Directives anticipées : comment exprimer ses volontés à l’avance ?

Alors que la thématique de la « fin de vie » revient régulièrement sur le devant de la scène, il faut savoir qu’il est possible (pour toute personne majeure) de rédiger une déclaration dans laquelle on précise qu’elles sont ses volontés pour limiter ou arrêter les traitements dans l’hypothèse où on ne serait plus capables de s’exprimer du fait d’une affection grave et incurable, en phase avancée ou terminale.





Pour en savoir plus sur ce qu’on appelle les « directives anticipées » concernant la fin de vie, le ministère des affaires sociales et de la santé propose en ligne une fiche pratique d’information qui reprend :

- l’utilisation des « directives anticipées » (connaître les souhaits des patients en fin de vie même si les médecins ne sont pas tenus de s’y conformer),
- les conditions de prise en compte des directives (document écrit et authentifiable rédigé depuis moins de trois  ans...), possibilité de changer d’avis après les avoir rédigées (modifications totales ou partielles, annulation...), poids des directives dans la décision médicale (les médecins doivent en tenir compte mais elles n’ont pas de valeur contraignantes pour eux),
- les mesures à prendre pour que les directives soient prises en compte le moment voulu (les conserver ou les confier à toute personne de son choix comme, par exemple, la « personne de confiance »).
 
Bon à savoir : la « personne de confiance », choisie librement dans l’entourage, peut accompagner les patients dans leurs démarches, les assister lors des entretiens médicaux ou encore faire part au corps médical de certaines décisions prises par les patients lorsqu’ils étaient en capacité de s’exprimer.

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Article publié le 16/07/2014 à 12:09 | Lu 901 fois