisée pour le compte de Passions, les quinquas et plus incarneraient cette drague vintage avec une manière d’être plus hédoniste et authentique, qui reflèterait un certain « Rétro Cool » (vs les Millénials et leur obsession du « no gender » et du politiquement correct). Cette drague remettrait ainsi, une dose d’authentique au goût du jour.
 
« Les plus de 50 ans auraient un style spécial, un charme issu d’une époque idyllique où les relations semblaient plus simples, un charme également propre à la maturité. Ils sont plus ''vrais'' que les moins de 35 ans perdus dans une course à la performance à la visibilité ou à l’ego » explique le sociologue Ronan Chastellier.
 
Et ce spécialiste de poursuivre : « les séducteurs ''vintage'' ont été influencés par les années 60 ou 70, une sorte de paradis perdu où l’on préférait la liberté à l’autorité, les sorties aux corvées, le travail choisi à la besogne subie. Ce sont de vrais modèles pour les moins de 35 ans, aujourd’hui ».
 
« 'Il existe en effet une forme de drague propre aux quinquas et plus, très différente de la drague des Millenials. Les plus de 50 ans sont naturels, ils ne cherchent pas à mettre en scène une vie parfaite : ils se présentent tels qu’ils sont, de façon entière et assumée. Ça passe ou ça casse… Et ça fait gagner du temps à tout le monde »' commente quant à elle Margot Sitruk, cofondatrice de l'application Passions.
 
Dans ce contexte et selon cette enquête, l’expérience (44%) et la sagesse (37%), puis la confiance en soi (27%) seraient les principaux atouts séduction des plus de 50 ans cités par l'ensemble des Français. Leur authenticité (24%) est aussi un atout fort, et témoigne d’un refus des faux-semblants ! La culture (21%) est également citée. Enfin, toujours selon ce sondage, une sexualité épanouie et assumée (16%) serait aussi un atout.
 
Plus spontanés, plus libres du regard des autres, les quinquas pourraient bien devenir les nouveaux prescripteurs auprès des Millenials qui vivent des rencontres de plus en plus calculées. Pour les deux-tiers des Français, les plus de 50 ans auraient une façon simple et non prise de tête de draguer. Et, selon les moins de 35 ans : ils expriment plus directement leurs envies (64%) et ce sans être ni clichés, ni vieux jeu (75 %).
 
Autre point surprenant, qui montre leur caractère hédoniste et non prise de tête, ils seraient plus à même de… coucher le premier soir ! « Je n’ai jamais entendu un célibataire quinquas et plus dire « J’attends 3 jours avant de lui envoyer un texto » ou encore « Je vais faire comme si j’étais occupé… ». Ils ne sont pas là pour jouer les stratèges mais sont spontanés. Le digital est un allié clé dans leur quête de rencontre et de liberté. Les échanges sont sans blabla, simples et efficaces et vont à l’essentiel" souligne encore Margot Sitruk – co fondatrice de l’application Passions.
 
Un sondage qui, au-delà des relations amoureuses, cristallise bien les différences entre quinquas et plus et Millenials, entre ces deux générations dont la première dit ce qu’elle a dire sans ambages et l’autre, qui s’est empêtrée dans le politiquement correct, la bien-pensance et le qu’en dira-t-on… Deux visions de la vie. 
 
*Enquête OpinionWay menée du 7 au 9 mai 2019. Echantillon de 1001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

Publié le 20/06/2019 à 08:00 | Lu 5041 fois