Dépendance et perte d'autonomie : le point avec le groupe Prévoir (partie 2)

Le Groupe Prévoir, qui vient de lancer PREVOIR Capital Bien-Être, une combinaison de garanties, de services et de conseils pour accompagner les plus de 40 ans à rester le plus autonome possible revient en détail sur la dépendance et la perte d’autonomie.


L’intérêt de la prévention


« Un vieillissement réussi est la condition indispensable à l’allongement de l’espérance de vie en bonne santé. Cette notion encore récente traduit bien l’enjeu de santé publique qui s’impose à nous aujourd’hui comme une priorité. Les clés d’un vieillissement réussi s’appuient sur des actions devant être mises en oeuvre plus particulièrement dès l’âge de 45 ans. En effet prévenir les fragilités permet d’adopter au plus tôt les bons gestes pour plus tard » indique le professeur Claude Jeandel.
 
Et de poursuivre : « pour s’adapter aux changements d’environnement et préserver sa qualité de vie, il s’agit sur le long terme de maintenir les capacités fonctionnelles en conjuguant : la prévention des maladies cardiovasculaires et des cancers par le contrôle de leurs facteurs de risque ; la prévention du déclin physique et cognitif par le maintien d’une activité physique et intellectuelle régulière ; la prévention des déficiences sensorielles ; et une alimentation équilibrée ».
 
Les risques de fragilité et facteurs aggravants

Dès 40 ans, les accidents de la vie (blessure, accident, maladie…) peuvent avoir des conséquences durables sur la santé et mener à la perte d’autonomie. Adopter un mode de vie actif, se faire plaisir avec une alimentation diversifiée et gérer son stress sont autant d’éléments qui permettent de prévenir les risques de fragilité et ainsi améliorer la qualité de vie pour aujourd’hui et pour demain.
 
Les facteurs augmentant le risque de dépendance sont aussi les mauvaises habitudes liés aux activités physiques/intellectuelles, à la consommation de tabac et d’alcool, ou encore aux interactions sociales.

L’obligation alimentaire

Faute de place ou d’envie, rares sont les enfants qui accueillent leurs parents chez eux. Pourtant, aux yeux de la loi, prendre en charge ses aînés s’appelle l’obligation alimentaire (Art. 205 du Code Civil).

- Seuls les descendants en ligne directe (enfants, petits-enfants…) doivent aider leur(s) ascendant(s) (parents, grands-parents, arrière-grands-parents…).

- En revanche, la loi précise que les gendres et belles-filles sont tenus à cette même obligation envers leur beau-père et leur belle-mère (article 206 du Code civil).

- Possibilité de demander l’aide à un seul de ses descendants (même si elle a plusieurs enfants) ou de se tourner directement vers l’un de ses petits-enfants, sans avoir au préalable contacté son ou ses enfants.

- Si les ressources d’une personne sont insuffisantes, le juge peut ordonner qu’elle fournisse une aide en nature, en hébergeant son ascendant par exemple.

Publié le 03/04/2015 à 01:00 | Lu 1626 fois