Les médecins connaissent aujourd'hui une bonne partie des phénomènes biologiques qui conduisent une cellule à « sortir du droit chemin ».
Après une série de mutations, une première cellule « déviante » devient immortelle et se multiplie pour donner naissance à une tumeur. « Nous connaissons de mieux en mieux certains des mécanismes conduisant à ces comportements » explique Jérôme Garnier directeur médical de l'oncologie et de l'hématologie de Roche.
C'est dans le cancer du sein que ces thérapies ciblées donnent les résultats les plus spectaculaires. « Les traitements qui agissent sur le récepteur HER2 de la cellule tumorale ont totalement changé l'approche de la maladie ». Mais il faut aller encore plus loin pour percer les secrets de la cellule cancéreuse : « la tumeur change de tête au cours de son évolution. Elle est hétérogène et instable » précise le Dr Jérôme Garnier.
Pour élucider ces phénomènes très complexes et mettre au point de nouveaux médicaments, Roche souhaite renforcer les collaborations avec l'hôpital et les organismes de recherche publique. « Les partenariats avec le monde académique sont cruciaux. Ils permettent aux patients d'accéder plus rapidement à des traitements innovants ».
La guérison des cancers métastatiques passera probablement par l'éducation du système immunitaire. « L'immunothérapie et la vaccinothérapie sont des pistes très prometteuses » précise encore Jérôme Garnier. Actuellement, la France participe à 52% des essais précoces menés par Roche en oncologie à travers le monde. Une performance qui la place au second rang mondial, après les Etats-Unis et devant l'Allemagne. Mais en science comme ailleurs rien n'est jamais acquis : « Il faut que la France reste attractive car je vois monter la qualité des essais des pays émergents comme la Chine ».
Après une série de mutations, une première cellule « déviante » devient immortelle et se multiplie pour donner naissance à une tumeur. « Nous connaissons de mieux en mieux certains des mécanismes conduisant à ces comportements » explique Jérôme Garnier directeur médical de l'oncologie et de l'hématologie de Roche.
C'est dans le cancer du sein que ces thérapies ciblées donnent les résultats les plus spectaculaires. « Les traitements qui agissent sur le récepteur HER2 de la cellule tumorale ont totalement changé l'approche de la maladie ». Mais il faut aller encore plus loin pour percer les secrets de la cellule cancéreuse : « la tumeur change de tête au cours de son évolution. Elle est hétérogène et instable » précise le Dr Jérôme Garnier.
Pour élucider ces phénomènes très complexes et mettre au point de nouveaux médicaments, Roche souhaite renforcer les collaborations avec l'hôpital et les organismes de recherche publique. « Les partenariats avec le monde académique sont cruciaux. Ils permettent aux patients d'accéder plus rapidement à des traitements innovants ».
La guérison des cancers métastatiques passera probablement par l'éducation du système immunitaire. « L'immunothérapie et la vaccinothérapie sont des pistes très prometteuses » précise encore Jérôme Garnier. Actuellement, la France participe à 52% des essais précoces menés par Roche en oncologie à travers le monde. Une performance qui la place au second rang mondial, après les Etats-Unis et devant l'Allemagne. Mais en science comme ailleurs rien n'est jamais acquis : « Il faut que la France reste attractive car je vois monter la qualité des essais des pays émergents comme la Chine ».